TRAVAIL, EMPLOI, CHOMAGE

COMMENT S’ARTICULENT MARCHÉ DU TRAVAIL ET ORGANISATION DANS LA GESTION DE L’EMPLOI ?

« Tout chômage quelconque a uniquement sa cause dans le fait que des changements dans les conditions de la demande ont lieu sans cesse, et que les résistances de frictions empêchent que l’ajustement des salaires appropriés ne s’effectue instantanément. » Arthur Cecil Pigou (1877-1959)

Pigou, avec sa Théorie du chômage, publiée en 1933, est l’auteur d’un des premiers ouvrages consacrés à ce thème. Dans ce livre, contre lequel se dressera trois ans plus tard la Théorie générale de Keynes, Pigou soutient qu’un marché du travail parfaitement flexible permettrait de réduire le chômage à sa composante transitoire, « frictionnelle », liée aux inévitables délais d'ajustement des salaires, de l'ollre et de la demande, et à une composante « volontaire ». A utiliser pour illustrer la conception néoclassique du marché du travail.

« Il s’agit de laisser une métaphore, dont l’idée est née en observant les marchés aux poissons, expliquer une institution humaine intrinsèquement différente. »

James Galbraith (1952)

Fils de John Kenneth Galbraith, James Galbraith a hénté de son père une même démarche « hétérodoxe », critique envers les économistes convaincus des bienfaits de la « main invisible » des marchés. Dans cet extrait d’un ouvrage paru en 2000 {Comment tes économistes se sont trompés), il soutient que le modèle du marché classique ne peut s’appliquer à la fois au marché du poisson et au marché du travail. A utiliser pour souligner les spécificités du marché du travail, du fait du travail lui-même et des institutions qui l’encadrent.

« À mesure que le temps passe et que les communautés atteignent un stade plus avancé de développement économique, la main-d’œuvre agricole tend à décroître par rapport à la main-d'œuvre industrielle, qui, elle-même, tend à décroître par rapport aux effectifs employés dans les services. »

Colin Clark (1905-1989)