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art corporel - arts plastiques.

Publié le 16/05/2013

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art corporel - arts plastiques. 1 PRÉSENTATION art corporel, ou body art, art dans lequel le corps humain, généralement celui de l'artiste, constitue l'oeuvre d'art ou le médium de l'expression artistique, le sujet et l'objet de l'art. Il existe deux formes d'art corporel (ou body art), la première consistant à placer le corps humain érigé en oeuvre d'art avec le public dans une confrontation directe -- cette forme est à rapprocher de la performance et du happening -- et la seconde à mettre en scène le corps au moyen de divers médiums comme la photographie et la vidéo. 2 PRÉMICES DE L'ART CORPOREL Si dans la Tonsure de Marcel Duchamp (photographie de tonsure de l'artiste par Man Ray, 1919, collection Sylvio Perlstein, Anvers), dans la technique des « pinceaux vivants « imaginés par Yves Klein ( Anthropométries, à partir de 1960 -- tableaux réalisés avec des empreintes de corps) et dans les Sculptures vivantes (1961 -- performances pendant lesquelles il signe les corps de femmes nues) de Piero Manzoni (1933-1963), certains commentateurs voient des réalisations annonçant l'art corporel, celui-ci ne prend véritablement son essor qu'à la fin des années 1960. Les prémices de l'art corporel peuvent également se déceler dans les travaux des artistes japonais qui commencent dans les années 1950 à mettre en scène le corps, à redécouvrir le corps primitif, notamment au cours de l'exposition avant-gardiste Gutai qui a lieu en 1953. Les actions de Gutai sont souvent marquées par l'intervention violente de l'artiste sur son oeuvre. Ainsi, Shiraga Kazuo marque sa toile des empreintes de son corps après s'être roulé dans la boue ; Muramaki Sa...

« À travers actions et performances, exécutées devant un public, un objectif ou une caméra, le corps, sujet d’expérimentation et non plus objet de représentation, travesti, meurtri ou éprouvé, permet de révéler ce qu’aucun autre langage ne saurait véhiculer.

L’exhibition, le fétichisme, le voyeurisme sont exposés dans des mises en scène brutales où transparaissent nettement la fascination du morbide, le goût de la provocation et les références mystiques.

Le corps, la chair sont volontairement mutilés jusqu’aux limites de la souffrance ; certaines revendications sociales (notamment la recherche d’une plus grande « permissivité ») peuvent également être mises en lumière.

Depuis, l’art corporel s’est développé, voire banalisé, dans certains milieux « rebelles », notamment avec des transformations corporelles par le biais des implants, des scarifications, des « branding » (brûlures au fer rouge) ou des suspensions, érigeant ainsi le corps en objet et support artistique. L’art corporel n’a réellement ni but bien défini ni philosophie véritable ; dans sa forme embryonnaire, il a marqué l’abandon conscient de l’idée selon laquelle l’objet d’art est un objet immuable et commercialisable.

Dans sa forme la plus extrême, il s’est voulu catharsis, ou encore moyen de forcer la rencontre entre l’artiste et le spectateur. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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