baccalauréat
Publié le 20/10/2013
Extrait du document
baccalauréat, n.m., diplôme sanctionnant, dans l'enseignement français, la fin des études secondaires et donnant de plein droit accès à l'université. Il constituait, au moment de sa création en 1808, le premier grade universitaire. L'organisation des épreuves relève de la compétence des recteurs.
Des deux « bachots « au bac.
Les modalités des épreuves ont varié en même temps que l'enseignement secondaire lui-même. À partir de 1874 et jusqu'en 1967, le baccalauréat a sanctionné les études littéraires et scientifiques des lycées classiques et modernes. Seuls pouvaient y accéder des candidats peu nombreux issus de milieux favorisés, ou sévèrement sélectionnés (31 000 bacheliers en 1930, 60 000 en 1960). L'examen se déroulait en deux parties, l'une à la fin de la classe de première, l'autre au terme de l'année de terminale. Chacune d'elles comportait un écrit et un oral, et se déroulait en deux sessions annuelles.
À partir des années soixante, les exigences du développement économique et social ont influé sur la demande de formation scolaire. L'accroissement des effectifs s'est accéléré dans le second cycle. Les conséquences du « baby-boom « et la prolongation de la scolarité ont encore accentué ce phénomène et ont conduit à un réaménagement des épreuves : en 1965, suppression de la première partie et refonte de la deuxième ; en 1969, suppression de la session de septembre.
Dans le même temps, les orientations de l'enseignement du second degré ont été profondément modifiées. En 1969 sont apparus les premiers baccalauréats sanctionnant des formations techniques, et l'éventail des séries proposées s'est élargi ; en 1985 ont été créés les baccalauréats professionnels. À partir des années soixante-dix, la croissance des effectifs s'est poursuivie (330 000 bacheliers en 1989 ; plus de 471 000 en 1994). L'examen se déroule maintenant sur une seule session à la fin de l'année de terminale – l'épreuve de français étant subie, par anticipation, à la fin de la première. Pour être admis, il faut obtenir la moyenne aux épreuves écrites (premier groupe). Des épreuves orales (deuxième groupe) peuvent repêcher les candidats qui n'ont pas eu la moyenne à l'écrit. Jusqu'au début des années quatre-vingt, les bacheliers représentaient moins de 30 % d'une classe d'âge, puis ils ont atteint 36 % en 1988 et près de 59 % en 1994. L'objectif serait de porter ce chiffre à 80 % avant l'an 2000.
La réforme de 1995.
Le « nouveau bac «, auquel se sont présentés 665 000 élèves en 1995 et 614 000 en 1996, est l'aboutissement de la réforme des lycées engagée en 1992 afin de remodeler les diverses filières. Il n'en subsiste désormais que sept : trois pour le baccalauréat d'enseignement général – littéraire, scientifique, économique et sociale – et quatre pour le baccalauréat technologique. Les filières généralistes offrent en outre une gamme de onze « profils « destinés à obtenir une « spécialisation progressive « des élèves, qui est le but de la réforme. De son côté, le baccalauréat professionnel comporte toujours plus de cinquante spécialités, dont quarante-quatre industrielles.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Empire (premier)
enseignement - L'enseignement en France - Le système actuel
Lycée
université
Liens utiles
- Le commentaire de texte : fiche méthode Définition de l’exercice Extrait de la note de service du 23/07/2020, BO spécial n°7du 30 juillet 2020 Pour le baccalauréat général : un commentaire ou une dissertation.
- L'épreuve de philosophie au baccalauréat
- BACCALAURÉAT GÉNÉRAL Session 2003 ÉPREUVE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS
- Le jour de l’écrit du baccalauréat vous n’êtes pas sensé connaître la pensée de l’auteur que vous allez expliquer.
- SUJETS DONNÉS AU BACCALAURÉAT; SYNTHÈSE ET CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES