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dette.

Publié le 26/10/2013

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dette. n.f., ce que l'on doit à quelqu'un, obligation morale ou, en économie, somme d'argent. La dette publique. La dette publique est l'ensemble des engagements à la charge d'un État, contractés à l'occasion des émissions d'emprunts. La dette publique se divise en dette intérieure, constituée par des emprunts émis sur le marché national, et en dette extérieure, résultat d'accords internationaux. Considérée dans sa durée, la dette intérieure se divise en dette flottante et en dette consolidée. La première, dette à court terme (au maximum trois ans), tire son nom de son instabilité, les nouveaux placements et les renouvellements compensant plus ou moins les remboursements. Elle est surtout constituée par les bons du Trésor. La dette inscrite, ou consolidée, est constituée d'engagements à long terme, dont l'État s'acquitte par le paiement trimestriel des arrérages des diverses rentes. En France, en 1996, le ratio dette brute des administrations publiques sur le PIB était égal à 52,8 % (51,5 % en 1995), donc inférieur à la valeur de référence, fixée à 60 %, par les critères de convergence budgétaire du traité de Maastricht. La dette extérieure du tiers-monde. Quatre chiffres résument l'explosion de la dette du tiers-monde : 90 milliards de dollars au début des années soixante-dix, 651 milliards en 1980, plus de 1 000 milliards en 1986, et près de 2 000 milliards en 1996. La cause principale de cette augmentation est la conjonction de deux phénomènes : une demande de crédit sans cesse croissante de la part de pays désireux de financer leur développement, mais souvent incapables d'en contrôler l'emploi, et la concurrence entre les banques commerciales pour placer des prêts dont le paiement de l'intérêt constitue leur profit. Cet endettement était censé permettre l'investissement et la croissance, suscitant ainsi les conditions de son arrêt, puis de son remboursement sous la forme de flux croissants d'exportations. Le service de la dette (part de la valeur des exportations consacrée à son remboursement annuel) irait ainsi en diminuant. L'expérience des pays d'Amérique latine a montré que ce schéma était illusoire. L'abondance de crédit, d'ailleurs souvent mal utilisé, ne fut pas une condition suffisante de développement ; et elle n'était pas sans effets pervers : en poussant artificiellement à la hausse les monnaies locales sur les marchés des changes, elle rendait moins compétitives les exportations et incitait au transfert massif à l'étranger des capitaux privés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats tiers-monde - Un concept géopolitique La crise de la dette. Celle-ci a fait des années quatre-vingt « une décennie perdue pour le développement «. Dès lors, un grand nombre de gouvernants des pays endettés étaient condamnés à une fuite en avant : pour rembourser les dettes antérieures, il leur fallut s'endetter davantage, et ce à un coût croissant, lorsque la politique monétaire restrictive pratiquée aux États-Unis à partir de 1979 poussa les taux d'intérêt à la hausse. Cette crise fut manifeste lorsque le Mexique annonça, en août 1982, qu'il suspendait ses remboursements. Depuis, ces problèmes se sont généralisés dans de nombreux pays ; dès 1989, le montant de leur dette était en moyenne supérieur à deux ans d'exportations et son service, à trois mois. Après l'essai de différentes formules destinées à faciliter les remboursements (plan Baker en 1985, plan Brady en 1989), il a été de plus en plus reconnu que des schémas de réduction de créances étaient nécessaires - en 1994, les créanciers bilatéraux des pays les plus riches ont réduit la dette publique de 67 % -, voire qu'il fallait annuler la dette des pays les plus pauvres - le sommet du G 7 à Lyon a décidé, en 1996, d'alléger la dette d'une vingtaine de pays, dont une bonne partie de l'Afrique subsaharienne, de 30 à 40 milliards de francs. L'instauration d'un marché secondaire de la dette, où s'échangent les créances transformées en titres négociables, a également facilité cette évolution. Le problème de la dette risque de se poser non seulement pour les pays d'Europe de l'Est, dont la reconstruction nécessitera des financements massifs - et pour lesquels la concurrence entre les bailleurs de fonds, attirés par la perspective de débouchés, réapparaîtra -, mais aussi pour la plupart des pays débiteurs. L'endettement de ces pays était déjà lourd et leur capacité de remboursement, restreinte. Certains sont quasiment en cessation de paiement. La vraie question qui se pose est de savoir si la remise des compteurs à zéro permettra à ces pays d'accéder à nouveau à des financements internationaux et de les utiliser mieux que dans le passé pour les mettre au service du développement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brésil - Géographie - La vie économique coopération - 1.RELATIONS INTERNATIONALES emprunt - 1.ÉCONOMIE endettement (économie d') finances publiques surendettement tiers-monde - Un concept géopolitique Trésor public

« et ce à un coût croissant, lorsque la politique monétaire restrictive pratiquée aux États-Unis à partir de 1979 poussa les taux d'intérêt à la hausse.

Cette crise fut manifeste lorsque le Mexique annonça, en août 1982, qu'il suspendait ses remboursements.

Depuis, ces problèmes se sont généralisés dans de nombreux pays ; dès 1989, le montant de leur dette était en moyenne supérieur à deux ans d'exportations et son service, à trois mois. Après l'essai de différentes formules destinées à faciliter les remboursements (plan Baker en 1985, plan Brady en 1989), il a été de plus en plus reconnu que des schémas de réduction de créances étaient nécessaires – en 1994, les créanciers bilatéraux des pays les plus riches ont réduit la dette publique de 67 % –, voire qu'il fallait annuler la dette des pays les plus pauvres – le sommet du G 7 à Lyon a décidé, en 1996, d'alléger la dette d'une vingtaine de pays, dont une bonne partie de l'Afrique subsaharienne, de 30 à 40 milliards de francs.

L'instauration d'un marché secondaire de la dette, où s'échangent les créances transformées en titres négociables, a également facilité cette évolution.

Le problème de la dette risque de se poser non seulement pour les pays d'Europe de l'Est, dont la reconstruction nécessitera des financements massifs – et pour lesquels la concurrence entre les bailleurs de fonds, attirés par la perspective de débouchés, réapparaîtra –, mais aussi pour la plupart des pays débiteurs.

L'endettement de ces pays était déjà lourd et leur capacité de remboursement, restreinte.

Certains sont quasiment en cessation de paiement.

La vraie question qui se pose est de savoir si la remise des compteurs à zéro permettra à ces pays d'accéder à nouveau à des financements internationaux et de les utiliser mieux que dans le passé pour les mettre au service du développement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Brésil - Géographie - La vie économique coopération - 1.RELATIONS INTERNATIONALES emprunt - 1.ÉCONOMIE endettement (économie d') finances publiques surendettement tiers-monde - Un concept géopolitique Trésor public. »

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