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édition phonographique.

Publié le 26/10/2013

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édition phonographique. réalisation, diffusion et promotion des enregistrements sonores. Comme l'indique le terme qui la désigne toujours cent ans après ses débuts, l'édition phonographique a été d'abord assurée par les fabricants d'appareils d'enregistrement et de reproduction sonore. En l'absence de normes (pour le format et la vitesse de rotation des cylindres et des disques), les premières usines de phonographes éditaient elles-mêmes les enregistrements adaptés à leur matériel. Inventé en 1887 par Berliner, le disque standard tournant à 78 tours/min n'a en effet supplanté définitivement le cylindre d'Edison qu'après la Première Guerre mondiale. De jouet pour enfant, le phonographe est devenu un accessoire indispensable dans les foyers « évolués « et la discothèque y est entrée comme un complément de la bibliothèque. C'est alors que les éditeurs phonographiques ont commencé à agir en tant qu'entreprises à vocation culturelle, pédagogique ou distractive. Certaines ont conservé leur importance aux temps du microsillon, puis du disque compact : aux États-Unis, Victor (RCA, aujourd'hui racheté par l'Allemand Bertelsmann) et Columbia (CBS, repris en 1990 par le Japonais Sony) ; en France, Pathé-Marconi ; en Grande-Bretagne, EMI ; aux Pays-Bas, Philips (devenu la multinationale Polygram) ; en Allemagne, la Deutsche Grammophon Gesellschaft. L'évolution du marché. L'enregistrement parlé (théâtre, voix de célébrités) a marqué la préhistoire du disque ; la voix, facile à capter, a été privilégiée jusqu'à l'apparition de l'enregistrement électrique en 1925. La chanson, les airs d'opéra et d'opérette ont été les premiers succès du phonographe, et le ténor italien Caruso, la première vedette du disque. Mais la musique est très tôt devenue le principal enjeu de la commercialisation des phonogrammes. La musique classique instrumentale et orchestrale, le folklore, le jazz et la musique de danse se sont rapidement taillé une large part du marché. Dès les années vingt, l'édition phonographique a affirmé son interdépendance avec la scène musicale (concerts, bals, music-hall) et la radio. Dans tous les genres, la réussite d'un musicien du XXe siècle se mesure à l'abondance et à la qualité de ses enregistrements, qui influencent profondément son évolution d'artiste. Rémunéré au cachet s'il n'est qu'accompagnateur, il perçoit pour les disques édités sous son nom des droits protégés par des sociétés spécialisées (en France, la SACEM et la SDRM pour les auteurs, la SPEDIDAM et l'ADAMI pour les interprètes). Mais l'édition phonographique se heurte au problème de la copie privée et surtout du « piratage « institutionnalisé - qui représente plus de 80 % du marché dans le tiersmonde. Dans les pays développés, le disquaire professionnel a été pour une large part supplanté par les grandes surfaces spécialisées et les rayons des supermarchés. La vidéo (émissions télévisuelles musicales, « clips «, vidéocassettes) a aussi profondément modifié le marché du disque, dont la pochette n'est plus seule à véhiculer dans le grand public l'image de l'artiste. La carrière de celui-ci n'en est pas moins tributaire du contrat qui le lie (en général pour une durée très limitée) à sa maison de disques, soit multinationale (70 % de l'édition mondiale), soit petit label indépendant (la plupart sont regroupés dans les catalogues de « distributeurs «). Progressivement, la vente des supports édités (disques ou cassettes) tend à constituer une part moins importante du chiffre d'affaires des maisons de disques, alors que croît la part des « droits dérivés «, rémunération versée au producteur par les médias qui diffusent son enregistrement, comme le prévoit la loi française de 1985. La « haute fidélité « et la stéréo, puis la radio à modulation de fréquence et l'enregistrement numérique ont accru les exigences d'un public épris de qualité sonore autant que de musique, et de plus en plus éclectique. En même temps, l'internationalisation du système américain des « charts « et « hit-parades « (aujourd'hui normalisé en France par le « Top 50 «) a exacerbé la concurrence entre les éditeurs. À la fin des années soixante-dix, l'édition phonographique a connu une grave récession, puis une reprise spectaculaire a suivi la commercialisation du disque compact (1983). Dès 1989, 73 % des Français possédaient de la musique enregistrée. Leurs discothèques comprenaient de la chanson (72 %), du classique (49 %), du rock (47 %), de la musique de danse (40 %), du jazz (32 %) et du folklore (27 %). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats CBS Inc. (Columbia Broadcasting Systems Inc.) chanson - La chanson à l'ère du show-business Deutsche Grammophon Gesellschaft (DGG) disque - 2.AUDIOVISUEL ECM (Editions of Contemporary Music) EMI (Electric and Musical Industries) Folkways hit-parade Island MIDEM (Marché international du disque et de l'édition musicale) Odeon Pathé phonographe piratage Polygram producteur RCA (Radio Corporation of America) SACEM (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) vidéoclip Voix de son maître (la) Les livres son - enregistrement d'un disque en studio, page 4842, volume 9

« fréquence et l'enregistrement numérique ont accru les exigences d'un public épris de qualité sonore autant que de musique, et de plus en plus éclectique.

En même temps, l'internationalisation du système américain des « charts » et « hit-parades » (aujourd'hui normalisé en France par le « Top 50 ») a exacerbé la concurrence entre les éditeurs.

À la fin des années soixante-dix, l'édition phonographique a connu une grave récession, puis une reprise spectaculaire a suivi la commercialisation du disque compact (1983).

Dès 1989, 73 % des Français possédaient de la musique enregistrée.

Leurs discothèques comprenaient de la chanson (72 %), du classique (49 %), du rock (47 %), de la musique de danse (40 %), du jazz (32 %) et du folklore (27 %). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats CBS Inc.

(Columbia Broadcasting Systems Inc.) chanson - La chanson à l'ère du show-business Deutsche Grammophon Gesellschaft (DGG) disque - 2.AUDIOVISUEL ECM (Editions of Contemporary Music) EMI (Electric and Musical Industries) Folkways hit-parade Island MIDEM (Marché international du disque et de l'édition musicale) Odeon Pathé phonographe piratage Polygram producteur RCA (Radio Corporation of America) SACEM (Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique) vidéoclip Voix de son maître (la) Les livres son - enregistrement d'un disque en studio, page 4842, volume 9. »

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