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Piero della Francesca - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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Piero della Francesca - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION Piero della Francesca (v. 1416/1420-1492), peintre italien et théoricien de l'art. Artiste du Quattrocento (XVe siècle), Piero della Francesca est l'une des principales figures de la première Renaissance italienne. Si, dans les quelque quarante chefs-d'oeuvre qu'il a exécutés, Piero della Francesca excelle dans l'art des jeux d'ombre et de lumière, la quintessence de son génie repose avant tout sur une étude approfondie des lois de la perspective et des proportions, grâce à quoi son oeuvre irradie d'une simplicité qui conjugue solennité et naturel. 2 LE PEINTRE DE LA SIMPLICITÉ SOLENNELLE 2.1 Préparation d'une palette lumineuse et géométrique Piero della Francesca, le Baptême du Christ Piero della Francesca a représenté cet épisode de la vie du Christ -- moment fondateur de l'un des sacrements de l'Église -- à la manière d'une scène mythologique : intemporalité de l'action, décontextualisation de l'environnement.Piero della Francesca, le Baptême du Christ, 1440-1445. Huile sur bois, 165 × 116 cm. The National Gallery, Londres. Bridgeman Art Library, London/New York Né à Borgo San Sepolcro (aujourd'hui Sansepolcro, près d'Arezzo), Piero di Benedetto ou Piero dal Borgo San Sepolcro, dit Piero della Francesca, se forme à la peinture à Florence. Après avoir découvert les oeuvres de Fra Angelico, de Masaccio et de Paolo Uccello, il se passionne pour les recherches menées sur la perspective par les artistes toscans. À partir de 1439, il travaille avec Domenico Veneziano à la réalisation de fresques, aujourd'hui disparues, pour le choeur de l'église Sant' Egidio. Sa carrière l'éloigne ensuite définitivement de Florence. Dans sa ville natale, il réalise le célèbre Baptême du Christ (1440-1445, The National Gallery, Londres) destiné à l'abbaye camaldule San Giovanni Evangelista. Alors que catholiques et orthodoxes s'affrontent au concile oecuménique de FerrareFlorence (1438-1439) -- notamment sur la question du Filioque --, Piero della Francesca réaffirme dans cette oeuvre la primauté de la Trinité, dogme défendu par l'Église d'Occident : la colombe, symbole de l'Esprit Saint, vole ainsi à l'aplomb de la coupe baptismale et du corps du Christ. Peu après cette première réalisation, l'artiste reçoit commande du Polyptyque de la Miséricorde pour la confrérie du même nom (1445-v. 1462, Museo Civico, Sansepolcro). Cette oeuvre, qui l'occupe de nombreuses années, compre...

« Piero della Francesca, la Flagellation du Christ Piero della Francesca, la Flagellation du Christ, v.

1453-1460.

Tempera sur bois, 58,4 × 81,5 cm.

Galleria Nazionale delle Marche, Urbino.Scala/Art Resource, NY En 1445, Piero della Francesca amorce une longue et fructueuse collaboration avec la cour ducale d’Urbino, collaboration marquée par la réalisation de plusieurs tableaux d’importance, dont l’un de ses chefs-d’œuvre, la Flagellation du Christ (v.

1453- 1460, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino).

Réalisée au lendemain de la prise de Constantinople par les Turcs (mai 1453), la peinture évoque, dans la figure du Christ souffrant — archétype de la martyrologie chrétienne —, l’humiliation subie par l’Église chrétienne.

La composition de l’œuvre témoigne de l’intérêt que porte le peintre aux questions de perspective et d’harmonie des proportions ; quant à la manière, elle est influencée par le style flamand — ce qu’atteste la richesse colorée du manteau bleu et or du personnage situé à l’extrême droite de la composition.

Ce goût pour l’esthétique figurative flamande se retrouve dans le Diptyque des ducs d’Urbino, double portrait réalisé pour les noces de Federico da Montefeltro et de Battista Sforza (v.

1467-1470, galerie des Offices, Florence), au revers duquel figurent les triomphes allégoriques des deux époux. Piero della Francesca, la Flagellation du Christ : étude de l'œuvre Piero della Francesca, la Flagellation du Christ, v.

1453-1460.

Tempera sur bois, 58,4 × 81,5 cm.

Galleria Nazionale delle Marche, Urbino.© Microsoft Corporation.

Tous droits réservés. Vers 1449, Piero della Francesca est à Ferrare où il entreprend pour le château de Lionello d’Este la réalisation de fresques, aujourd’hui perdues.

Sa carrière le mène ensuite à Rimini où, en 1451, il exécute pour le Tempio Malatestiano une fresque votive représentant Saint Sigismond et Sigismond Pandolfo Malatesta. 2. 3 L’apogée de la carrière ou l’Histoire de la vraie croix. »

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