Aurélia de Nerval (résumé & analyse)

Aurélia

Entreprise une première fois en 1841-1842, puis reprise à la demande du Dr Blanche, chez lequel il était soigné en 1854, la dernière œuvre de Nerval fut publiée en deux livraisons de la Revue de Paris (1er janvier 1855

et 15 février de la même année) qui encadrent la mort de l’écrivain, trouvé pendu au matin du 26 janvier 1855. Récit initiatique pour certains, autobiographique pour d’autres, Aurélia est d’abord une œuvre de fiction dans laquelle tous les matériaux (livresques, biographiques, etc.) sont savamment organisés autour d’une double quête : celle de la femme aimée — Aurélia — et perdue en raison d’une mystérieuse « faute » du narrateur, celle du pardon qui permettra seul l’union des amants.