BLAISE PASCAL : PREFACE SUR LE TRAITE DU VIDE (Résumé & Analyse)

« Tem s modernes (xvu -xo> de la nature.

Principes de connaissances, elles sont aussi principes du mouvement de la connaissance dans la mesure où, libérant des préjugés, elles stimulent l'innovation, découvrant des phénomènes et des problèmes à expliquer .

Pascal fait ici un véritable plaidoyer pour la méthode expérimentale.

t « L'homme n'est produit que pour l'infinité ...

>> La proposition renvoie à la problématique du progrès des connaissances humaines au cours du temps ; là où les animaux disposent d'un savoir borné, l'instinct, les hommes seuls construisent des sciences correspondant à une approche du réel éclairée par la raison et l'expérience.

Aux vérités révélées de la foi, il faut opposer les vérités laborieusement construites par la raison.

Le progrès indéfini signifie le nécessaire inachèvement des sciences rationnelles ; il s'explique par le fait que « les secrets de la nature sont cachés >>,leur complexité infinie ne saurait se donner à nous que de manière progressive.

Il signifie aussi que chaque génération a vocation à dépasser la précédente en corrigeant ses erreurs, ce qui disqualifie un respect servile pour les théories d'hier, celles >.

Cette historicité de la découverte de la vérité en science ne remet pas pour autant en cause l'éternité du vrai, > >Concepts • autorité :ici le terme renvoie à la crédibilité induite par l'« auteur »d'un l livre, soit, ce qui rend le témoignage digne d'être cru.

Étrangère au travail des sciences rationnelles, la notion s'avère essentielle pour les savoirs historiques et en particulier en théologie, où les auteurs ne sont autres que les Pères de l'Église.

• sauoir rationnel/sauotr historique : Pascal distingue, avant Kant, deux genres de savoirs, selon les facultés qu'ils mobilisent d'abord.

Alors que les premiers, comme les mathématiques ou les sciences expérimentales, exigent qu'un raisonnement établisse une proposition comme vraie, les seconds renseignent sur les faits, comme l'histoire ou la théologie, ils sont déposés dans les livres, et «dépendent seulement de la mémoire».

Mais c'est aussi leur degré d'achèvement qui les sépare.

Si les savoirs rationnels sont voués à des progrès indéfinis, les savoirs historiques sont constitués par les écrits en lesquels ils résident.

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