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fiche de lecture les justes de Camus

Publié le 19/02/2024

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« Les justes de Camus présentation globale de l’œuvre : → Albert Camus ( 1913-1960 ) était un écrivain, philosophe et journaliste français, né en Algérie, qui faisait alors partie de l'Empire français.

Il est surtout connu pour son œuvre philosophique et littéraire marquée par l'absurde, le nihilisme et la quête de sens. Camus a grandi dans un milieu modeste en Algérie et a connu la pauvreté pendant son enfance.

Malgré cela, il a réussi à poursuivre ses études et à s'installer à Paris.

Il a d'abord étudié à l'Université d'Alger, puis à l'Université de Paris (Sorbonne).

Pendant ses années d'études, il s'est impliqué dans le journalisme et la politique. Engagé politiquement, Camus a été associé au mouvement de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Albert Camus a reçu le prix Nobel de littérature en 1957 pour l'ensemble de son œuvre, reconnaissant sa contribution exceptionnelle à la littérature et à la pensée philosophique.

Il est décédé dans un accident de voiture. Son œuvre majeure, "L'Étranger" (1942), est un roman qui explore le thème de l'absurde à travers la vie de Meursault, un homme apathique et détaché de la société.

Il a également écrit des essais philosophiques influents tels que "Le Mythe de Sisyphe" (1942), où il développe sa philosophie de l'absurde, et "L'Homme révolté" (1951), qui traite de la révolte contre l'oppression. → Albert Camus est généralement associé à plusieurs mouvements littéraires et philosophiques, mais deux courants principaux émergent de son travail : l'existentialisme et l'absurde. → "Les Justes" est considérée comme appartenant au genre du théâtre de l'engagement. → Le titre de l'œuvre "Les Justes" soulève immédiatement des questions sur la nature morale des personnages et des actions présentées dans l'œuvre.

Dans le contexte de l'histoire réelle qui a inspiré la pièce, les personnages principaux sont des révolutionnaires socialistes-révolutionnaires russes qui planifient l'assassinat d'un grand-duc.

Le titre peut donc également suggérer que, du point de vue des personnages, leurs actions sont justifiées par des motivations éthiques et révolutionnaires.

L'utilisation du terme "Justes" peut aussi indiquer une certaine ironie ou complexité morale.

Les actions des personnages peuvent être moralement ambiguës, et le titre invite peut-être le lecteur ou le spectateur à réfléchir sur la nature de la justice et de la moralité dans des circonstances exceptionnelles. → La pièce Acte Acte Acte Acte Acte "Les Justes" d'Albert Camus est structurée en cinq actes. I : La Préparation II : La Confrontation III : La Crise IV : Les Conséquences V : L'Épilogue Résumé de la pièce : Prologue : Dora et Annenkov sont sur scène, dans la maison des résistants.

La sonnette de la porte retentit: un coup, ils attendent, puis deux coups successifs. Ceci est un code pour s'assurer que celui qui attend est bien l'un des leurs. Acte I : Le premier acte débute par des retrouvailles: Stepan est de retour parmi le groupe de révolutionnaires, après un séjour au bagne de trois ans.

Le groupe projette d'assassiner le grand-duc Serge, véritable despote qui dirige la ville de Moscou. Stepan semble décidé à agir.

Dora est contente de le revoir, Annenkov quant à lui, l'accueille mais le recadre assez vite, notamment lorsque ce dernier parle de faire sauter tout Moscou. Voinov entre en scène.

Leur plan se dessine peu à peu.

Le groupe est rejoint par Kaliayev qui doit jeter la première bombe et Voinov la seconde.

Stepan veut lancer la bombe à la place de Kaliayev.

Très vite, une opposition d'idéaux et de pensées au sein du groupe se dessine, notamment entre Kaliayev, en qui on reconnaît la pensée d'Albert Camus, et Stepan, plus tranché dans ses idées, plus radical, qui incarne la pensée de Jean-Paul Sartre.

Dora met en garde Kaliayev sur la difficulté de sa mission : c'est un homme qu'il va devoir tuer, et non une idée. Acte II : Le lendemain soir.

Dora et Annenkov observent depuis la fenêtre l'attentat organisé par leur groupe.

Après un laps de temps, Kaliayev revient n'ayant pu jeter de bombes car dans la calèche, se trouvaient des enfants: le neveu et la nièce du grand-duc, Dimitri et Maria Pavlovna.

Kaliayev ne veut pas tuer d'enfants.

Stepan se montre alors sous son vrai visage: furieux de l'échec de la mission, il souligne que par souci de conscience et d'humanité, ils sont désormais responsables de la future mort d'enfants pauvres.D'un commun accord, malgré la colère de Stepan, ils décident de reconduire la mission deux jours plus tard, le grand-duc retournant très certainement au théâtre ce jourlà.

Une seconde chance est ainsi accordée à Kaliayev, qui est à nouveau chargé de lancer la bombe sur le grand-duc. Acte III: Le surlendemain, au même endroit et à la même heure.

Voinov est tendu, et avoue à Annenkov, en privé, qu'il ne pourra pas lancer la bombe car il a peur.

Il décide finalement de quitter le groupe.

Annenkov annonce aux autres qu'il prendra sa place.

Dora et Kaliayev parlent de leur amour, qu'ils ne s'autorisent pas à vivre pleinement tant que leur mission ne sera pas remplie. Dora et Stepan observent l'attentat depuis la fenêtre.

Un rapport plus intime s'instaure entre les deux personnages, ainsi qu'une relative complicité malgré des différences de pensée importantes.

Ils entendent une explosion: Kaliayev a réussi.

La calèche explose, ils ont tué le grand-duc.

Dora explose en larmes, et Stepan se réjouit. Acte IV :Kaliayev est emprisonné et discute avec Foka, un autre prisonnier, en présence d'un gardien.

Lorsque Foka apprend que Kaiayev doit être pendu, le gardien se met à rire et Foka a un mouvement de recul: il explique à Kaliayev que, pour se voir accorder des années de remise de peine, il est chargé de pendre les autres prisonniers.

Skouratov, le directeur du département de police, entre et explique à Kaliayev qu'il a les moyens d'obtenir sa grâce s'il lui livre le nom de ses camarades.

Kaliayev refuse.

La grande-duchesse apparaît à son tour et décrit à Kaliayev le côté humain de son action, les conséquences de la mort de son mari.

Elle souhaite que Kaliayev confesse qu'il a tué un homme. S'ensuit alors un débat d'idéaux, un débat autour de la question de tuer au nom de la justice.

Pour Kaliayev, le meurtre.... »

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