Frank Robert, « Les contretemps de l'aventure européenne », Vingtième Siècle. Revue d'histoire

  Les révolutions de 1989-1991 et la

disparition du terme politique « Europe de l’Est «, intègre dans l’idée Européenne, la totalité de la géographie de l’Europe. 1992-1995 : après 50 ans d’absence la guerre revient sur le continent Européen : en Bosnie. E face à son impuissance est critiquée. L’Europe a-t-elle encore un sens : Alain Finkielkrautj, Pierre Hasner et Véronique NahoumGrappe : 13 mai 1994, lors de la campagne pour les européennes. Ils demandent la démission E. Pour Bernard-Henri Lévy + André Glucksmann : « l’E commence à Sarajevo «.En 1995, c’est donc l’OTAN qui intervient. Pierre Bourdieu transforme la pensée « Tietmayeur « (l’Europe des banques) pour un Welfare state Européen « un état social supranational capable d’obtenir la confiance du peuple seul fondement possible d’une démocratie, inséparable politique et économique. La foi médiéviste de Jacques Le Goff dans l’unité Européenne est animé par sa connaissance savante de l’épaisseur du long terme, qui lui rend évidente la dynamique historique de l’identité Européenne en perpétuel renouvellement exprimé dans une phrase dépouillée et profonde : « L’Europe est ancienne et future à la fois «8. Jean-Baptiste Duroselle veut une Europe politique progressivement9. Il vote non au référendum de 1992 (traité de Maastricht). 6 Olivier de LAPPARENT, « Raymond Aron et l’Europe : 50 ans de réflexions européennes «, Mémoire de Maîtrise, Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne,

1997, p. 89 ; Jean-François SIRINELLI, Deux intellectuels dans le siècle : Sartre et Aron, Paris, fayard, 1995, p. 114. 7 e d Edgard MORIN, Penser l’Europe, 2 édition, Gallimard, 1990, « 2 épilogue : repenser l’Europe, p. 260. Ecrit après les événements de 1989. 8 e Jacques LE GOFF, La vieille Europe et la nôtre, Paris, Seuil, 1994, p. 7. (1 phrase de l’ouvrage). 9 Jean-Baptiste DUROSELLE, L’idée d’Europe dans l’Histoire, Paris, Denoël, 1965, p. 331.