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Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs

Publié le 16/06/2011

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PRÉFACE

 

Classification des sciences :

-          Une science formelle : la logique

-          Des sciences matérielles : la physique ou philosophie naturelle (étudie les lois de la nature) et l’éthique ou philosophie morale (étudie les lois de la liberté)

Philosophie empirique (tire ses concepts de l’expérience) ≠ philosophie pure (qui peut être formelle et s’appelle logique ou tirer ses concepts de l’entendement et s’appelle métaphysique)

La physique et l’éthique ont donc chacune une métaphysique et une partie empirique. La partie empirique de l’éthique s’appelle anthropologie pratique. La métaphysique de l’éthique s’appelle métaphysique des mœurs.

 

Il faut que l’étude de la métaphysique des mœurs précède celle de l’anthropologie pratique.

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« Wolff ne distingue pas les principes de détermination a priori et les principes de détermination empiriques, son concept d’obligation n’est donc pas moral. Une critique de la raison pure pratique n’est pas aussi nécessaire que la critique de la raison pure spéculative parce qu’en moralela raison donne des résultats exacts tandis que dans son usage théorique pur elle aboutit à des illusions.

Ce livre pose lesfondements de la métaphysique des mœurs mais ne correspond donc pas à une critique de la raison pure pratique. Les Fondements de la métaphysique des mœurs sont « la recherche et l’établissement du principe suprême de moralité ». PREMIÈRE SECTION Tous les organes d’un être organisé ont une fin.

Or la fin de la raison ne peut pas être le bonheur de l’être raisonnable (l’instinctserait bien plus efficace).

Sachant que la raison est une puissance pratique (= qui a une influence sur la volonté), on peut doncsupposer que la fin de la raison est de produire une bonne volonté . La bonne volonté est la seule qualité qui soit bonne en soi (ne dépend ni d’autres qualités, ni de conditions extérieures, ni del’aboutissement de ses projets).

Elle rend digne d’être heureux. Une action accomplie par devoir n’est motivée que par la volonté d’accomplir le devoir (= bonne volonté) ; au contraire, une action accomplie conformément au devoir est motivée par des inclinations du sujet. - Seule une action accomplie par devoir est morale . - La valeur de l’action accomplie par devoir réside dans la maxime d’après laquelle elle a été décidée. - La volonté d’agir par devoir répond à un respect pour la loi morale . Comme aucune circonstance, aucune inclination ne peut définir la loi morale , celle-ci ne peut être définie que par son caractère d’universalité . La moralité ne dépend donc pas de l’expérience et elle est accessible à tout homme, puisque ce principe suffit à savoir si uneaction est morale ou non. Il faut cependant une métaphysique des mœurs parce que la morale est souvent corrompue par des maximes suscitées par lesbesoins et les inclinations. DEUXIÈME SECTION Aucun exemple d’une action qui soit accomplie par devoir : on obéit souvent à des inclinations naturelles sans s’en rendrecompte.

On ne peut donc pas fonder le concept du devoir, et donc fonder une science morale sur l’expérience .

La morale ne doit pas s’appuyer sur ce qui « est » mais sur ce qui « doit être », elle a son origine dans la raison.

Un exemple n’est pas àl’origine du concept de moralité, il peut à la rigueur l’illustrer.. »

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