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Les bonnes de Genet

Publié le 07/10/2012

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Ces bonnes représentent un triple intérêt. Il y a un problème qu'il faut dénouer (Fin heureuse = comédie, fin malheureuse = tragédie). Il y a une conscience morale, les bonnes se mettent dans leur peau : Doublement de personnalité. Nous sommes dans une montée de la crise. Les bonnes sont exaspérées de leur désir. Elles désirent être autre que ce qu'elles sont. Elle sont prises entre l'amour et la haine. Elles se livrent à un jeu théâtral, à être « Madame «. On est dans une mise en abyme. Dans chacun des rôles, elles sont prisonnières du regard des autres. Être regardé, c'est être reconnu. Elles ne seront reconnues qu'à travers le crime.   Premier axe : Le jeu t...
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« (L19-21) : L'une demande à l'autre si elle est prête. => ambiguïté, à qui s'adresse la phrase ? (L23-24) : Qui agit ? Qui parle ? => ambiguïté du langage. II- Ambiguïté du jeu théâtral Solange a du mal a entrer dans le jeu puis elle rentre dans le jeu, puis elle en sort. => Ambiguïté du jeu théâtral Ici, c'est un jeu qui semble n'avoir aucune limite.

On ne sait pas quand cela commence, mais on sait quand c'est fini.

L'art contemporain doit choquer, provoquer un éveil.

L'arme de ce pouvoir théâtral, c'est le langage.

Il y a très peu accessoires à part la robe rouge.

C'est le langage qui va créer la différence entre les bonnes et « Madame ».

(L1 à 24 : Claire retrouve le discoure impératif de « Madame » et en face, on a l'humilité de Solange.

L25-44 : Langage de « Madame » Motion des bonnes qui se traduit par des clichets à partir de la ligne 27 « Votre poitrine », « Vos cuisses ». L'émotionnel dans la grossierté « Je vous emmerde » , « Elle va crever » Elle se veut grandiloquente dans ce qu'elle dit , elle sur joue. Jeu de mots : L13à14 => Je suis bonne , je suis belle => Bont2 ? Beauté.. »

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