LES PLAIDEURS DE RACINE (résumé et critique)
Publié le 23/10/2011
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I.ORIGINE. Occasion. Racine, dit-on, composa les Plaideurs à la suite du procès qu'on lui fit au sujet du prieuré d'Epinay ; mais plus probablement ce qui le détermina fut une lecture des Guêpes d'Aristophane. Frappé des bonnes plaisanteries qui s'y rencontraient, il résolut de monter sur le théâtre des Italiens une pièce imitée de l'original grec. Le départ de Scaramouche retarda la réalisation de son dessein. Enfin à la prière de quelques amis qui voulaient « voir si les bons mots d'Aristophane auraient quelque grâce dans notre langue«, il réussit à adapter les Guêpes à la scène française (Préface).

«
nombreuses divergences de détail.
Il y a d'ailleurs dans la
pièce française, à côté de la satire, une int1·igue amow·euse qui
se dénoue par un mariage.
Le m&ite des Plaideurs est dans la
gaieté et dans la finesse des plaisanteries.
II.
ANALYSE.
•· Sujet.
Le sujet est une satire à
l'adresse des gens dupalais ( 1) : Racine se raille de l'avidité
souvent malhonnête
des juges que représente Perrin Dan
din (III,
3); de la sotte manie des plaideurs .comme Chi
canneau et la comtesse de Pimbesche; de l'éloquence bour
souflée et creuse des avocats, gens ignorants et pédants,
personnifiés dans Petit-Jean et l'Intimé (III, 3).
2• Action.
La pièce a trois act es et se passe cc dans une
ville de Bàsse-Normandie », probablement à Caen, sur une
place publique.
1.
Folie de juge, querelle de plaideurs.
Dandin, à force
de
juger, a l'esprit quelque peu bt·ouillé.
Son fils Léandre
est obligé de le faire surveiller
-de près, au grand déplaisir
de Petit-Jean, le portier, qui, nuit et
jour, doit observer le
bonhomme.
Dandin profite
d'un moment d'inadvertance de
son gardien pour sauter par la fenêtre ; on l'arrête sur-le
champ.
Léandre, qui
est accouru au bruit, l'enferme dans
sa maison et songe au
moyen de mener à bonne fin son
amour pour Isabelle, fille d'un voisin, Chicanneau, plai
deur
enragé .
Celui-ci survient bientôt pour parler à Dandin,
son juge.
ll se rencontre à la porte avee la comtesse de Pim
besche, et,
après s'être conté l'un l'autre leurs affaires, ils
se
prennent de querelle.
2.
Signature du cont1 · at.
L'Intimé, déguisé en sergent,
remet à Isabelle un billet de Léandre.
La jeune fille le lit,
puis, apercevant son père,
ell~ feint que r!est un exploit et
Je déchire, à la grande joie de Chicanneau qui reconnait son
sang en elle :
Comment ! c'est un exploit que ma fille lisait ! Ah ! tu seras un jour l'honneur de ta famille ! Tu défendras ton bien.
Viens mon sang, viens, ma fille.
Va, je t'ach èterai le Praticien fmnçais (sc.
3).
li) Sujet traité par Rabelais, Boileau ct La Fontaine (!'Huitre et les Plaideur1), re pri s plus tarti par La Bruyère (De quelques usages) • ..
»
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