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L'Etranger D'Albert CAMUS

Publié le 22/02/2012

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Meursault est un homme calme, indifférent, un homme qui vit en détail. Il travaille dans un bureau, déjeune tous les jours chez Céleste et peut passer un dimanche entier à regarder par la fenêtre la vie tranquille d'Alger. Il ne participe à rien. Il écoute. Il répond, et c'est tout. Sa mère meurt à l'hospice. Il assiste à l'enterrement. Le lendemain, il rencontre Marie avec laquelle il se baigne et fait l'amour. Raymond, son voisin, les invite à pique-niquer sur une plage avec un autre couple. Trois Arabes cherchent à régler un compte avec Raymond. Bagarre. L'un d'eux est surpris solitairement par Meursault. Il sort un couteau. La lame brille au soleil. Meursault, qui a par hasard sur lui le revolver de Raymond, tire, aveuglé par la lumière : "Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur." ?
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« MEURSAULT [ Pourquoi il est célèbre Meursault est le héros de L'Etranger, roman d'Albert Camus qui consacra en 1942 la place de l'absurde dans la littérature française.

Personnage renfermé et taciturne, vivant en marge de la société, incapable d'affectivité, Meursault assiste comme de l'extérieur à tout ce qui lui arrive, y compris son jugement et sa condamnation à mort.

C'est un person­ nage tragique par la conscience qu'il acquiert de l'inutilité de ses actes et de sa vie.

Rédigé dans un style neutre et dépouillé, L'Etranger eut un immense succès et exerça sur la jeunesse de l'après-guerre une grande influence.

[ L'histo~re «Aujourd'hui, maman est morte.

Ou peut-être hier, je ne sais pas.» C'est par ce constat exempt de toute émotion que s'ouvre la confession de Meursault, ou plutôt le récit au jour le jour de ses derniers mois.

Meursault est «étranger» aux autres hommes dans la mesure où il semble n'avoir aucune affectivité.

Il vit dans un monde de sensations, d'où toute réflexion paraît absente.

Son existence, dans la ville d'Alger, est une succession 'd'instants, qu'il observe avec un intérêt détaché.

Il n'a que des perceptions immédiates: un paysage, un éclat de soleil, un geste ou un cri ...

et se laisse mener par elles à des actions sans suite et sans valeur.

Il se contente de réagir, sans partici­ per au monde ni prendre de décision véritable.. »

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