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MAKURA-NO-SOSHI [Notes de chevet].

Publié le 03/09/2015

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MAKURA-NO-SOSHI [Notes de chevet].

 

Œuvre qui appartient à la littérature classique japonaise, et qui se compose de 157 chapitres. Elle fut écrite par Sei Shônagon, dame d’honneur de Fujiwara Sadako (977-1000), femme de l’empereur Ichijô (987-1011). C’est une sorte de recueil, un journal intime dépourvu de toute chronologie, et qui n'était pas destiné à être publié. Ce genre de littérature, assez en honneur chez les Japonais, était appelé « zui-hitsu «, c’est-à-dire : « au fil de la plume «. Le Makura-no-sôshi est le chef-d’œuvre du genre. L’amour y prend une importance excessive, du fait qu’il représente une sorte de trêve, un moyen de réparer les ravages causés par les contraintes et même la tyrannie de l’étiquette, sous le joug de laquelle reste ployée toute la vie intérieure et extérieure d’un Japonais. Le Makuramo-sôshi est l’œuvre d’un être original, allègre et porté aux confidences. Fort sensible aux changements qui se produisent dans la Nature, il semble que Sei Shônagon ne néglige cependant aucune occasion de se divertir, en observant et en rapportant d’une manière spirituelle tout ce qu’elle voit. Elle note les ridicules avec une malice extrême. Il arrive qu’elle fasse, par jeu, une sorte d’index où sont consignés les noms des lieux, des fêtes, des saisons, des montagnes, des fleuves, des

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