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Paul FÉVAL : Le Bossu

Publié le 22/09/2012

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Au début du XIXe siècle, malgré son grand rôle politique, la presse demeure, en raison de son prix élevé, un privilège de gens riches. Ce n 'est qu'en 1836 qu'Émile de Girardin lance la presse à grand tirage ; il exploite de manière plus rationnelle les placards publicitaires - ce qui permet de baisser le prix des abonnements - et il développe l'usage des feuilletons. Ceux-ci, placés au " rez-de-chaussée" des feuilles de journaux, remplacent les articles de critique littéraire. Dès lors, le feuilleton s'adresse au grand public. Aussi a-t-on vite assimilé " romanfeuilleton" à "roman populaire", bien que cela fût inexact puisque des auteurs comme Balzac ou Théophile Gautier avaient également publié des feuilletons.

« Pm·u·ait deN.

F ouquet (d éta il ), S.

B ourdon Photo Roger Vio llet Paul Féval est un r o man cier popu la ire e r un aur eur drama­ riqu e fra nçai s (181 7- 18 8 7 ).

Apr ès avo ir effec tué plu sie urs m éti ers, il déb ut a à la Revue d e Paris er se fir conna Ître du p ublic par so n pre­ mie r r oman , L e L o up blanc , d o nt Je c adr e est la Bre ­ r a g ne, so n pays d 'ori gine .

P.

Féval Le livre La trahison d'un "frère " 1 699.

Tro is Phili ppe n o us sont prése ntés : Philipp e d e Gon zague, d'Orl éan s, de Nev e r s.

D 'éga le no blesse, ils se vo ue nt une a miti é deve nue lége nda ir e.

Hélas , Gon zague es t, e n fait , un fé lon qui ne so nge qu'à s 'appropri er l 'imm ense fortun e d e s on ilJu stTe c ou s in, le du c de Neve r s.

De plu s, celui- ci disp a­ ru, i l pourrait préte ndr e à la m a in d'Aur ore de C ay lu s, deve nue l 'é pou se de N eve rs à la s uite d'un ma riage secre t.

D e cette union est née une a utre A uror e, alo rs âgée de deu x a n s.

Ce soir d e se ptembr e 16 9 9, Neve rs doit se battr e e n du el contr e le c he­ va lie r d e Laga rdère dan s les fossés du ch ât eau du marqui s de Cay lus, une fo rt eresse iso lée et impr en a ble ...

C 'es t l 'occas io n r ê v ée po ur Gonzag ue de mettr e à exécuti on ses s ombr es des ­ se ins.

Il d ép êc he do nc v ing t sp ad ass ins deva nt assass iner le du c s i ce lui- ci n e s ucco mba it pas sous les coups de La gard ère, une d es plu s fines la m es du roy aum e.

Mais ce lui- ci d écou vre l' infâ­ m e co mpl o t.

Révo lté, il se ran ge au x c ôtés de Neve r s.

Il ne par­ v ie nt pas à le sa uve r et s'éc h app e, la pe tit e A uro re dan s les bras , l e mour ant l'aya nt fait jur er d e le ve nger et de re ndr e à A urore sa fo rtun e et so n n om .

Dix-huit an s passe nt, e t L aga rdère re ntr e e n Fr an ce , déte rmin é à accomplir son se rm ent .

De sa j e unesse ave ntur euse , il garde le po uvo ir dè se désosse r.

Transf01m é e n b oss u, il s'intr odu it ch ez Gonzag ue ...

Un roman de cape et d'épée L e Bossu app a rtient ne tt em en t a u ge nre "ro m an d e ca pe et d 'é p ée" .

L 'a ut eur res titu e parfa item ent l'a tm osph ère du XVIII e sièc le .

C e f ut la g rand e épo qu e de ces salon s qui furent l es an cêtres de nos cas inos.

Paul Féva l dép e int très bie n au ss i l 'es pèce de ve nt de folie qui souffl a sur le s P ari sie n s à l'é po qu e de Law , ce banqui er écossa is qui mit en cir c ulation les pre miers bill ets et...

ruina bien d es inc onsc ie nts ! C'es t au ss i l e ro m an d e la ré d em p tion d'un ho mm e.

L aga rdè re , a u déb ut du livre , es t prése nté co mm e auss i b eau et co urage ux qu'il es t lége r et inco nsta nt .

Po ur 1 'am our de sa pupill e, ce brave e nt re les braves dev ie nt pres qu e un saint qu'a uc un sac rifice ne fait rec uler.

Il es t au jourd ' hui deve nu lége nda ir e, to ut comm e ses deux m aîtres d'a 1 me s, les so udards C aca rdasse et P asse po il.. »

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