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PSYCHOLOGIE DU POINT DE VUE EMPIRIQUE Franz Brentano (résumé & analyse)

Publié le 29/09/2015

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PSYCHOLOGIE DU POINT DE VUE EMPIRIQUE

 

 

 

Cet ouvrage du philosophe allemand Franz Brentano (1838-1917) fut publié en 1864, à Leipzig ; traduit en français en 1943. Une nouvelle édition, publiée de 1924 à 1928, contient, outre la Psychologie du point de vue empirique, une Classification des phénomènes psychiques (1911), un «appendice» (1911) et des suppléments posthumes à la Classification, ainsi que des morceaux de diverses dates rassemblés sous le titre de « Conscience sensible et poétique ». Cette Psychologie est restée inachevée. En fait, la Classification de 1911, avec ses importants appendices, est restée le dernier état d’un livre qui, d’après l'avant-propos de la première édition, devait comporter cinq volumes. Cet inachèvement semble lié à la prise de conscience, par Fauteur, d’un dépassement nécessaire du plan primitif de son ouvrage ; celui-ci, en effet, fait songer, dans ses premiers chapitres, à un traité scolaire passablement vieilli ; il importe de ne point oublier que ces pages furent écrites avant 1874 et que les discussions de Mill, de Bain, de Lotze offraient alors un intérêt plus actuel qu’en un temps qui a déjà dépassé James, Freud et Bergson. Les thèses soutenues par Brentano pour son « habilitatio » devant l’Université de Wurtz-bourg affirmaient, dès 1866, que « la vraie méthode de la philosophie ne peut être que celle des sciences de la nature » ; affirmation qui donne tout son sens à la psychologie, considérée comme coextensive à la philosophie même, comme contenant par conséquent ou fondant du moins tous les éléments positifs de la logique, de la métaphysique, voire de la théologie. Thèse assurément fort simplifiée et qui ne prête pas seulement à des critiques chronologiques. Néanmoins, tel celui d’un Aristote moderne, le rôle de Brentano devait être, en face de toutes les formes « découragées » et « décourageantes » du pragmatisme et de l’illuminisme, de rendre au savoir théorique et désintéressé un primat tout aussi compromis par la « synthèse subjective » de Comte que par les * postulats moraux » de Kant.

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