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Romans et nouvelles - Stendhal

Publié le 05/04/2013

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stendhal

Neuf récits fort divers de Stendhal qui sont autant de narrations sur le thème des amours impossibles.

Dans Romans et nouvelles, Stendhal fait allusion à la vie politique de son époque ; attaché à la personne de l'Empereur, plutôt libéral, Stendhal détestait le régime de la Restauration et son cortège de banquiers et de marchands.

stendhal

« « Se tr ouvant élevé hors de son horizon de duc, son œil charmé découvre un h or izon immense, gai, nouveau.

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Plan du dénouement du Ro se et le vert AMOUR Avec les ménagements féminins conve­ nables, Mina dit au duc : - Tenez, qu'il ne soit jamais question d'amour ni de mariage entre nous etje me sens disposée à être votre amie.

Le duc trouva cela piquant; en venant sou­ vent chez Mina il cessera d'être persécuté par sa mère (qui songe beaucoup aux sept millions de Mina).

(Dans la scène avec l'abbé: « Voilà quatre mariages que ma mère manque, j'en suis excédé, s'il faut parler net.

») Il vient chez Mina.

Elle lui dit : - Vous gardez trop le silence dès qu'il y a quatre personnes dans le salon.

Parlez ...

Elle pique Léon en lui disant : « Les momies d'Égypte ont une enveloppe de bois de fi­ guier épaisse de deux pouces.

Tel est le duché pour vous, et peu à peu l'enveloppe s'est unie à la chair et votre cœur commence à être lignifié.

» Le duc se met à parler, d'abord mal, puis bien, puis très bien ...

Se trouvant élevé hors de son horizon de duc, son œil charmé dé­ couvre un horizon immense, gai, nouveau.

Sa joie.

Il devient un autre être.

- Vous avezfait ma méta­ morphose, dit-il à Mina.

Le Rose et le vert Caché dans un coffre, don Fernando retrouve, aprè s deu x ans d'exil, I nès, qu'on a mariée de force Le bruit si faible de ce petit jet d'eau faisait tres­ saillir don Fernando qui avait donné vingt preuves dans sa vie de la plus au­ dacieuse bravoure.

Il était loin de trouver dans la chambre d'Inès ce bonheur parfait qu'il avait rêvé si souvent à Majorque, en pen­ sant aux moyens de s'y introduire.

Exilé, malheureux, séparé des siens, un amour passionné, et rendu presque fou par la durée et l'uniformité du malheur, formait tout le caractère de don Fernando.

Le Coffre et la revenant Lié ven , officier français, s'éprend d'une jeune Espagnole amoureuse d'un autre A cet endroit de son récit, dofia Léonor rou­ git beaucoup.

Liéven était ptlle et désespéré.

Chacune des paroles de Léonor lui perçait le cœur, et cependant( ...

), chacune des ces paroles redoublait l'amour qui l'enflammait.

Hors de lui, il prit la main de doiia Léonor, qui ne la retira pas.

« Quelle bassesse à moi, se dit Liéven, de jouir de cette main, tandis qu 'ouvertement Léonor me parle de son amour pour un autre ! C'est par mépris ou distraction qu'elle me la laisse, et je suis le moins déli­ cat des hommes.

» Le Philtre « Il était loin de trouver d ans la chambre d'Inès ce bonheur parfait qu'il avait si souvent rêvé ••• ,.

NOTES DE L'ÉDITEUR « Il [Stendhal] trouve plus facilement les protagonistes de ses récits que !;action dans laquelle il les doit engager.

On a souvent répété qu'il manquait d'imagination.

Il faut toutefois s'entendre sur ce singulier grief.

Est-ce donc manquer d'imagination que de pouvoir, en des centaines de pages, avec la patience et la minutie qu'on lui voit, énumérer les plus subtiles raisons d'agir de ses héros et découvrir les plus secrets replis de leur cœur ? Reconnaissons seulement qu'il n'invente pas d'ordinaire ses sujets, et qu'il préfère reprendre au hasard de ses lectures les thèmes généraux de ses livres et les emprunter, par exemple, à quelque vieille chronique ou à la Gazette des tribunaux.

Son originalité propre consiste alors à développer la plus mince anecdote, à rendre plausible le fait divers le plus exceptionnel chez l'auteur de La Chartreuse.

Là, sans préparations ou presque, le lecteur est saisi par l'action elle-même, et le tragique le frappe · exceptionnel.

» Henri Martineau, préface, Gallimard, 1948.

« Il faut mettre à part Le Coffre et Le Philtre qui sont des nouvelles, genre d'autant plus qu'il est moins attendu.

Mais à peu près tous les autres récits du présent recueil sont d'une tout autre nature, et ne montrent plus qu'exceptionnellement dans leur lecture ce raccourci qui est encore une des qualités maîtresses les plus indispensables de la nouvelle.

» Henri Martineau, ibid.

1 Goldner I Sipa-lcono 2 dessin de R.

Tôpffer, éd.

de 1' Agora, Genhe, 1985 3 dessin de F.

Preller, Traum und Wahreit Deutsche Romantik, Kunstmuseum Bern, 1985 4 peinture de G.

F.

Kersting.

Die deutsche Romantik, Du Mont Buchverlag, Cologne.

1979 STENDHAL 09. »

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