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SERMONS ET PANÉGYRIQUES DE BOSSUET

Publié le 24/10/2011

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bossuet

1. ORIGINE. Trois périodes. Les sermons de Metz appartiennent à la période de formation: à côté de grandes beautes, on trouve des fautes de goût, des latinismes et trop de théologie ; on rounait appliquer à la parole de Bossuet la comparaison qu'i établit entre l'éloquence de saint Paul et « un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu'il avait acquise aux montagnes d'où il tire son origine....

bossuet

« le carême à la cour, à Saint-Germain: il donne le sermon sur l'ambition.

3• Peu de sermons ont été écrits dans la période de Meaux.

2• Editions.

En chai re Bossuet ne s'astreignait servile­ ment rii aux naroles, ni aux tours de l'expression, ni aux fi­ gures du sermon, s'il était écrit: ses manuscrits ne sont qu'un faible vestige de ses discours : ils ne nous donnent ni le dé­ bit, ni même la sténographie (1 ): Il est difficile de rétablir le texte exact, à cause des retouches et des variantes : Bossuet, par modestie, ne publia que le sermon sur l'unit é de l'Eglise (manifeste politique, acte plutôt que discpms) et les six der­ nières ' oraisons funèbres (par déférence aux désirs de la fa­ I}lllle).

Ses' ma.

n].I.SCrits f.

Qrent rec .ueillis pour la plupart par .

son neyeq, Boss!.let, évêque de Troyes en 1710, emportés à TJ:OYIJS; prMes, dls;;;émines, puis retrouvés en grande partie par le periéQ'il!tiQ !lPm Defpris (éditipn 1772, 1i78, 5 vol.).

Ce- 1Jli-f:i ieéueïllit les JTlanusj:rits (pt·ès de 200 : pas un sermon complet n'a été ajo4té depuis), les mit en ord1·e (malgré la dif­ ficulté qu'il y l).vait de lire ce qui était presque indéchiffrable, les abréviations, les surcharges, de classer les feuill es volantes, les retpuj:hes, les variantes) avec scrupule (l'ab hé Maury voulait q4'on fil ùn triag~, un choix).

et ~n j.oignant les lrimbeaux mal assortis ~ ..:.:...

L'~bP,é Vaillant :t,>r()posa ( 1851) de faire pour Bos­ suet à J!eU près ce qUe f'augere avait fait pour Pascal (f844), c'est -à-aire !J.e rétablir le texte exact et l'ordre chronologique (d'après l~ l~pgpe,le~ aJlusiops historiqu~s, l'ecriture).

La?liat, H!62-1865 (edtlwn Vtves}, essaya de restituer d.ans leur mté" gr.ité des séfmons q!.le Deforis avait réunis: ses modifications fp!'ent malhpurepsès et ii}COmpl~tes.

Gandar (1867) et Gazier 0882) !lormerent {pow quelques se~mons) la première des él!itio:qs s~vi!,ntes.

L'éditiqn JI!-p~us critique et la plus complète est f:fllle M I'lj-l)bé Leb~rq (1890).

' , JJ.

4NA~YSE.

:Qans ses sermons, Bossuet suit la mé­ thode rlgo~~é .usè · ën m;age au xvn• siècle.

Tout sermon so­ lennel comportait alors un double exorde: l'avant-propos ét~it UI}~ VH!-'l4'e~semble sur le discours et avait une portée générale, le second exor.de j:ontenait l'exposition raisonnée du sqj~t; Bossu,et attache une grande importance à l'avant- (1) Des br quillons e t des ratures de Bossuet il ne faut donc pas conclure qu'il réci­ tait ses sermons .

Ses rédaction s.

n'étaie~t qu'un plan propre à guider son inspiration: s'il' s'é~ait a~tfeint à suivre son IQ.ânuscrit, · « soit action aurait langui et son discours se'serail énervé »: ce sont ses ·propres expressions.

Il applique àirisi d'avanc e la doc­ trine de Fénelon et de La Bruyèrè ; qui est « de se livrer, après ùne certain~ .

prépàr~~ lion, à son génie et au mouvement.

qu'un grand sujet peut inspirer >,. »

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