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STENDHAL : La Chartreuse de Parme

Publié le 25/09/2012

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stendhal

 

C'est le livre de la cinquantaine de Stendhal. Il enferme toutes ses expériences, les anciennes et récentes. La mort s'annonçait prochaine, et il voulait passionnément ressaisir tout son passé, le paysage moral et intellectuel, les choses qu'il avait le plus aimées, les spectacles et les paysages préférés, ses grandes émotions, les rêves qu'il avait réalisés et ceux, nombreux, qui avaient dû mourir étouffés, ou même qui n'étaient pas parvenus jusqu'à la claire conscience. Richesse fébrile de la vision, hâte fiévreuse à la saisir.

 

stendhal

« PhotoB.N.

La Chartreuse de Parme (novembre­ décembre 1838) fut écrite avec une rapi­ dité étonnante : sept semaines suffirent à Stendhal pour rédi­ ger ce roman.

La Chartreuse de Parme est le dernier grand roman de Stendhal ; l'auteur a alors cinquante-qua­ tre ans.

Il continuera d 'annoter /'ouvrage jusqu'à sa mort.

Cependant La Char­ treu se est un véri­ table "hymne à la vie " (Pierre Mar­ tino).

Photo D.R .

Le livre De Waterloo ...

L e jeune Fabrice del Dongo, né d'une noble famille mila­ naise embrasse la cause napoléonienne et se joint aux troupes de l'Empereur à Waterloo.

ll arrive trop tard et doit son retour en Italie et sa liberté aux bons soins de sa tante .

Celle-ci devient l'étoile de la petite cour de Parme : aimée du prince, maîtresse du premier ministre, le comte Mosca, elle est la femme du vieux Sanseverina.

La duchesse protège le jeune Fabrice : ses études finies, il devient Monsignore, répondant ainsi à l'ambition de sa tante.

Mais Fabrice mène une vie tumultueuse : il s'est épris d'une actrice de Milan , Marietta.

Provoqué par son rival, il se bat en duel et le tue.

...

à la chartreuse de Parme M algré l'entremise de sa tante, Fabrice est condamné à douze ans de forteresse par le prince de Parme .

De sa cellule, Fabrice aperçoit la fille du gouverneur de la forteresse, Clé lia, dont il s'éprend immédiatement.

La jeune fille finit par répondre à so n amour, et les deux amants communiquent par d 'ingénieux stratagèmes.

La Sanseverina , aidée de Clélia , orga­ nise l'évasion de Fabrice .

Celui-ci a tôt fait de regretter sa cel­ lule et se présente de lui-même à la forteresse ! Mais la duches­ se obtient la libération de Fabrice, lequel échappe de peu à une tentative d 'empoisonnement ourdie par les ennemis de sa tante à la cour.

Clélia, de son côté, prise de remord s, accepte d'épou­ ser le seigneur que son père lui a choisi pour mari.

Les mois passent.

Fabrice est devenu célèbre pour ses prêches .

A la foule toujours nombreuse qui vient l'écouter, Clélia se joint un jour et succombe de nouveau au charme de Fabrice.

Celui-ci l'aime toujours autant.

Mais leur nouvelle liaison s'achève dans le drame : l'enfant de leur amour meurt, Clé lia s'éteint aussi dans le remords.

Fabrice se retire dans la chartreuse de Parme.

Si les intrigues de la cour de Parme valent par la vérité de l'analyse, qui évoque bien d'autres milieux politique ...

, le charme du roman et sa valeur résident surtout dans la douceur du ton, dans l 'ind ulgen ce amusée du romancier à la fin de sa vie envers sa créature, dont la vie aventureuse est une quête du bonheur .. »

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