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« Vipère au poing » d'Hervé Bazin (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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De son vrai nom Jean-Pierre Hervé-Bazin, il est né à Angers. Les Bazin, fixés depuis un temps immémorial à Sergé en Anjou n'appartiennent pas seulement à la littérature par René Bazin, grand-oncle d'Hervé : le grand-père de l'auteur d'Au nom du fils, Ferdinand J.-H. Bazin, a publié Monarchie selon la charte et de nombreux ouvrages pour la jeunesse, sous le nom de Charles Saint-Martin. Sa jeunesse difficile et souvent orageuse s'apaise après la guerre. Avec un groupe d'amis, il fonde la revue La Coquille, collabore à L'Écho de Paris, publie des articles et des poèmes, dont Jour qui obtient le Prix Apollinaire en 1947. L'année suivante, il publie Vipère au poing qui est immédiatement un succès considérable en librairie. En 1949, c'est La Tête contre les murs (qui sera porté à l'écran), en 1950, La Mort du petit cheval, nouveau best-seller. 1951, un recueil de nouvelles Le Bureau des mariages ; 1952, Lève-toi et marche ; 1953, un recueil de chroniques et de poèmes, Humeurs, puis un nouveau roman L'Huile sur le feu. Proclamé à la suite d'un référendum dans les années 50 le " meilleur romancier des dix dernières années ", Hervé Bazin tient le feuilleton critique de L'Information et publie, en 1956, Qui j'ose aimer, roman audacieux sur l'inceste. Ce nouveau succès lui fait recevoir en 1957 le Grand Prix Littéraire de Monaco et décide de son élection à l'Académie Goncourt (1958), dont il devient le président en 1973. Évoquant son héros le père de Au Nom du fils (1960), il a écrit : " Écrire un à un, arracher tous les masques. Et j'ai encore quelques peaux de ce genre à faire sauter. " Ces révoltes contre toute forme d'autorité apparaissent effectivement dans Le Cri de la chouette (1972) et dans le célèbre Madame Ex (1975). Il poursuit sa carrière littéraire en cultivant l'art de l'ironie : L'Église verte (1981), Le Démon de minuit (1988) et L'École des pères (1991).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Folcoche 1948 Hervé Bazin Profil : Mère indigne De son vrai nom Jean­ Pierre Hervé-Bazin, le futur écrivain, petit­ neveu d'un académicien , naît le 1 7 avril 1911 à Angers .

Après des études chaotiques , quelques boulots excentriques dont marchand ambu­ lant , il devient journa­ liste, critique littéraire, et obtient en 194 7le prix Apollinaire pour son re­ cueil de poés ie Jour .

Mais c'est Vipère au poing qui , en 1948, le propulse sur la scène lit­ téraire .

Auteur d'une trentaine de livres, tra­ duits dans près de qua­ rante langues, membre puis président de l'Aca­ démie Goncourt, récom­ pensé par le prix Lénine en 1980, ce père de sept enfants, marié à quatre reprises, meurt le 17 fé­ vrier 1996.

• Âgée, à la.

même époque, de trente -cinq a.ns, ma.da.me mère avait d1x a.ns de moins que son mari et deux centimètres de plus.

Née Pluv1- gnec, je vous le rappelle, de cette riche, mais récente maison Pluvignec, elle était devenue totalement Rezeau et ne manquait pas d'allure.

On m'avait dit cent fois qu'elle avait été belle .

Je vous autorise à le croire, malgré ses grandes oreilles, ses cheveux secs, sa bouche serrée et ce bas de visage agressif qui faisait dire à Frédie, to~ours fertile en mots : Dès qu'elle ouvre la.

bouche, j'ai l'impression de recevoir un coup de pied au cul .

Ce n'est pas étonnant avec ce menton de galoche.

• Vipère a.u poing, éd.

Grasset Folcoche, c'est le cauchemar des enfants.

Sur­ nommée ainsi par ses fils, qui ont associé les deux mots. »

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