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Vivant Denon «Voyage dans la Basse et Haute—Egypte»

Publié le 09/01/2015

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Horreurs de la guerre, grandeur de l'Égypte M ais c'est la guerre, et pendant que Vivant De¬non travaille, les hommes au¬tour de lui se battent et meu¬rent. Le coeur lourd, le dessi¬nateur évoquera les combats dans son Voyage : « Tandis que je m'afflige sur les vain¬cus, sur les vainqueurs, je vois frapper la mort autour de moi ; c'est toujours sa faux que je rencontre partout : hier j'étais avec des guerriers dont j'estimais la loyauté, dont j'admirais la bravoure brillante, aujourd'hui j'ac-compagne leur convoi ; de-main j'abandonnerai leurs restes sur une terre étrangère qui ne peut plus être que fu-neste pour moi. » Reporter de guerre avant l'heure, Vivant Denon est té-moin de scènes barbares : avant de mourir, un soldat égorge un Mamelouk à l'ago-nie ; un autre, atteint par les balles de l'ennemi, est brûlé vif par ses propres cartouches qui s'enflamment (« il n'a dé¬jà plus de forme et cependant C'est avec l'expédition d'Égypte que Domini¬que Vivant Denon arri¬ve au pays du Nil, mais c'est sans le corps des savants qu'il va décou¬vrir les merveilles de la Haute-Égypte. Accom¬pagnant la division De¬saix à la poursuite des Mamelouks, le dessina¬teur, ébloui par l'archi¬tecture pharaonique, va travailler sans relâche malgré les rigueurs de la vie militaire.
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« rejoindre Desaix.

Le général en chef la lui accorde, et voilà notre aventurier en route pour Beni Souef, où il retrou­ ve les troupes françaises.

On est à la fin novembre 1798, et Vivant Denon va commencer la formidable moisson de no­ tes, de dessins et de relevés qui, à son retour à Paris, cons­ tituera le Voyage dans la Bas­ se et la Haut-Égypte, pendant les campagnes du général Bo­ naparte, ouvrage qui connaî- tra un succès considérable dans toute l'Europe.

Ses déplacements étant con­ ditionnés par ceux de l'ar­ mée, il ne peut s'attarder comme il le souhaiterait sur les sites archéologiques, doit parfois séjourner longue­ ment dans des lieux sans inté­ rêt et, toujours, finir ses des­ sins à la hâte -« dessins que j'ai faits le plus souvent sur mon genou, ou debout, ou même à cheval : je n'ai jamais pu en terminer un seul à ma volonté, puisque pendant toute une année je n'ai pas trouvé une seule fois une ta­ ble assez bien dressée pour y poser une règle.

» Il s'entend bien avec les géné­ raux Belliard et Desaix, et les. »

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