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Fiche de révision : DESCARTES ET LE CARTÉSIANISME

Publié le 14/06/2011

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I. — VIE. René DESCARTES naquit en 1596. Il fit ses études secondaires au collège des Jésuites de la Flèche, puis son droit à Poitiers. En 1618, il s'engagea dans le métier des armes. Il était en Allemagne lorsque, en la nuit décisive du 10 novembre 1619, il « découvrit les fondements d'une science admirable à savoir sa « méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences « (titre du Discours de la Méthode). Puis il se mit à voyager jusqu'en 1628. Il se retira alors en Hollande pour y chercher la solitude. C'est là qu'il publia tous ses ouvrages; les principaux sont : le Discours de la Méthode (1637), premier ouvrage philosophique en français, les Meditationes de prima philosophia (1641) et les Principia philosophiae (1644). En 1649, il se rendit en Suède pour initier la reine Christine à la philosophie. Il y mourut d'une fluxion de poitrine en 1656.

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« n'a donc pu nous donner des facultés trompeuses, et voilà pourquoi ce que celles-ci atteignent directement, c'est-à-dire les idées claires et distinctes, sont toutes vraies.On a fait à DESCARTES un reproche de cercle vicieux : il fonde l'existence de Dieu sur l'évidence du cogito; ilgarantit la valeur de cette évidence par l'existence de Dieu.

DESCARTES a répondu que la véracité de Dieu ne sertpas à garantir la vérité d'une idée claire et distincte au moment où nous en avons l'intuition, mais qu'elle garantit laconstance de l'évidence à travers le temps. V.

- LA MATIÈRE.Nous avons, au sujet de la matière, une seule idée claire et distincte : c'est celle de l'étendue à trois dimensionsdes géomètres.

L'étendue est donc l'essence de la matière comme la pensée est l'essence de l'esprit.Mais cette étendue existe-t-elle ? Je ne pouvais pas douter de la réalité de la pensée, parce que celle-ci m'étaitdonnée directement, mais je puis douter de la réalité de la matière, qui ne m'est donnée que par l'intermédiaire dessens.

Toutefois, je puis considérer que c'est par nature que mes sens me donnent la matière; or, Dieu se doit, étantvérace, de ne pas nous donner une inclination naturelle qui nous abuse.

Donc le monde des corps existe.Pour DESCARTES, la notion d'étendue implique celle de relations qui peuvent être établies dans l'étendue, ou figures,et de relations variables, ou mouvements.

« Donnez-moi l'étendue et le mouvement, et je construirai le monde », luiPaît-on dire.

De ce que les corps ne sont qu'étendue (et non pas force), il faut conclure qu'ils sont mus plutôt qu'ilsne se meuvent: d'où les principes de l'inertie et de la conservation de la quantité de mouvement.

De là, DESCARTEStire a priori toute la mécanique, à laquelle se réduit toute la physique.Puisque l'essence de l'âme est la pensée, et l'essence du corps l'étendue, l'âme et le corps sont radicalementdifférents; par suite, il ne peut y avoir entre eux d'influx réciproque.

Voilà pourquoi DESCARTES dénie touteimmatérialité aux animaux : il en fait des automates, des machines plus compliquées que les autres.Cependant, chez l'homme, qui est à la fois pensée et étendue, l'accord de l'âme et du corps est un fait.

DESCARTESen est embarrassé.

Il l'explique par l'intermédiaire des esprits animaux, vapeur très subtile dont le siège est dans laglande pinéale.

Il écrit aussi : u C'est Dieu qui a disposé toutes les autres choses qui sont hors de nous pour faireque tels ou tels objets se présentassent à nos sens en tel ou tel temps; à l'occasion desquels il a su que notre librearbitre nous déterminait à telle ou telle chose.

u C'est le germe des causes occasionnelles de MALEBRANCHE et del'harmonie préétablie de LEIBNIZ.. »

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