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LES TECHNOLOGIES DE L'ENVIRONNEMENT (Sciences et Techniques)

Publié le 22/02/2012

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Le concept de «technologie de l'environnement» est difficile à définir. Il s'agit d'une approche connue sous le vocable de technologies «no regrets» (en français : «sans regrets»). Suivant le même critère - celui selon lequel chaque solution en facilite une autre, créant une succession de changements - la lutte contre les pluies acides élimine l'un des principaux obstacles au développement de bois et de forêts, servant aussi à lutter contre le réchauffement global. Cet accroissement important de la population est incompatible avec la persistance d'un modèle de développement fondé sur l'exploitation des ressources naturelles qui pollue les milieux terrestre, marin et atmosphérique.

« liés à l'échelle d'utilisation, et l'une des principales fonctions des évaluations de l'impact est précisémentl'évaluation de la limite au-delà de laquelle le recours à des technologies données n'est pas compatible avec ledéveloppement soutenable.

Une technologie apparemment sans danger pour l'environnement, étant utilisée surune petite échelle et pour une période de temps limitée, pourrait ne plus l'être si ces conditions changent.

Enmême temps, une technologie valable dans un certain lieu pourrait ne pas l'être autant dans un autre lieu. Parmi les technologies de l'environnement, on peut identifier trois catégories : 1.

Processus et matériaux développés pour neutraliser les effets dangereux pour l'environnement d'une activitédonnée, sans nécessairement en modifier le processus original : technologies comme la désulfuration des gaz,le pot catalytique pour les voitures, le traitement des eaux.

Ces remèdes sont appelés aussi « end-of-the-pipe » (littéralement « bout du tunnel ») car ils n'interviennent qu'à la fin du processus, lorsque les agents polluants ontdéjà été créés. 2.

Modifications de processus, y compris l'introduction de nouvelles techniques de contrôle et de monitorage, oubien des changements de matériaux dans les technologies existantes pour éliminer ou minimiser leur impact surl'environnement : par exemple, la récupération de chaleur des déchets, ou les technologies de co-générationdans l'industrie énergétique. 3.

Technologies nouvelles et traditionnelles expressément valables d'un point de vue environnemental : l'énergiesolaire, l'énergie éolienne ou même les transformations industrielles fondées sur les biotechnologies. En général, les technologies de la première catégorie sont développées et assimilées plus rapidement que lesautres, même si le fait de créer moins de substances polluantes (objectif du deuxième groupe) ou même d'avoirrecours à des processus « propres » (voir troisième catégorie) représentent des solutions plus efficaces quecelle que l'on appelle « end-of-the-pipe ».

Généralement, les technologies de l'environnement, mais surtout celles du troisième groupe, se fondent sur un grand nombre de disciplines, comme la plupart des autrescomposantes de l'innovation technologique contemporaine.

La micro-électronique, les sciences de l'information,l'ingénierie informatique, les sciences des matériaux, la chimie et la biologie contribuent de façon significative àleur développement, tandis que l'introduction de biotechnologies est ralentie par l'attente d'études sur leurcaractère dangereux et par le développement de règlements complexes. Au niveau global, les ordinateurs se révèlent très utiles pour surmonter l'insuffisance de données concernantl'environnement, bien que les satellites artificiels scrutent de façon systématique notre planète.

Une étude duWorld Resources Institute , un important centre d'analyse américain, établie en 1992, révélait qu'« aucun contrôle global n'est effectué sur les courants de pollution atmosphérique qui dépassent les frontières des différents pays,sur les radiations ultraviolettes, sur les pluies acides, sur la désertification et sur la dégradation du sol, sur latransformation du sol, sur le déboisement, sur la productivité océanique, sur la biodiversité, sur la destruction desespèces ». Mais, au-delà du contrôle, les systèmes informatiques sont affectés à une fonction beaucoup plus ambitieuse etimportante : la construction de modèles pour les systèmes naturels et industriels.

Cette capacité à comblerl'abîme existant entre information et connaissance est illustrée par l'histoire de la climatologie.

Dès 1896, eneffet, les chercheurs avaient calculé sur des bases théoriques que les émissions du gaz carbonique pouvaientréchauffer l'atmosphère terrestre.

Toutefois, ces théories ne furent prouvées qu'au début des années 80, lorsquela puissance des ordinateurs permit de construire des modèles concernant le comportement complexe del'atmosphère.

Les superordinateurs du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory de Princeton, dans le New Jersey, et du Goddard Institute of Space Studies de New York ont été programmés pour la simulation de l'effet de serre, et effectuent en quelques minutes des calculs qui, autrement aurait demandé beaucoup plus de temps.Aujourd'hui ils sont parmi les meilleurs alliés dans la lutte pour le respect de l'environnement.. »

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