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LES VIRUS (Sciences et Techniques)

Publié le 17/01/2022

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Il remarqua alors que le jus filtré conservait son pouvoir infectieux. Envisagés comme des êtres non vivants, les virus constituent une exception, car aucun autre n'exerce une influence comparable sur les fonctions des cellules. Chaque virus a mis au point des stratégies différentes de pénétration et de réplication à l'intérieur d'une cellule. Les virus viennent immédiatement après les champignons comme cause de maladies d'importance économique chez des plantes telles que la pomme de terre, les fèves, la betterave, le tabac, la canne à sucre, le cacao et les arbres fruitiers. Ce groupe de virus dont le nom dérive de «Papilloma Polyoma Vacuolating Agent» se caractérise par un cycle de croissance relativement lent et par le fait qu'il se trouve associé à des formes tumorales. Certains causent des pneumonies chez la jeune souris ; d'autres provoquent des difformités ou une maladie aiguë et létale chez le hamster nouveau-né. Ce n'est qu'à partir de 1967, avec la vaccination, que l'Organisation mondiale de la santé a pu mener une lutte systématique contre la variole, qui reste aujourd'hui encore la seule maladie épidémique ayant complètement disparu de la surface de la Terre. La variole humaine est due au Variola virus, appartenant à la famille des Poxvirus. En 1932, un savant américain, Richard Shope, démontra que les virus aussi sont en mesure de modifier l'information génétique qui préside à la division cellulaire, en bloquant ou en suractivant l'un des mécanismes de contrôle dans lesquels ils pénètrent.

« vivants même les plus primitifs) et de la simplicité de leur structure, qui comprend un seul type d' acidesnucléiques et des protéines. ORIGINE En dehors des cellules hôtes, les virus ne se reproduisent pas.

Ce comportement particulier a donné lieu à troishypothèses sur leur origine.

Remarquons, par ailleurs, que les chercheurs n'excluent pas que les différents viruspuissent avoir une origine différente : 1) La première hypothèse postule que les virus sont des cellules ayant subi une régression.

En effet, ilspourraient dériver de formes de vie semblables aux Bactéries, c'est-à-dire des unicellulaires qui auraient perduprogressivement une partie de leur information génétique jusqu'à devenir des parasites intracellulairestotalement dépendants des cellules hôtes.

La complexité de certains des plus gros virus existants, qui présententdes centaines de gènes et des processus de développement complexes, constituerait une preuve de cettethéorie selon laquelle ils résultent de l'évolution régressive de cellules vivantes autonomes.

Les premières formesde vie apparues sur la Terre étaient sans doute des molécules d'acide nucléique issues de réactions chimiquesutilisant l'énergie de la lumière ultraviolette ou de décharges électriques.

Ces molécules, mettant à profit laproximité d'autres composés organiques (eux aussi issus de réactions chimiques), réussirent à assurer leurréplication (voir origine de la vie).

Au cours de l'évolution, cependant, quelques-unes des capacités de synthèsepourraient avoir été de nouveau perdues. 2) Selon une deuxième hypothèse, les virus seraient des parasites ayant régressé.

Ils dériveraient des acidesnucléiques (ADN ou ARN) des cellules hôtes, qui auraient commencé à se reproduire et à mener une vieparasitaire.

Dans ce cas, un ou plusieurs gènes auraient acquis la faculté de se reproduire et d'évoluer (c'est-à-dire de modifier leur organisation et leurs séquences nucléotidiques) indépendamment du génome.

À l'origine de la vie, des micro-organismes libres, qui avaient besoin de métabolites préformés, seraient devenus desparasites d'organismes capables de leur fournir les substances dont ils avaient besoin.

La membrane, ou lerevêtement de la plupart des virus, pourrait dériver de leurs cellules hôtes. 3) Selon la troisième hypothèse, les virus et les cellules ont évolué parallèlement.

Dans cette perspective, lesvirus seraient apparus en même temps que les molécules les plus primitives qui, les premières, réussirent à sereproduire.

Quelques-unes de ces molécules finirent par constituer des unités d'organisation et de duplicationappelées cellules, tandis que d'autres s'assemblèrent pour former les particules virales, qui connurent uneévolution parallèle à celle des cellules, dont elles devinrent les parasites. STRUCTURE Les virus sont minuscules, invisibles au microscope optique.

Seul le microscope électronique permet de mettreen évidence la variété de leurs formes, de leurs dimensions et de leurs structures.

Certains sont allongés,d'autres sont sphériques, cubiques, polyédriques ou en forme de brique ; d'autres encore, comme lesbactériophages, les virus qui attaquent les Bactéries, ont une tête ovale ou polyédrique et une queue fine.

Toussont des parasites cellulaires constitués d'une molécule d'acide nucléique (ADN ou ARN) entourée d'uneenveloppe de protéines.

Ils sont dépourvus de noyau, de cytoplasme et de membrane, ainsi que de tous lesautres organites et de toutes les autres fonctions caractéristiques des cellules.

Du reste, ils n'en ont pas besoinpuisqu'ils détournent les structures, et donc les fonctions, de la cellule hôte pour se répliquer.

C'est pour cetteraison que, dans le cas des virus, on parle d'organisation sub-cellulaire.

Les virus sont plus grands que lesmolécules biologiques normalement observables dans la nature, mais ils sont beaucoup plus petits que les pluspetites cellules.

Leurs dimensions varient de 10-20 à 200-300 nanomètres (rappelons que le nanomètre est lamillième partie du micron, qui est à son tour la millième partie du millimètre ; autrement dit, le nanomètre est la. »

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