Devoir de Philosophie

Louise Labé

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

(1524-1566) «La Belle Cordière». Née à Lyon en 1524, de Pierre Charly ou Charlieu, dit Labé, d'origine italienne, d'une beauté et d'un esprit remarquables, Louise Labé représente le courant «féministe» de la Renaissance. Mais peu importe le sexe en présence du talent. Une éducation parfaite conjugue chez elle l'érudition, l'amour des lettres classiques, l'habileté à l'équitation et à l'escrime. Elle a la passion de l'aventure: à 16 ans, elle accompagne les troupes royales qui passent par Lyon sur la route du Roussillon. Les soldats l'appellent «Capitaine Loys». Au retour, elle épouse un riche cordier, Ennemond Perrin, qui l'admire et la comprend. Elle tient à Lyon, véritable capitale du royaume au moment des guerres d'Italie, une cour brillante où se retrouvent galants et beaux esprits. Elle y brille par son oeuvre poétique qui paraît en 1555.

« VALOIS Henri II LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Louise Labé, poétesse de légende 1555 Louise Labé, une des plus brillantes représentantes de l'École lyonnaise, poétesse et amoureuse fervente, chante comme nul autre le malheur d'aimer.

Lorsqu'elle s'éteint, elle a à peine quarante ans, mais sa vie est devenue une légende et son oeuvre, publiée en 1555 dans un volume unique, court les salons jusqu'à Paris.

D epuis le début du XVIe siècle, Lyon fait figure de seconde capitale de la Fran- ce.

A la croisée du couloir rho- danien et des routes qui con- duisent à Rome et à Genève, la ville voit transiter les marchan- dises, mais aussi les hommes, les livres et les idées.

On y trouve des imprimeurs alle- mands, des banquiers, des commerçants et des plomates italiens.

Ouverte à toutes les influences, fa- vorisant un bras- sage social con- sidérable, la cité se révèle pro- Buste de Louise Labé par J.-J.

Carriès (Paris, musée du Louvre).

pice au foisonnement d'une vie intellectuelle et artistique riche et créative, qui préfigure la Renaissance.

Dans ce con- texte de liberté et de raffine- ment, les femmes bénéficient d'une position exceptionnelle pour l'époque.

Elles partici- pent grandement à la vie artis- tique et aux débats d'idées, et leurs oeuvres connaissent un grand succès.

Photo RMN H Lewandowski La « Belle Cordière » Dans le domaine de la poésie, les plus illustres représentants de ce qu'on appelle alors l'É- cole lyonnaise — même si ces auteurs n'ont pas de doctrine commune et font chacun oeu- vre originale — ont pour noms Maurice Scève, Pernette du Guillet et Louise Labé.

Née en 1526, Louise Labé est la fille de Pierre de Charly (ou Char- lin), dit Labé (ou Labbé), riche cordier, « maître des métiers pour les marchands de chan- vre », ce qui, ajouté à des attraits physiques certains, lui vaut son surnom de « la Belle Cordière ».

Élève de Scève, qui lui apprend le latin et l'italien dans les textes de Dante, elle est également experte dans l'art de monter à cheval, de chanter et de jouer du luth.

Elle est âgée d'une vingtaine d'années quand elle épouse le sieur Ennemond Perrin, qui affiche le double de son âge et sera un époux complaisant pour une amoureuse ardenté dont les plaintes ne lui sont, de toute évidence, pas desti- nées : les trois élégies qui ouvrent le recueil des poésies de Louise Labé constituent une sorte de jour-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles