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realisme et naturalisme

Publié le 25/10/2023

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« Le réalisme et le naturalisme Fiche Au sens propre, le réalisme est un mouvement artistique qui apparaît en France au XIXe siècle et dont le projet est de contraindre l'art à représenter la réalité.

Quelles sont les caractéristiques de ce mouvement ? En quoi la notion de « réalisme » n'est-elle pas sans ambiguïté ? 1.

Quelles idées nouvelles sont à l'origine du réalisme ? Ce courant littéraire apparaît en réaction contre le romantisme qui a marqué le début du e XIX siècle.

En peinture comme en littérature, il part en guerre contre le double idéalisme du « moi » et de l'art.

Rejetant les sujets « nobles » et l'expression effusive des sentiments de l'âme qui caractérisaient le romantisme, les écrivains réalistes se donnent pour but de représenter fidèlement la société de leur temps, même dans ses détails les plus sordides.

C'est, par exemple, le projet de Balzac lorsqu'il s'attelle à La Comédie humaine (1841), vaste ensemble de romans qu'il considère comme « le plus grand magasin de documents que nous ayons sur la nature humaine ». Le naturalisme, avec Zola comme figure de proue, s'inscrit dans le prolongement de ce réalisme militant.

Il entend dresser le constat de la subordination de l'homme à son milieu, en décrivant la réalité humaine partout où on la trouve : le roman naturaliste explore donc les couches populaires (L'Assommoir, 1877), le prolétariat (Germinal, 1885), les milieux de la prostitution parisienne (Nana, 1880) ; il scrute aussi tous les états du corps, la transformation des hommes malaxés par la foule, les failles du psychisme, etc. Taxés d'immoralité par bon nombre de leurs contemporains, les réalistes défendent avec force leurs romans : Le Rouge et le Noir « Un roman est un miroir qui se promène sur une grand-route.

Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route.

Et l'homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d'être immoral ! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir ! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l'inspecteur des routes qui laisse l'eau croupir et le bourbier se former.

» STENDHAL, 1830 Exercice n°1 2.

En quoi le projet réaliste est-il « scientifique » ? « Aujourd'hui que le Roman s'est imposé les études et les devoirs de la science, il peut en revendiquer les libertés et les franchises », écrivent les frères Goncourt dans la préface de Germinie Lacerteux (1865).

De même Zola, pour défendre Thérèse Raquin (1867), son premier roman, affirme que son « but a été scientifique avant tout ».

Fascinés par les progrès scientifiques de leur époque et en particulier par la nouvelle science du vivant dont Claude Bernard formule les principes, les écrivains réalistes entendent donner à la littérature une nouvelle mission. Élaboré selon des méthodes scientifiques (c'est-à-dire objectives), le roman doit être considéré comme un laboratoire : les personnages sont les cobayes, le romancier-théoricien est l'expérimentateur et l'histoire est l'expérience que l'on étudie.

Les romans de Zola, en particulier, s'efforcent d'exhiber des lois scientifiques à partir de l'observation du réel.

Ces lois sont, d'une part, celles de l'hérédité (c'est la folie de la tante Dide qui pèse ensuite comme une tare sur le psychisme de tous les membres de la famille, s'exprimant dans la violence ou dans l'alcool), d'autre part, celles de la société (les intérêts économiques déterminent les hommes). Cette dimension est manifeste dans la définition générale que donne Zola de sa série des Rougon-Macquart : « l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire » ; les deux aspects sont là, naturelle évoque l'hérédité, sociale la détermination économique. Exercice n°2 Exercice n°3 3.

Quelles sont les techniques employées.... »

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