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RELIGION (Fiche de révision)

Publié le 17/01/2022

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religion

 

*Latin : "religio" = lier - lien à l'égard de règles : culte - lien des hommes entre-eux : communauté religieuse - lien entre les hommes et Dieu : alliance *Religion = séparation (sacré/prophane) * Croyance (commune) = degré du savoir Croyance religieuse = certitude (s'oppose au savoir) Ex : Vérités coranique de Mahomet *Peut-on prouver l'existence de Dieu ? (1) preuve cosmologique - Aristote : Dieu = cause première du monde (2) preuve par la contingence du monde - Leibniz : Dieu est nécessaire (3) preuve antologique - Saint Ansleme (preuve qui respecte le principe de contradiction) Dieu est l'être le plus grand. - Descartes (preuve par la perfection) Dieu est l'être la plus parfait (nécessité mathématique). - Descartes (preuve par l'origine de mes idées) Idée de la perfection : idée du parfait vient d'un être parfait. *Kant : "je ne peux par l'examen logique d'une notion en déduire que cette notion existe" "le réel ne contient rien de plus que le possible" * La genèse du fait religieux - Doïstoveski : "si Dieu n'existait pas, tous seraient permis" - Freud : religion = fruit du désir (terreur face aux dangers et à la mort -> invention d'un père fictif : Dieu) Croyances religieuses = expression d'un désir insatisfait (Saint Paul : "je crois car c'est absurde") - Feuerbach : religion = fruit de détresse humaine Ce n'est pas la religion qui fait l'homme mais l'homme qui fait la religion (hô projette sur Dieu toutes les perfections qu'il n'a pas) - Marx : religion = fruit d'une détresse historique et sociale (exploitation de l'hô) (C'est pqe nous vivons dans un monde injuste et inégalitaire qu'il y a du religieux) "La religion est l'âme d'un monde sans coeur. Elle est l'opium du peuple" FICHES : Durkheim : "l'idée de religion est inséparable de l'idée d'Eglise"

 

religion

« chiques ou physiologiques.

Quelque soit la natu- re des explications apportees a ces phenomenes, it ne faut pas *tiger le fait qu'ils font partie int& grante de la vie humaine, ni sous-estimer Ieur role dans l'apparition des pratiques religieuses. Les differentes croyances A I'epoque moderne, les multiples croyances reli- gieuses qui existent dans le monde entier ont ete classees en cinq categories generiques.

Des les temps prehistoriques, les hommes se sont livres a des pratiques religieuses.

Certains groupes d'individus placaient en un endroit pré- cis des objets de la vie courante (par exemple, des outils en pierre).

11 s'agissait d'offrandes faites aux morts, comme si ces instruments pouvaient leur etre utiles dans l'au-dela.

D'autres peignaient des scenes rupestres, dont quelques unes sem- blent representer des rituels magiques.

Plus tardi- vement, les hommes construisirent des tombes avec des pierres extremement lourdes (mega- lithes).

D'autres encore, erigerent des alignements ou des cerdes de pierre (menhirs), qui semblent etre des temples destines au culte du Soleil.

Nos suppositions ne sont etayees que par ce que nous connaissons des rites des tribus actuelles.

Ceux-ci constituent la deuxieme cate- gorie generique des croyances religieuses.

Les anthropologues les regroupent sous l'appellation d'animisme.

Leur particularite commune est de croire en la presence d'esprits evoluant autour des humains.

L'accent est mis soit sur l'esprit d'un ancetre, soit sur des esprits purement spirituels (les forces du bien ou du mal), soit sur les esprits des animaux et des plantes, soit sur les forces de la nature (comme les tremblements de terre).

La troisieme categorie comprend les croyances religieuses qui sont apparues avec les premieres civilisations.

Celles-ci possedent tradi- tionnellement un pantheon de dieux, chacun d'entre eux etant dote d'un role, d'un pouvoir ou d'une responsabilite specifique.

Generalement, l'un de ces dieux est plus important que les autres.

Il est cense soutenir le pays et son diri- geant contre leurs ennemis et recoil une atten- tion particuliere de la part des pretres. La quatrieme categorie englobe les religions grecques et romaines de l'Antiquite.

Celles-ci res- semblent a celles du troisieme groupe, mais pos- sedent certaines caracteristiques distinctives.

Enfin, on trouve dans le dernier groupe les religions universelles qui se sont developpees a partir du vie s.

ay.

J.-C.

et qui jouent encore aujour- d'hui un role important dans le monde.

Parmi les religions occidentales, monotheistes, on trouve le christianisme et l'islam.

Le judaisme est un cas un peu a part, car c'est une religion etroitement Hee a une nation.

Son importance est neanmoins Les Ileux saints revetent des formes tres differentes.

Ce lieu de culte shintoiete, au Japon, comporte une portell en boil qui separe les zones seculleres et sacrees. Les decorations sont en papier et en corde. significative en raison de son influence sur le christianisme et l'islam, et de l'impact intellectuel du peuple juif sur la culture mondiale.

Les princi- pales religions orientales sont l'hindouisme, le bouddhisme, le taoisme et le confucianisme. L'animisme C'est a un medecin et chimiste allemand, Georg Ernst Stahl (1660-1734), que I'on doit le terme d'animisme.

II s'agissait pour lui de la plus primi- tive des formes de religion, en opposition au monotheisme, la croyance en un seul dieu.

Cette theorie s'avere cependant trompeuse: certaines populations primitives croyaient effectivement en une multiplicite d'esprits, mais etaient egalement convaincues que ceux-ci tenaient leur pouvoir d'un seul dieu, createur de l'univers.

Les esprits n'etaient done percus que comme des interme- diaires.

Les Iroquois d'Amerique du Nord, par exemple, croyaient au Grand Createur, mais ega- lement a un vaste reseau de divers esprits.

Les croyances animistes mettent ('accent sur les forces surnaturelles et les objets sacres.

Ainsi, chez les Maoris de Nouvelle-Zelande, le mot mana designe un pouvoir invoque pour combattre la fatalire.

De meme, tapu est une chose sacree qui elit domicile dans les arbres, les pierres, les objets, Le temple de A Zeus a Athens. Les dieux grecs etaient rarement teener& pour leurs qualites, mais plutot en raison de leurs pouvoirs sur les titres humains. Le plancher Now_ de ce magasin est entierement recouvert d'affiches de dieux hindous.La plupart de ces divinites paraissent sous des formes et des incarnations tres differentes.

8 et la nourriture du chef.

On retrouve des concep- tions similaires dans d'autres religions, ou elles prennent la forme d'idoles.

Ainsi, lorsque les Azteques se battaient contre les Espagnols, ils ote- rent les statues des temples de Tenochtitlan et les deplacerent au nord, dans l'espoir que Ieur pou- voir se manifesterait en leur faveur. Le culte des ancetres Les archeologues qui ont fouille Jericho, en Cisjor- danie, l'une des plus anciennes villes de l'histoire de l'humanite, ont decouvert des cranes dont les traits avaient ete remodeles avec de l'argile, ce qui suggere l'existence d'un culte des ancetres dans les communautes agraires du neolithique.

Le culte des ancetres est pratique dans des societes aussi differentes que la Rome antique ou la Chine du xxe siecle: les ancetres defunts peuvent venir en aide aux vivants, a la seule condition que leur souvenir soit entretenu par ces derniers.

De nos jours, cette tradition tres ancienne reste vivace dans certains pays, comme au Mexique, on le Jour des Morts est toujours celebre avec faste.

Au Japon, les shintoistes conservent chez eux un meuble sacre, dans lequel ils entreposent un miroir destine aux sortileges, ainsi qu'une liste des ancetres de leur famille.

Les esprits de ces der- niers sont consideres comme des dieux (kam0. Le culte des ancetres revet sa forme la plus extre- me lorsque la genealogie de la famille est retracee depuis la creation du monde.

Ainsi jusqu'au xxe siècle, selon la croyance shintoIste, l'empereur du Japon etait un descendant direct d'Amaterasu, le dieu du Soleil, la principale divinite de cette reli- gion, ce qui en faisait un kami vivant. Grecs, Romains et Egyptiens Le polytheisme designe la croyance en plusieurs dieux, souvent regroupes en un pantheon, qui n'ont ni la meme fonction ni la meme puissance. Ils sont representes sous forme humaine ou animale, soit comme des hybrides hommes-ani- maux.

Les Grecs anciens croyaient en douze dieux principaux qui vivaient tous sur le mont Olympe, a l'exception du dieu des enfers, Pluton. Ils veneraient egalement des divinites de moindre importance, comme les neuf Muses (qui person- nifiaient les arts liberaux) et les trois Parques (qui decidaient de la duree de vie des humains).

Les pantheons polytheistes incluaient egalement des dieux representant les elements naturels, comme, par exemple, les cieux, le Soleil ou la Lune. chiques ou physiologiques.

Quelque soit la natu­ re des explications apportées à ces phénomènes, il ne faut pas négliger le fait qu'ils font partie inté­ grante de la vie humaine, ni sous-estimer leur rôle dans l'apparition des pratiques religieuses.

Les différentes croyances À l'époque moderne, les multiples croyances reli­ gieuses qui existent dans le monde entier ont été classées en cinq catégories génériques.

Dès les temps préhistoriques, les hommes se sont livrés à des pratiques religieuses.

Certains groupes d'individus plaçaient en un endroit pré­ cis des objets de la vie courante (par exemple, des outils en pierre).ll s'agissait d'offrandes faites aux morts, comme si ces instruments pouvaient leur être utiles dans l'au-delà.

D'autres peignaient des scènes rupestres, dont quelques unes sem­ blent représenter des rituels magiques.

Plus tardi­ vement, les hommes construisirent des tombes avec des pierres extrêmement lourdes (méga­ lithes).

D'autres encore, érigèrent des alignements ou des cercles de pierre (menhirs), qui semblent être des temples destinés au culte du Soleil.

Nos suppositions ne sont étayées que par ce que nous connaissons des rites des tribus actuelles.

Ceux-ci constituent la deuxième caté­ gorie générique des croyances religieuses.

Les anthropologues les regroupent sous l'appellation d'animisme.

Leur particularité commune est de croire en la présence d'esprits évoluant autour des humains.

L'accent est mis soit sur l'esprit d'un ancêtre, soit sur des esprits purement spirituels (les forces du bien ou du mal), soit sur les esprits des animaux et des plantes, soit sur les forces de la nature (comme les tremblements de terre).

La troisième catégorie comprend les croyances religieuses qui sont apparues avec les premières civilisations.

Celles-ci possèdent tradi­ tionnellement un panthéon de dieux, chacun d'entre eux étant doté d'un rôle, d'un pouvoir ou d'une responsabilité spécifique.

Généralement, l'un de ces dieux est plus important que les autres.

Il est censé soutenir le pays· et son diri­ geant contre leurs ennemis et reçoit une atten­ tion particulière de la part des prêtres.

La quatrième catégorie englobe les religions grecques et romaines de l'Antiquité.

Celles-ci res­ semblent à celles du troisième groupe, mais pos­ sèdent certaines caractéristiques distinctives.

Enfin, on trouve dans le dernier groupe les religions universelles qui se sont développées à partir du VI' s.

av.

J.-C.

et qui jouent encore aujour­ d'hui un rôle important dans le monde.

Parmi les religions occidentales, monothéistes, on trouve le christianisme et l'islam.

Le judaïsme est un cas un peu à part, car c'est une religion étroitement liée à une nation.

Son importance est néanmoins .....

Les lieux saints revêtent des formes très différentes.

Ce lieu de culte shintoïste, au Japon, comporte une • porte • en bois qui sépare les zones séculières et sacrées.

Les décorations sont en papier et en corde.

significative en raison de son influence sur le christianisme et l'islam, et de l'impact intellectuel du peuple juif sur la culture mondiale.

Les princi- if pales religions orientales sont l'hindouisme, le :ê bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme .

.J ' 1!! i L'animisme Cl c: Q C'est à un médecin et chimiste allemand, Georg Ernst Stahl (1660-1734), que l'on doit le terme d'animisme.

Il s'agissait pour lui de la plus primi­ tive des formes de religion, en opposition au monothéisme, la croyance en un seul dieu.

Cette théorie s'avère cependant trompeuse: certaines populations primitives croyaient effectivement en une multiplicité d'esprits, mais étaient également convaincues que ceux-ci tenaient leur pouvoir d'un seul dieu, créateur de l'univers.

Les esprits n'étaient donc perçus que comme des intermé­ diaires.

Les Iroquois d'Amérique du Nord, par exemple, croyaient au Grand Créateur, mais éga­ lement à un vaste réseau de divers esprits.

Les croyances animistes mettent l'accent sur les forces surnaturelles et les objets sacrés.

Ainsi, chez les Maoris de Nouvelle-Zélande, le mot mana désigne un pouvoir invoqué pour combattre la fatalité.

De même, tapu est une chose sacrée qui élit domicile dans les arbres, les pierres, les objets, f Le temple de A Zeus à Athènes.

Les dieux grecs étaient rarement vénérés pour leurs qualités, mais plutôt en raison de leurs pouvoirs sur les êtres humains.

Le plancher ~ de ce magasin est entièrement recouvert d'affiches de dieux hindous.

La plupart de ces divinités paraissent sous des formes et des incarnations très différentes.

~ et la nourriture du chef.

On retrouve des concep­ tions similaires dans d'autres religions, où elles prennent la forme d'idoles.

Ainsi, lorsque les Aztèques se battaient contre les Espagnols, ils ôtè­ rent les statues des temples de Tenochtitlan et les déplacèrent au nord, dans l'espoir que leur pou­ voir se manifesterait en leur faveur.

Le culte des ancêtres Les archéologues qui ont fouillé Jéricho, en Cisjor­ danie, l'une des plus anciennes villes de J'histoire de l'humanité, ont découvert des crânes dont les traits avaient été remodelés avec de J'argile, ce qui suggère J'existence d'un culte des ancêtres dans les communautés agraires du néolithique.

Le culte des ancêtres est pratiqué dans des sociétés aussi différentes que la Rome antique ou la Chine du XX' siècle: les ancêtres défunts peuvent venir en aide aux vivants, à la seule condition que leur souvenir soit entretenu par ces derniers.

De nos jours, cette tradition très ancienne reste vivace dans certains pays, comme au Mexique, où le Jour des Morts est toujours célébré avec faste.

Au Japon, les shintoïstes conservent chez eux un meuble sacré, dans lequel ils entreposent un miroir destiné aux sortilèges, ainsi qu'une liste des ancêtres de leur famille.

Les esprits de ces der­ niers sont considérés comme des dieux (kam1).

Le culte des ancêtres revêt sa forme la plus extrê­ me lorsque la généalogie de la famille est retracée depuis la création du monde.

Ainsi jusqu'au xx·· siècle, selon la croyance shintoïste, J'empereur du Japon était un descendant direct d'Amaterasu, le dieu du Soleil, la principale divinité de cette reli­ gion, ce qui en faisait un kami vivant.

Grecs, Romains et Égyptiens Le polythéisme désigne la croyance en plusieurs dieux, souvent regroupés en un panthéon, qui n'ont ni la même fonction ni la même puissance.

Ils sont représentés sous forme humaine ou animale, soit comme des hybrides hommes-ani­ maux.

Les Grecs anciens croyaient en douze dieux principaux qui vivaient tous sur le mont Olympe, à J'exception du dieu des enfers, Pluton.

., Ils vénéraient également des divinités de moindre "' importance, comme les neuf Muses (qui persan­ ? nifiaient les arts libéraux) et les trois Parques (qui ]i décidaient de la durée de vie des humains).

Les ~ panthéons polythéistes incluaient également des ~ dieux représentant les éléments naturels, comme, § par exemple, les cieux, le Soleil ou la Lune.. »

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