Retrospective sur l'histoire du 19e siècle jusque 1945

Histoire de la musique Le MA période de l'histoire qui va de la fin du Vè à la fin du XVè. En moyenne on s'entend pour dire que le MA va de 476 (fin de l'empire romain) à 1492 (découvert de l'Amérique par Christophe Colomb). Poids de l'Eglise très important et propagation du message évangélique. Très peu de lettrés. Mode de transmission en dehors du cadre de l'Eglise par la voix purement orale, donc on n'a pas de traces écrites des chants de cette époque là. Les première traces des chants populaires qui ont pu être écrits apparaissent à la Renaissance. On va s'intéresser d'abord à la musique sacré et la musique profane, à ne pas confondre avec musique savante et musique populaire. La musique sacré se passe dans l'enceinte des Eglises, et la musique profane se passait dans les rues et dans les cours des châteaux. Les troubadours exerçaient leurs métier à destination des gens nobles. Hélène Hazéra "Pendant tout le MA on observe un va et vient permanent entre le profane et le sacré. L'Eglise adopte des airs profanes pour ses cantiques et le populaire s'empare d'airs d'Eglise pour les chansons qui rythment la vie quotidienne". I. La musique sacrée A. Le plain chant Signifie le chant à l'unisson cad le chant homophone. Première forme de ce qui a été plus tard le chant grégorien. Le plain-chant se chante a capella, comme c'est à l'unisson il n'y a qu'une seule voix, le chant suit le rythme du souffle humain. B. Le chant grégorien Le chant grégorien, si l'expression est issue de Saint Grégoire Ier dit le Grand (540-604), elle a été donnée plus d'un siècle après sa mort, il avait beaucoup composés d'hymnes pour l'Eglise (il avait noté sa musique dans un recueil "L'antiphonaire", de chants de messe) et on s'est souvenu de son nom à ce moment là. Le chant grégorien était chanté exclusivement par des choeurs d'hommes, sans accompagnement instrumental, il est chanté à l'unisson et ne pouvait parcourir que deux octaves. Dans le chant grégorien une syllabe correspond à une note. Le chant grégorien est chanté seulement en latin. La monodie : une seule voix, tout le monde chante à l'unisson. La monodie va s'opposer à la polyphonie. Il y a une liberté mélodique, même si on est à l'unisson et qu'une note correspond à une syllabe, et travail sur le souffle. o La notation musicale selon Grégoire le Grand. Il a repris ce qu'avait fait les Grecs avec leur alphabet. Il a pris les sept premières lettres de l'alphabet et leur a associé une note, on retrouve encore cette notation dans les pays anglophones et en Allemagne. o Pourquoi ces lettres la ? On va le comprendre grâce à Guido d'Arezzo. Il a proposé des lignes pour écrire la musique et apparition de différentes auteurs de sons. Noeumes : signes placés au dessus des paroles, on voyait la mélodie plus que des notes fixées comme on peut en voir aujourd'hui. On retrouve là les notes que l'on connaît aujourd'hui. C'est lui qui a eu l'idée pour nommer les notes, d'utiliser la première syllabe d'un hymne à Saint Jean Baptiste. o L'organum A partir du IXè on va petit à petit rentrer dans la polyphonie, qui va se développer grâce à l'invention de l'organum. Cette technique propose d'intégrer une seconde voix, c'est le premier accompagnement. Pas instrumental, c'est une autre voix qui va accompagner la voix principale. La voix principale (vox principalis) est plus haute que la voix organale (vox organix) qui va être rajoutée à la voix principale et va la soutenir. -> On commence à rentrer dans des organisations plus techniques. o Le déchant (début XIè) Le déchant va faire évoluer la polyphonie car avec cette technique quand une voix monte l'autre descend. Il y a pour chaque voix une ligne de notes, quand l'une monte, l'autre descend. C. L'Ars Antiqua Première époque qui a évolué de 1230 à 1320 -> période où on a le plus parlé de l'ars antiqua avec un école à Paris, "Le grand livre de l'organum" Ecole Notre Dame où on fleurit bcp de compositeurs. La cathédrale a vu ses fondations émerger vers 1160 et la construction s'est achevée vers 1365. Enormément d'anonymes parmi ces compositeurs, mais quand même Léonin à qui on a attribué "Le grand livre de l'organum" dans lequel on a pu retrouver 80 organas à deux voix, pièces musicales qui peuvent aller jusqu'à 20mn. C'est surtout son élève Pérotin (1160-1230) c'est grâce à lui que la polyphonie s'est développée et a pris tout son essort. Des instruments vont soutenir les voix : orgue, flûtes,... Au niveau de l'écriture musicale apparition des altérations (dièses et bémols). Apparition de la pulsation rythmique. -> Pérotin et ses disciples ont mis ça en place. Pour ce qui est des compositions de Pérotin on a gardé une dizaine d'oeuvres, dont 4 organas et 3 conduits (le conduit est une nouvelle forme médiévale, qui accompagnait l'entrée du lecteur ou les processions). Le manuscrit de Montpellier Qui a été daté de la fin du XIIIè qui regroupait 345 oeuvres a deux, trois ou quatre voix, groupées dans 51 cahiers différents. Ces feuillets ont été notés, le manuscrit H196 comporte des motets (latin motetus) vient du mot "mot", on retrouve le même mode d'expression o&ugra...