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Histoire de la Syrie (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 01/05/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

 

Sous la domination de nombreux envahisseurs

pas l'explosion démographique, la chute du prix du pétrole - dont le revenu représente 70 % des exportations et 40 % du budget de l'État - ainsi que la faiblesse des investissements étrangers.

 

Pour tenter de sortir du marasme, Hafez al-Assad remanie largement son gouvernement en 2000, nommant à sa tête Mahmoud al-Zou'bi, le gouverneur d'Alep, présenté comme un réformateur.

 

Parallèlement, le président syrien tente d'améliorer ses relations avec les pays occidentaux. La guerre du Golfe de 1991 lui en donne l'occasion : la Syrie participe à la coalition réunie contre l'Irak.

 

Dès lors renaissent les projets de paix avec Israël. Les négociations avec l'État juif reprennent au lendemain de la conférence de paix de Madrid (octobre 1991). Toutefois, elles achoppent sur

 

la question de l'occupation du Golan.

 

En juin 2000, le décès brutal du général Hafez al-Assad amène à la tête du pays son fils cadet Bachar, successeur désigné. Son accession au pouvoir,

 

et l'inauguration de la nouvelle ère politique qu'elle entraîne, laisse entrevoir la possibilité d'un déblocage des discussions avec Jérusalem.

Expulsion des croisés d'Acre

Bataille de Qadesh Syrie romaine Dynastie  omeyyade Syrie  ottomane Accords  Sykes-Picot Entrée de la Syrie à l'ONU République arabe unie Coup d'État de Hafez al-Assad

 

Élection de Bachar el-Assad

histoire

« LA SYRIE OTTOMANE • Après avoir conquis Constantinople (1453) , les Ottomans défont les Mamelouks (1516) et annexent la Syrie à leur nouvel empire .

Province ottomane pendant quatre siècles, le pays ne retrouve pas son ancienne prospérité.

DES PROVINCES AUTONOMES • La Syrie ottomane est divisée en trois puis en quatre pachaliks (Damas, Tripoli , Alep et Saïda), placés , comme leur nom l'indique, sous l'administration de pachas, sortes de gouverneurs nommés pour un an.

• Les grandes villes -Alep, Damas et Tripoli -profitent des circuits commerciaux établis entre Constantinople et l'Orient pour développer des relations avec le monde occidental.

Le reste du pays , laissé aux mains des émirs locaux , connaît une nette régression.

• Avec le déclin de la puissance ottomane , la Syrie devient l'objet de diverses convoitises territoriales : Napoléon Bonaparte échoue en 1799 devant Saint-Jean d'Acre; en 1831 , le vice-roi d 'Égypte, Méhémet Ali, prend le contrôle du pays, mais il est contraint de se retirer par les puissances occidentales en 1840.

MONTtE DU NATIONAUSME ARABE • La domination des Ottomans, qui reprennent alors le contrôle du pays , est de moins en moins tolérée par les Arabes.

Ainsi, c'est en Syrie que naissent les premiers mouvements nationalistes arabes, encouragés par la politique d'assimilation que mènent les Jeunes-Turcs au pouvoir à Istanbul.

• Durant la Première Guerre mondiale, de nombreux Syriens, ralliés à Hussein ibn Ali, chérif de La Mecque, combattent aux côtés des Britanniques contre l'empire ottoman, engagé aux côtés de l'Allemagne.

Vaincus, les Turcs sont définitivement chassés de Syrie en octobre 1918 par l'armée britannique et les troupes du prince Fayçal , fils de Hussein.

• Les Arabes n'obtiennent toutefois pas la création du vaste royaume arabe promis par les Britanniques en cas de victoire sur l'empire ottoman.

En 1916, la Grande-Bretagne et la France concluent les accords Sykes­ Picot gardés secrets, par lesquels elles se partagent les provinces arabes de l'empire ottoman :la Syrie et le Liban actuels reviennent à la France et l'Irak et la Palestine au Royaume-Uni.

LE MANDAT FRANÇAIS • Les accords Sykes-Picot sont confirmés en avril 1920 lors de la conférence de San Remo qui scelle le sort de la Syrie en l'absence de tout représentant arabe.

La France obtient un mandat sur la Syrie et le Liban.

En juillet les troupes du général Gouraud entrent à Damas après avoir chassé Fayçal et ses hommes.

• L'espoir brisé d'une Grande Syrie indépendante incluant le Liban et la Palestine est vécu douloureusement par le peuple syrien qui, hier hostile aux Turcs , développe très vite un sentiment anti-français.

« DIVISER POUR MIEUX RtGNER » • L'administration française installée à Beyrouth sépare la Syrie du Liban, puis partage la Syrie en quatre unités politiques distinctes : les États d'Alep et de Damas sont gérés par des notables locaux désignés par les autorités mandataires ; le territoire des Alaouites et le djebel Druze sont directement gouvernés par la France .

• En 1925, la réunion des trois premières provinces en un seul État provoque dans le quatrième , le djebel Druze , une grande révolte qui s'étend bientôt à tout le sud du pays -oasis de Damas, Ghouta, Anti-Liban et Bekka.

Les Français mettent deux ans à mater cette insurrection, proclamée « révolution nationale » par ses auteurs et encouragée en sous-main par les Britanniques.

• Un calme tout relatif règne dans les années qui suivent tandis que s'organise l'opposition , désormais politique , des nationalistes syriens .

Ces derniers dénoncent notamment la cession à la Turquie (1939) de l'ancien district ottoman (sondjok) d 'Alexandrette (Iskenderun) où se situe Antioche, la capitale de la Syrie séleucide .

Cette cession est censée garantir à la France la neutralité de la Turquie en cas de guerre .

LEs coNstQUENCES DE LA SECONDE CUERRE MONDIALE • En dépit de leur opposition au mandat français , les forces politiques syriennes se rallient en 1939 au camp des Alliés.

En juin 1940, la France entraîne la Syrie dans la capitulation .

Un an plus tard, toutefois, les forces de la France libre conduites par le général Catroux et les troupes britanniques libèrent le pays des forces françaises restées fidèles à Vichy .

• En septembre 1941, le général Catroux , au nom de la France libre , proclame la fin du mandat français et l'Indépendance de la Syrie .

Les troupes françaises ne se retirent définitivement du Liban et de la Syrie que cinq ans plus tard, mettant fin ainsi à un quart de siècle de tutelle française , au bilan très mitigé .

LA SYRIE INDÉPENDANTE • En 1945, la Syrie devient membre de l'ONU .

Les deux premières décennies de son indépendance sont marquées par une grande instabilité politique .

LES HtSITATIONS DE LA JEUNE RtPUBLIQUE • Malgré l'élection d'un Parlement (1949) et la proclamation d'une Constitution (1950) , le pays connaît de 1949 à 1954, trois coups d'État militaires .

Le retour du pouvoir aux civils en 1954 permet l'établissement du régime parlementaire prévu par la Constitution de 1950 .

• La stabilité politique du pays demeure toutefois fragile : les partisans d 'une union avec l'Égypte s 'opposent à ceux de la dynastie hachémite d 'Irak, tandis que le parti Baas , d 'inspiration socialiste, étend peu à peu son influence .

• Au-delà des clivages, les Syriens sont en majorité favorables à la création d'une Grande Syrie , englobant le Liban , considéré comme la façade maritime naturelle du pays , ainsi que la ville d'Alexandrette, désormais turque.

• Cette ambition panarabe trouve un modèle dans l'Égypte de Nasser .

L'influence égyptienne s'accroît et aboutit en 1958 , à la création de la République arabe unie (RAU ), plébiscitée par les populations syrienne et égyptienne .

Néanmoins , la politique de Nasser incommode bientôt les Syriens qui dénoncent l'hégémonisme du Caire .

• En septembre 1961, un coup d'État fomenté à Damas par un groupe d 'officiers met un terme à la RAU, trois ans après sa création .

Il s'ensuit une nouvelle période d'instabilité gouvernementale et un nouveau coup d'État, en mars 1963, qui porte au pouvoir le parti Baas .

LE PARTI BAAS AU POUVOIR • Tout puissant le parti Baas élimine le courant pro-nassérien et met en place un Conseil de commandement de la révolution chargé de diriger le pays .

• En 1964 , une nouvelle Constitution est proclamée, qui fait de la Syrie une république démocratique et socialiste, partie intégrante de la nation arabe .

• Le Baas est bientôt déchiré par les rivalités qui opposent ses dirigeants à de jeunes officiers radicaux issus pour la plupart de la minorité alaouite .

Ceux-ci prennent le pouvoir en février 1966 et emprisonnent les dirigeants historiques du parti Baas.

• Malgré la défaite contre Israël lors de la guerre des Six-Jours, en juin 1967, qui prive le pays du plateau du Golan , les jeunes officiers parviennent à se maintenir au pouvoir .

• Damas se rapproche de Moscou qui aide massivement la Syrie, orientant son économie vers un dirigisme que la population supporte de plus en plus difficilement.

• Porté par ce mécontentement croissant qui déstabilise le pays, le général Halez al-Assad chasse du pouvoir, en novembre 1970 , les extrémistes du Baas .

Il met en place un régime qui ne tolère aucune opposition et engage une libéralisation progressive de l'économie .

pas l'explosion démographique , la chute du prix du pétrole- dont le revenu représente 70% des exportations et 40% du budget de l'État- ainsi que la faiblesse des investissements étrangers.

accède à la • Pour tenter de sortir du marasme , présidence de Halez al-Assad remanie largement la République son gouvernement en 2000, nommant en mars 1971.

à sa tête Mahmoud ai-Zou 'bi, le Son arrivée au gouverneur d'Alep, présenté comme pouvoir suscite un réformateur .

à la fois l 'inquiétude des musulmans • Parallèlement le président syrien tente sunnites majoritaires dans le pays et d 'amélio rer ses relations avec les pays l'espoir des communautés minoritaires occidentaux.

La guerre du Golfe de 1991 comme celles des Druzes, des Alaouites lui en donne l'occasion : la Syrie participe et des chrétiens de différentes à la coalition réunie contre l'Irak.

confessions .

Toutefois, le nouveau • Dès lors renaissent les projets de paix président membre de la minorité avec Israël.

Les négociations avec l'État alaouite, jadis la plus méprisée , juif reprennent au lendemain de la apparaît comme le garant d'une laïcité conférence de paix de Madrid (octobre inédite dans le monde arabe.

1991).

Toutefois, elles achoppent sur • Encore vainqueur de l'élection la question de l'occupation du Golan .

présidentielle de mars 1999, Halez • En juin 2000, le décès bruta l du al-Assad bat des records de longévité général Halez al-Assad amène à la tête politique dans la région .

Il conserve du pays son fils cadet Bachar, successeur à la Syrie un rôle prépondérant dans désigné .

Son accession au pouvoir, la politique régionale, illustrant l'adage et l'inauguration de la nouvelle ère selon lequel « la guerre ne se gagne pas politique qu'elle entraîne, laisse sans l 'Égypte , et la paix est impossible entrevoir la possibilité d 'un déblocage sans la Syrie ».

des discussions avec Jérusalem.

LE CONTR6LE DU LIBAN LA PRtSIDENCE DE BACHAR EL-AsSAD • Sur le plan extérieur , le président • Proclamé chef du parti Baas et choisi syrien axe sa politique sur le contrôle par le du Liban et le problème du Golan, Parlement occupé par Israël depuis 1967.

comme Il se cantonne dans un premier temps candidat dans une position dure face à l'État juif, unique à la tout en renforçant son potentiel militaire présidence, grâce à l'aide saoudienne et soviétique.

Bacharel- • Puis, jouant des rivalités politiques et AsSIId est élu communautaires qui déchirent le Liban , en juillet 2000 il intervient militairement dans le pays pour un en 1976 à la demande des maronites , mandat de sept ans à la tête du pays.

qui sont opposés à une coalition • Dans ses premiers d iscours, Bachar de Palestiniens et de musulmans el-Assad laisse envisager des réformes économiques et politiques, avant de revenir à la ligne tracée par son père .

• À l'extérieur, Bachar fixe en préalable l à toutes discussions de paix avec Israël la libération totale du plateau du Golan .

1 La restitution de ce territoire, considéré comme stratégique par Israël, est ::> au centre de toutes les négociations !1 et est devenue un enjeu de politique intérieure de l'État juif.

alors que 17 ooo colons y sont installés .

• La posiUon dominante de la Syrie • L'arrivée au pouvoir d'Ariel Sharon ~f dans le pays est confirmée par la en Israël en 2001 cont ribue à refroidir .

- signature en 1989 des accords de Tait les relations entre les deux pays .

n: et par l'élimination , l'année suivante , Cette même année, et pour la première des dernières forces chrétiennes fois depu is 1982 , Israël bombarde attachées à une authentique une position syrienne au Liban en souveraineté du Liban.

En 1991, représailles au soutien présumé apporté _;~ les deux pays signent un traité d 'amitié par Damas aux Hamas et Hezbollah Il et de coopération qui évoque leur libanais qui continuen t de mener appartenance à« une même nation» .

des actions contre Israël.

• Le Liban constitue dès lors un • Dans le même temps, les États-Unis w,:.

'9 quasi-protectorat syrien.

La politique soupçonnent la Syrie de soutenir Ul!;!l hégémonique de Damas entraîne le terrorisme islamiste , cible de ~~ ~ toutefois un certain isolement l'interventionnisme américain depuis !!1~ diplomatique qu'accentue le soutien les attentats du 11 septembre 2001.

g!!i de la Syrie à l'Iran dans la guerre qui Le président George W .

Bush accuse ~fi l'oppose à l'Irak entre 1980 et 1988.

ainsi Damas d'appartenir à un « axe O~j du Mal » qu'il se propose d'anéantir .

~"Cc 2 a., lA SYRIE FACE AU MONDE En mai 2004, les États-Unis imposent 2S~ • À l'Intérieur, le régime laïque de Damas des sanctions financières à la Syrie doit faire face à la menace chiite intégriste qui est sommée de démontrer qu'il éradique sévèrement en 1982 « une intention sincère de rechercher en ordonnant la destruction de la ville une paix véritable en affrontant de Hama, soulevée par des émeutes le terrorisme et la violence, en islamistes .

abandonnant ses projets de développer • Les années suivantes sont marquées des armes de destruction massive par une récession économique due à et en respectant l'indépendance une faible croissance qui ne compense et la souveraineté du Liban ».. »

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