Devoir de Philosophie

Histoire de l'Afrique du Sud (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION) Africains, Boers et Britanniques

Publié le 30/04/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Après leur victoire, les Anglais mènent une politique de réconciliation à l'égard des Boers : amnistie des combattants, reconnaissance de l'afrikaner comme langue officielle au côté de l'anglais. Celle-ci aboutit à l'unification politique du pays: en 1910 est créée l'Union sud-africaine, une monarchie constitutionnelle promue dominion de l'Empire britannique -c'est-à-dire disposant de l'autonomie interne. Majoritaires parmi la population blanche, les Afrikaners remportent les élections: Louis Botha, de tendance modérée, gouverne le pays. L'Union participe à la Première Guerre mondiale et occupe le Sud-Ouest africain allemand (la future Namibie).

 

Il est à noter que les protedorats britanniques du Lesotho, du Swaziland et du Botswana, conquis sur les tribus africaines, ne sont pas intégrés dans l'Union.

Bientôt un Anglais,

 

Cecil Rhodes,

 

fondateur de la De Beers Company, parvient à contrôler les principales entreprises de prospection. Cette mainmise, associée à l'installation de nombreux uitlanders (étrangers) sur leur territoire, mécontente les Boers. D’autant que l'intérêt économique que présente l'Afrique du Sud aiguise les velléités impérialistes de l'Angleterre.

 

Afin de s'assurer le contrôle des gisements, Londres annexe le Transvaal en 1877 puis, rompant avec sa politique passée, entreprend de soumettre les vastes territoires occupés par les tribus africaines. Après la victoire d'Ulundi (1879), l'empire zoulou s'effondre.

histoire

« principales entreprises de prospection .

Cette mainmise, associée à l'installation de nombreux uitlanders (étrangers) sur leur territoire, mécontente les Boers .

D 'autant que l'intérêt économique que présente l'Afrique du Sud aiguise les velléités impérialistes de l'Angleterre.

Afin de s 'assurer le contrôle des gisements , londres annexe le Transvaal en 1877 puis , rompant avec sa politique passée , entreprend de soumettre les vastes territoires occupés par les tribus africaines.

Après la victoire d'Uiundi (1879) , l'empire zoulou s 'effondre .

LA GUERRE DES Bons la soumission progressive des tribus indigènes laisse les Blancs face à face.

En 1880 , les Boers du Transvaal , menés par Paul Kruger , se soulèvent et remportent la bataille de Majuba Hill.

Soucieux d 'éviter une guerre incertaine, les Anglais négocient : la république afrikaner recouvre son indépendance par la convention de Pretoria, en 1881.

Mais Cecil Rhodes , qui rêve d'établir un empire allant du Caire au Cap, poursuit sa politique expansionniste avec la bénédiction de la métropole.

Il annexe d'immenses territoires au nord du Transvaal (la future Rhodésie).

les États boers se trouvent ainsi encerclés .

En 1895 , devenu Premier ministre du Cap, Rhodes décide d'en finir avec eux.

Mais sa tentative de coup d'État au Transvaal (le raid Jameson) échoue .

Rhodes démissionne e~ en réaction , Kruger déclare la guerre aux Anglais en 1899 .

Après des succés initiaux, les Boers sont bientôt débordés.

En 1900, la chute de Pretoria conduit à l'annexion des républiques afrikaners; Paul Kruger se réfugie en Europe.

Décidés à poursuivre la lutte malgré tou~ des kommandos se lancent dans une guérilla de grande ampleur avec le soutien de la population.

Pour briser cette résistance , lord Kitchener entreprend de brûler les fermes et d 'interner les civils dans des camps dits de « reconcentration » (de fait, les premiers c11mps de concentrtltion de l'Histoire ): 28 000 d'entre eux y périront.

Brutale, la stratégie paie: en 1902, /11 p11ix de Vereeniging consacre la suppression des républiques boers , devenues simples colonies britanniques.

L'UNION SUD-AFRICAINE L'AfRIQUE DU SUD DEVIENT UN DOMINION BRITANNIQUE Après leur victoire , les Anglais mènent une politique de réconciliation à l'égard des Boers: amnistie des combattants , reconnaissance de l'afrikaner comme langue officielle au côté de l 'anglais .

Celle-ci aboutit à l'unification politique du pays: en 1910 est créée l'Union sud-africaine , une monarchie constitutionnelle promue dominion de l'Empire britannique -c'est-à-dire disposant de l'autonomie interne .

Majoritaires parmi la population blanche , les Afrikaners remportent les élections : Louis Botha, de tendance modérée , gouverne le pays .

l'Union participe à la Première Guerre mondiale et occupe le Sud-Ouest africain allemand (la future Namibie) .

Il est à noter que les protectorats britanniques du lesotho, du Swaziland et du Botswana , conquis sur les tribus africaines, ne sont pas intégré s dans l'Union .

LA QUESTION RACIAlE Dés le dé bu~ l'Union se trouve confrontée au problème racial.

Les Blancs ( à peine 20 % de la populati on totale ) n'entendent pas partag er le pouvoir avec les Noirs (trois fois plus nombreux), les métis (10% ) et les Asiatiques (3 % ) -principalement des Indiens transportés par les Anglais comme main-d'œuvre en 1860.

les non-Blancs se voient refuser le droit de vote .

En 1913, le Native land Act confère aux Africains la propriété de territoires représentant à peine 7% de la surface du pays (13% en 1936 ), mais leur interdit d'acquérir des terres en dehors de ces «réserves »: le but du gouvernement e~ à terme, d 'y regrouper toute la population noire.

L'ESSOR DU NATIONAUSME AFRIKANER En 1914, la frange conservatrice des Boers se sépare de louis Botha et fonde un parti nationaliste, partisan de la défense des intérêts afrikaners et du renforcement de la ségrégation raciale .

En 1924 , son leader, le général Hertzog.

héros de la guerre des Boers , devient Premier ministre.

la législation raciale se renforce : le Col our Bar Act exclut les Noirs de presque tous les emplois qualifiés .

Des émeutes noires sont durement réprimées .

En 1926,I'Union sud-africaine obtient sa souveraineté totale, mais demeure membre du Commonwealth britannique .

En 1933 , face à la cris e mondiale , Hertzog doit former un gouvernement de coalition avec le parti sud-africain du général Smuts , un afrikaner anglophile .

leurs deux formations fusionnent pour former l'United Party .

Une minorité refuse cependan~ e t fonde un nouveau parti nationaliste sous la direction du Dr Daniel M11/11n .

En 1939 ,le pays entre en guerre contre l'Allemagne malgré l'opposition des nationalistes.

"#Uiiii'·' LA MISE EN PLACE DE LA StGRtGATION RACIALE En 1948 , Malan remporte les élections et applique aussitôt son programme de «développement sép~~rr des races », l'apartheid , qui sera poursuivi par ses successeurs .

Il est essentiellement tourné contre les Noirs , dont le nombre est perçu comme une menace .

Après l'interdiction des mariages mixtes , une ségrégation dans tous les domaines (habitat , transports , éducation, emploi, lieux publics, restaurants ...

) se met en place avec le soutien de l'Église réformée hollandaise , puissante chez les Afrikaners .

Mais l'apartheid ne fait pas totalement l'unanimité : l'United Party s 'y oppose, comme la plupart des Blancs d'origine britannique .

Parallèlemen~ à partir des années 1960 , les anciennes réserves sont remplacées par des bantoustans (appelés homelonds en anglais ) répartis selon les ethnies .

Ces régions noires sont destinées à devenir des États indépendants économiquement et politiquement: pour les partisans de l'apartheid, c'est le volet positif du « développement séparé ».

Mais ce prétexte vise surtout à exclure les Noirs de la communauté nationale en leur conférant la nationalité de leur bantoustan, et donc à maintenir la suprématie blanche sur le reste du pays .

PROCLAMATION DE L"INDtPENDANCE progressif sur la scène internationale .

la condamnation de l 'ONU , de l'Union africaine et surtout du Commonwealth amène les autorités à rompre tout lien avec la Grande-Bretagne.

En 1961 , l'Union sud-africaine devient la république d 'Afrique du Sud et se retire du Commonwealth .

Cette mise au ban des nations est du reste relat ive.

À partir de 1975 , l ' armée sud-africaine intervient contre les régimes procommunistes en Angola et au Mozambique avec le soutien des États-Unis.

Et les investissements étrangers se poursuivent dans ce pays, première puissance industrielle du continent, au sous-sol riche d'or , de diamants et d'uranium .

RÉSISTANCE ET RÉPRESSION l'instauration de l'apartheid s 'est heurtée à la contestation des Noirs.

Fondé en 1912 , I'African National Congres s (ANC.

mouvement nationaliste ) mène dans les années 1950 une politique de désobéissance civile .

En 1959, naît le PAC (Pan Africanist Congress) de Robert Sobukwe , dissident de I'ANC et plus radical.

qui récuse toute aide des Blancs à la cause noire .

Après les émeutes de Sharpeville (1960 ) , ces mouvements, tout comme le parti communiste, sont interdits ; leurs leaders, dont Nelson Mandela, sont arrêtés.

latente, la contestation resurgit en 1976 lors des émeutes de Soweto.

la répression est terrible: arrestations massives , exécutions sommaires, tortures (qui provoquent la mort du leader noir Steve Biko) , bannissements ...

Elle inaugure une ère de violences qui entraîne une radicalisation du régime marquée en 1984, année où Mgr Desmond Tutu, évêque anglican, reçoit le prix Nobel de la paix .

l'armée intervient.

l'état d 'urgence est proclamé.

LA LONGUE MAICHE VEIS LA DDIOCIATIE DE UBÉRAUSATION DU RtGIME la pers istance de l'agitation noire, l'organisation d 'une opposition politique blanche à l'apartheid , mais aussi l'échec de la politique des bantoustans (l'ONU refu s~ de 1115 f reconnaître en tant qu'États) pous sent le gouvernement de Pieter Both11 à assouplir le régime ségrégationniste en 1985 .

Une autre raison est l 'embargo international décrété en 1985, qui plonge le pays dans la crise .

Mais les réformes ne contentent personne .

le cycle agitation-répression se poursuit.

En 1989 , Fret/erik DIIKlerk remplace Pieter Botha .

Convaincu que l'apartheid est une impasse, soutenu par les milieux d 'affaires anglophone s et libéraux.

il abroge les lois discriminatoires, légalise I'ANC et le PA(.

libère leurs dirigeants , dont Nelson Mandela .

les organ isations noires acceptent de suspendre la lutte .

À l'extér ieur, l'Afrique du Sud retire ses troupes du Botswana et du Mozambique et reconnaît l 'indépendance de la Namibie, occupée depuis 1920.

Peu à peu s'enclenche un lent processus de démocra tisation.

Non sans heurts cependant : une minorité d'llfrikaners extrémistes , refusant tout parta g e du pouvoir, et l'lnkatha, parti zoulou favorable à la création d 'États ethniques séparés, maintiennent un climat de tension.

En 1994 , I'ANC remporte les premières élections démocratiques et Nelson Mandela devient président de la République .

Une nouvelle Constitution est adoptée , établissant un État L'AFRIQUE DU SUD AUJOURD'HUI En 1993 , la création de la commission Vérité et Réconciliation symbolise la volonté de tourner la page de l'apartheid .

Présidée par Desmond Tutu , elle est chargée d'identifier les exactions commises pendant cette période et d'amnistier les responsables qui reconnaîtraient leurs crime s.

Nonobstant ce processus de réconciliation nationale , le grand défi de l'Afrique du Sud est aujourd'hui de réduire les profondes iné galités sociales entre Blancs et Noirs.

En 2004, TINibo Mbeki , le successeur de Mandela, a été réélu à la tête de l'État.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles