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LA CAMPAGNE DE NORVÈGE (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 05/05/2016

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histoire

Un carrefour maritime stratégique convoité par le Reich et les Alliés

 

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Leur objectif consiste à présent à progresser vers l'intérieur du pays à la poursuite des unités ennemies qui y ont trouvé refuge, afin de se rendre maître de la totalité de la Norvège. Cette phase des opérations se révèle rapidement plus difficile que la précédente car,

 

dès le 9 avril, les forces franco-britanniques s'emploient à contrecarrer l'avantage acquis par les Allemands.

 

Dans la soirée du 9, le Conseil suprême interallié décide d'envoyer un corps expéditionnaire pour reprendre Trondheim, Bergen et Narvik. Les Alliés disposent pour cela du corps expéditionnaire spécialement formé

 

et équipé, en février 1940, en vue d'intervenir en Finlande. L'opération avait tourné court à la suite de la signature du traité de Moscou, le 13 mars, et de la cessation consécutive des hostilités.

Les Alliés interviennent tout d'abord sur mer. Le 10 avril, la flotte britannique envoie par le fond deux bâtiments allemands et en endommage sérieusement deux autres mouillés dans la rade de Narvik. L'opération n'est qu'un demi-succès car, au cours de sa retraite, la Royal Navy perd deux bâtiments.

 

Trois jours plus tard, la flotte britannique reprend l'initiative contre Narvik, en déployant cette fois des moyens plus importants. La force B composée du cuirassé Warspite, de neuf destroyers et du porte-avions Furious

histoire

« • leur objectif consiste à présent à progresser vers l'intérieur du pays à la poursuite des unités ennemies qui y ont trouvé refuge, afin de se rendre maitre de la totalité de la Norvège.

Cette phase des opérations se révèle rapidement plus difficile que la précédente car, dès le 9 avril , les forces franco­ britanniques s'emploient à contrecarrer l'avantage acquis par les Allemands .

• Dans la soirée du 9 , le Conseil suprême interallié décide d'envoyer un corps expéditionnaire pour reprendre Trondheim , Bergen et Narvik .

les Alliés disposent pour cela du corps expéditionnaire spécialement formé et équipé, en février 1940, en vue d'intervenir en Finlande.

L'opération avait tourné court à la suite de la signature du traité de Moscou, le 13 mars , et de la cessation consécutive des hostilités.

• les Alliés interviennent tout d 'abord sur mer.

le 10 avril, la flotte britannique envoie par le fond deux bâtiments allemands et en endommage sérieusement deux autres mouillés dans la rade de Narvik.

L'opération n'est qu'un demi -succès car, au cours de sa retraite, la Royal Navy perd deux bâtiments .

• Trois jours plus tard, la flotte britannique reprend l'initiative contre Narvik , en déployant cette fois des moyens plus importants.

la force B composée du cuirassé Warspite, de neuf destroyers et du porte -avions Furious pénètre dans l ' Ofotenljonl qui commande l'accès à Narvik, coule cinq bâtiments allemands et contraint trois autres à se saborder.

• L'action de la force B a pour effet d'offrir aux Alliés la maîtrise de la mer dans I'Ofotenfjord et donc d 'isoler les défenses mises en place par le général Dietl .

Toutefois , les moyens terrestres font défaut pour exploiter cet avantage.

• Une action contre Bergen, un moment envisagée, est abandonnée en raison de la proximité de deux aérodromes dont les Allemands utilisent pleinement les capacités .

Comme il apparaît impossible de déloger l'ennemi du sud de la Norvège, les Alliés décident de porter leurs attaques au nord du pays .

Trondheim constitue leur prochain objectif .

L'OPERATION « HAMMER » • Mise sur pied à la hâte , l'offensive contre Trondheim prend le nom de code d'opération " Hammer » -" Marteau ».

Elle consiste à porter une attaque navale frontale contre le port de Trondheim , en accompagnant celle-ci de deux actions de diversion , l'une au nord sur Nam sos, l'autre au sud sur Andaines .

Ces deux actions périphériques sont aussi destinées à soutenir les unités norvégiennes qui continuent à résister au nord d 'Oslo .

• le commandement de l'opération Marteau est confié à un général anglais.

Désigné dans la confusion , ce dernier doit diriger les opérations depuis londres.

ÉCHEC DES Awts À ANDALNES ET À DOMBAS • le 13 avril , les Britanniques parviennent à établir une tête de pont à Andaines.

Cinq jours plus tard , une brigade anglaise débarque sans son matériel lourd et se porte aussitôt sur le village de Dombas, important nœud de communication .

Depuis le 15 avril , des troupes norvégiennes y tiennent en échec les parachutistes allemands .

• la situation tourne toutefois à l 'avantage des Allemands qui disposent d'unités d'aviation à proximité de la zone de combat Pendant plusieurs jours , Andaines est pris sous le feu de la luftwaffe .

L'aviation britannique basée en Écosse ne peut lutter à armes égales .

la supériorité aérienne des Allemands leur permet de compenser l'arrivée d 'une brigade britannique en renfort • le 30 avril, Dombas est évacuée.

Deux jours plus tard, c'est au tour des combattants d'Andaines d'abandonner leurs positions .

REMBARQUEMENT DES AllltS À NAM505 • L'opération Marteau prévoyait aussi de déployer trois brigades britanniques et de l'artillerie dans le secteur du port de Narnsos .

Une seule brigade débarque ~-----------~ finalemen~ entre le 15 et le 17 avril.

• Deux jours plus tard, alors que la LES CHASSEURS ALPINS FIANÇAIS • le 5 février 1940,1e gowemement français décide d'Intervenir en Finlande afin d'aider ce petit pays attaqué par l'Union soviétique .

Une brigade de haute montagne est mise sur pied dans ce dessein .

Formée, équipée et entralnée sous les ordres du général Béthoua~ elle intègre les 5 • et 27' demi-brigades de chasseurs alpins .

• N'ayant pu intervenir en Finlande en raison de la cessation des combats, ces forces sont mobilisées lors de l'Invasion de la Norvège par l'armée allemande.

• Embarqués à Brest et transportés par quatre croiseurs auxiliaires, les chasseurs alpins français débarquent à Namsos après avoir subi des bombardements sans dommage en mer.

5 • demi-brigade française de chasseurs alpins prend position autour de Namsos, la brigade britann ique parvien~ sans livrer de comba~ à l 'extré mité nord du fjord de Trondheim , à hauteur de Steinkjer .

la facilité avec laquelle elle a progressé en direction de Trondheim conduit les Alliés à renoncer à l'attaque frontale prévue contre cette ville, qui constituait pourtant le « cœur » de l'opération Marteau .

• Ce changement aura des conséquences terribles pour les Alliés .

En choisissant de porter son effort sur Namso s, l'Amirauté se prive des infrastructures portuaires de levage qu'offre Trondheim et dont Namsos est dépourvue.

les véhicules débarqués ne seron t pas assez nombreux pour acheminer les armes lourdes et l'approvisionnement à l'intérieur des terres .

• le 20 avril, les bombardiers allemands pilonnent le port et la gare de Namsos.

la voie ferrée est coupée, les installations portuaires endommagées, la ville incendiée et une grande partie des approvisionnements débarqués est rendue inutilisable.

les bombardements allemands se poursuivent le lendemain et s'étendent à Steinkjer .

En fin de journée, le bataillon britannique y est attaqué par les troupes allemandes .

• Dans la nuit du 22 au 23 avril, le paquebot Ville-d'Alger , qui doit débarquer le complément de la 5 ' demi-brigade française et du matériel- notamment les skis -ne parvient à livrer qu'une partie de sa cargaison en raison de l'état des quais du port de Namsos .

• Autour de Steinkjer , les deux bataillons britanniques sont de nouveaux la cible de l'aviation allemande .

le 26 avril.

les Britanniques abandonnent Steinkjer et s'étab lissent sur une tête de pont sur la face sud du Namsenfjord , à l'ouest de Namsos .

• les Alliés se trouvent désormais dans l'Incapacité de poursuivre le mouvement initialement projeté de Namsos vers Trondheim.

le 28 avril.

Namsos est de nouveau la cible des bombardements aériens de la luftwaffe .

le 1" mai, un navire de guerre britannique est gravement endommagé à l'Issue d 'un nouveau raid aérien allemand.

• leurs positions étant devenue indéfendables , les Alliés évacuent Namsos dans la nuit du 2 au 3 mai.

LA LUTTE POUR NARVIK • Prenant acte de la résistance des Allemands dans le secteur de Namsos , les Alliés décident alors de faire porter leur effort principal sur le port stratégique de Narvik où le général DieU se trouve isolé depuis l'offensive navale britannique du 13 avril.

• Celui-ci ne peut espérer recevoir des renforts que par la voie des airs.

Or cette éventualité parait peu crédible, l 'aviation allemande étant basée à Trondheim, situé à quelque 700 km de Narvik .

• le 16 avril , les Britanniques ont débarqué trois bataillons sur les deux rives de I'Ofote nfjord , à 25 km à l'ouest de Narvik.

ainsi qu'à Gratangen , à 30 km environ au nord de la ville .

Ceux -ci sont rejoints le 28 avril par la 27' demi-brigade de chasseurs alpins français.

C'est le général Marie-Émile Béthouart qui commande les troupes françaises .

De son côté, la 6 ' division norvégienne, qui s'est reconstituée, occupe l'extrême nord du pays .

• Du 30 avril au 10 mai, les troupes appliquent le plan d'action établi par le commandement britannique .

Celui-ci prévoit une double attaque par voie terrestre .

la première est dirigée sur Ankenes , au sud de I'Ofotenfjord ; la seconde a pour objectif la région de Gratangen , afin de couper Narvik des unités allemandes déployées entre I'Ofotenfjord et le Gratangenfjord .

• la nature du terrain et les conditions météorologiques entravent la progression des troupes , rendant illusoire un succès rapide .

• le 7 mai, un nouveau plan proposé par le général Béthouart est adopté .

Il s'agit de profiter de la maîtri se des fjords dont bénéfic ient les Alliés pour effectuer , grâce aux navires anglais, un débarquement massif à Bjervik.

au nord de Narvik.

sur les arrières des lign~s allemandes .

• le 13 mai, la 13 • demi-brigade de la légion étrangère appuyée par l'artiller ie britannique prend pied à Bjel'llilc.

Elle fait sa jonction le lendemain avec les chasseurs alpins français , les troupes norvégiennes venues du nord et des bataillons polonais venus de l'ouest .

• Ces forces se heurtent à une vive résistance de l a part des Allemands qui bloquent leur progression .

les Norvégiens parviennent à gagner du terrain vers le sud, mais les Allemands font retraite vers l 'est pour éviter d 'être encerclés.

• Malgré les difficultés auxquelles ils se trouvent confrontés, les Alliés sont en passe de réaliser le plan du général Béthouart .

le 28 mai, deux bataillons de la légion et un bataillon norvégien, appuyés par des navires britanniques, débarquent au nord de Narvik où ils contiennent avec succès de violentes contre-attaques ennemies .

En fin de journée , Narvik, abandonné par les Allemands , tombe entre leurs mains .

• Alors qu'il ne reste plus qu'un ultime effort à faire pour rejeter l'ennemi au­ delà de la frontière suédoise , l'Amirauté ordonne l'évacuation des troupes présentes en Norvège .

la tournure prise par les événements en Belgique et en France conduit le commandement suprême allié à rappeler sur le théâtre de la lutte décisive toutes les troupes détachées à l'extérieur.

le retrait du corps expéditionnaire s'effectue sans incident du 3 au 7 juin.

• le 7 juin, le gouvernement norvégien décide de cesser toute résistance , tand is que le roi Haakon s'embarque sur un croiseur anglais à destination de londres.

le 9 juin, la Norvège capitule : le drapeau nazi flotte bientôt dans les rues d'Oslo .

• la campagne de Norvège se solde par des pertes sévères pour la Kriegsma rine : trois croiseurs , dix contre-torpilleurs, deux torpilleurs , un sous-marin et un cuirassé de poche ont été envoyés par le fond ; une cinquantaine de bâtiments de commerce et de transport ont été détruits.

Côté allié , les pertes sont également lourdes : un porte-avions , deux croiseurs, huit destroyer s et douze patrouilleurs ont été coulés .

UN THtATRE D'OP{RAnONS SECONDAIRE • la campagne de Norvège a mis en jeu, de part et d 'autre, des moyens assez restreints.

Cela s'explique notamment par le caractère particulier du théâtre d'opérations , très montagneux .

les forces norvégiennes ont été mises hors jeu dès les premiers jours.

De son côté, l'Allemagne ne pouvai t consacrer à cette opération secondaire que des effectifs réduits alors qu'elle était sur le point d'engager la partie décisive de son offensive générale sur le front occidental.

• L'Allemagne victorieuse immobilisera six divisions pour occu per un pays dont la position straté gique jouera un rôle de premier plan dans la guerre aéronavale jusqu'à la fin du conflit Ainsi , à partir de 1942, les Allemands qui entendent intercepter les convois de l'Arctique à destination de l'URSS, transféreront plusieurs escadrilles de la luftwaffe dans le nord de la Norvège , ainsi que le gros de leur flotte de surfac e.

• Théâtre d 'opérations certes secondaire , la Norvège n'en aura pas moins été une pièce maîtresse du dispositif du Ill ' Reich dans sa lutte pour tenter d'obtenir la suprématie sur mer.

LE CHOC: NAVAL ENliE L'ANGLmiiE n LE III'IEICH • C'est au cours de la campagne de Norvège que les flottes de surface britannique et allemande s'affrontent pour la première fois lors de la Seconde Guerre mondiale .

Ces combats n'atteindront jamais la violence de ceux de la bataille du Jutland, en 1916.

• les quatre cuirassés de la flotte allemande sont jugés trop précieux par l'état-major pour ~tre engagés ensemble .

• les Britanniques n'ont ni le temps ni la possibilité matérielle de concentrer les quatorze navires qui constituent alors les pièces maltresses de leur marine de guerre.

• Si la Royal Navy affiche une supériorité numérique , la Kriegsmarine possède l'avantage de l a qualité.

Ainsi, les ao&Nrs ,._.et les cuirassés de poche allemands représentent incontestablement un important progrès dans le domaine de la construction navale.. »

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