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La Légion étrangère (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 01/05/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Le 28 mars 1863, le régiment étranger débarque à Vera Cruz. Il a pour ordre d'assurer la sécurité en « terres chaudes » des lignes de communication entre Vera Cruz et Atoyac et d'escorter les convois. C'est dans ce contexte que se déroule, le 30 avril 1863, le combat de Camerone qui voit une soixantaine de légionnaires commandés par le capitaine Danjou tenir tête à quelque 2 000 Mexicains.

 

Au bout de neuf heures d'une résistance héroïque, seuls trois légionnaires sont encore vivants. En souvenir de ce fait d'armes, le 30 avril deviendra la fête annuelle de la Légion étrangère.

En 1864, le régiment étranger monte dans les hauts plateaux où il participe au siège d'Oajacca avant de se tourner vers les provinces du nord. Mais mal engagée, la campagne du Mexique

 

ne tarde pas à tourner à la déconfiture dont le massacre des légionnaires à Santa Isabel, en mars 1866, scelle dramatiquement l'issue. Le corps expéditionnaire français quitte le Mexique le 12 mars 1867. Le 18 février 1868, le régiment étranger regagne Sidi Bel Abbes.

Création de la Légion étrangère Premier engagement en Algérie Cession de la Légion à l'Espagne Prise de Maiakoff Combats de Camerone Armée de la Légion au Tonkin Débarquement à Casablanca Opération sur Narvik Débarquement à Saigon Opération sur Kolwezi Engagement dans la guerre du Golfe

histoire

« LA CAMPAGNE DU MEXIQUE 1863·1867 • Le 28 mars 1863, le régiment étra nger débarque à Vera Cruz.

Il a pour ordre d'assurer la sécurité en «terres chaudes » des lignes de communication entre Vera Cruz et Atoyac et d'escorter les convois.

C'est dans ce contexte que se déroule , le 30 avril 1863, le comba t de Comerone qui voit une soixantaine de légion naires commandés par le capitaine Danjou tenir tête à quelque 2 000 Mexicains.

Au bout de neuf heures d'une résistance héroïque, seuls trois légionnaires sont encore vivants.

En souven ir de ce fait d'armes, le 30 avril deviendra la fête annuelle de la Légion étra ngère.

• En 1864, le régiment étranger monte dans les hauts plateaux où il participe au siège d 'Oajacca avant de se tourner vers les provinces du nord.

Mais mal engagée, la campagne du Mexique ne tarde pas à tourner à la déconfiture dont le massacre des légionnaires à Santa Isabel , en mars 1866, scelle dramatiquement l'issue.

Le corps expéditionnaire français quitte le Mexique le 12 mars 1867.

Le 18 février 1868 , le régiment étra nger regagne Sidi Bel Abbes.

LA GUERRE FRANCO·ALLEMANDE 1870·1871 • Après la capitulation de Sedan , le 1" septembre 1870 , le gouverneme nt replié à Tour s, ordonne la reconstruction d'une armée à partir du 1 5 ' corps et des renforts venus d'Algérie .

·Le 8 octobre , les 1" et 2 ' bataillons du régiment étran ger quittent Oran à destination de Toulon .

Parallèlement l'impératrice Eugénie crée un 5 ' bataillon qui se distin gue devant Orléans les 10 et 11 octob re.

Les succès locaux -Coulmiers, Artenay -remportés par les légionnaires restent sans lendemain.

Pendant les douze premières années de la Ill ' République, la Légion reste l'arme au pied.

LE TONKIN 1883·1930 • En 1883 , la campagne du Tonkin ouvre à la Légion l'épopée coloniale.

En dépit des conventio n s de protectorat de la France, l'empereur d'Annam encourage les indigènes à se soulever.

Par ailleurs, le commerce françai s dans la région est menacé par des bandes de pirates souvent aidées par des troupes régulières chinoises.

Aussi , le gouvernement de Jules Ferry décide une intervention militaire .

• Le 7 novembre 1883, le 1" bataillon de la légion étrangère débarque à H aiphong.

De combat en combat, les troupes chinoises sont repoussées au-de l à de Lang Son occupée le 13 février 1885.

Mais , bien que l'ennemi se montre tenace e t déploie une stratégie de guerre qui déroute les Français , les légionnaires se couvrent de gloire, notamment en février 1886 contre les Pavillons Noirs lors de la défense de la citadelle de lltyen Qunng.

Ce glorieux fait d 'armes , qui fait la « une » de toute la pres se, ouvre la voie aux opérations de pacification .

De 1887 à 1940, les bataillons formant le corps du 1" et du 2 ' régiment étranger ne cessent de parcourir les rizières, les forêts et les montagnes du Tonkin.

Ils réduisent les dernières poches de résistance et entreprennent d'importants travaux de construction.

LES CAMPAGNES D 'AFRIQUE 1892·1905 • Entre 1892 et 1894, un bataillon de la Légion est constitué pour incorporer le corps expéditionnaire français engagé au Dahomey pour réduire la dissidence du roi Béhanzin .

À la même époque, la Légion intervient au Soudan pour mettre fin aux agitations dévastatrices du sulta n Samory.

• C'est toutefois à Madagascar que la Légion connaît ses plus rudes engagements.

Estimant que le gouvernement Hava ne respecte pas le traité de 1885 -un accord d'amitié selon les Malgaches, un traité de protectorat selon les Français -, Paris fait occuper par sa marine les ports de Tamatave et de Diego Suarez et décide d'envoyer un corps expéditionnaire, dont un bataillon de la Légion .

À pied d'œuvre le 2 avril1895, ce dernier, intégré dans une colonne vol ante baptisée « Marche ou crève », se distingue lo rs de la prise de Tananarive (29 sept.).

Une nouvelle insurrection éclate en mars 1896 .

Sous les ordres du général Gallieni , une seconde expédition est organisée .

Un bataillon de marche constitué par les éléments du 1 " et 2 ' régiment étra nger participe à la pacification de 111e qui est finalement déclarée colonie françai se.

LA CAMPAGNE DU MAROC 1907·1934 • Le massacre d'ouvriers européens à Casablanca est le prétexte à l'Intervention de la France au Maroc.

L e 7 août 1907 , le 6 ' bataillon du 1" régime nt étranger débarque avec le corps expéditionnaire français .

Il est aussitôt engagé autour de Casablanca, avant de participer aux combats contre les harkas du Tafilalet : en avril 1908 , les légionnaires prennent d'assa ut le piton , jugé inexpugnable , de Menabha .

La s ig na ture du traité de protectorat (30 mars 1912} provoque le soulève ment de nombreuses tribus que fédère l'émir Abd ei-Krim.

Après la prise d'Adjir , en octob r e 1925 , la France s'engage dans une campagne de pacification qui ne prend fin qu'en 1934 .

Ici, le légionnaire s 'est fait soldat bâtisseur , administrateur.

Sur les 116 monuments principaux qui, autrefois , témoignaient de la présence fra nçaise, plus de la moitié portaient le nom d 'un légionnaire ou d'un combat livré par la Légion .

LA GRANDE GUERRE 1914·1918 • Pendant la Première Guerre mondiale , l a L égion va combattre sur deux théâtres d'opérations : en Orient avec un bataillon sur les Dardanelles, mais surtout sur le front principal , avec son célèbre régiment de marche de la Légion étrnngère (RMLE) .

Celui -ci, placé sous les ordres du colonel Rolle!, termine la guerre comme régiment le plus décoré de l'armée française .

• En Artoi s le 9 mai 1915, le 2 ' régiment de marche se distingue en enlevant à la baïonnette les «ouvrages blancs », une action qui lui coûte 1 889 légionnaires et 50 officiers tués , blessés ou disparus , mais qui lui vau t la première des nombr euses citatio n s à l'ordre de l'armée .

• Sur le front oriental, le régiment de marche est présent lors de l'offensive d'Ostrava et de Monastir .

LES CAMPAGNES DU LEVANT 1921·1941 • Après la Grande Guerre , la Syrie et l e Liban sont placés sous mandat français , ce qui provoque de nombreuses révo ltes locales , dont celle de Druzes .

·Le 15 mars 1921 , le 5 ' bataillon du 4' régime nt étranger débarque à Beyrouth avec pour mission principale de construire des route s e t des postes.

Mais , avec le soulèvement des Druzes , il faut laisser pelles et pioches et reprendre les armes .

C'est au Levant qu'est créé un régiment étranger de cavaler ie -jusqu'alors, la Légion n'étai t qu'une troupe d'infanterie.

LA SECONDE GUERRE MONDIALE 1939-1945 • Mob ilisée en masse dès le début des hostilités -40 ooo hommes en mai 1940 -, la Légio n est entraînée dans la débâcle géné rale.

Toutefois , une de ses unités , la 13' demi -brigade de Légion étrangè re (DBLE ), participe à la seule victo ir e française de la campag ne, le débarquement sur Narvik et à Bjervik en avril1940 .

• À son retour de Norvège, le régiment gagne l'Angleterre .

Une partie du régiment suit le généra l de Gaulle, l'autre est rapatriée en Afrique du Nord .

• Après le douloureux épisode de la campagne de Syrie, la 13 • DBLE participe à la lutte contre I'Afrika Korps de Rommel, avant de s'illustrer dans la défense victorieuse de Bir Hakeim .

• Dans la foul ée du débarquement américain en Afrique du Nord, la Légion participe à conquête de l 'Italie, puis au débarquement de Provence.

Dès lors, elle est de tous les combats de la seconde campagne de France qui conduit les légionna ires au cœur de l'Allemagne .

LA GUERRE D'INDOCHINE 1946·1954 • Le 2 septembre 1945 , Hô Chi Minh proclame la R épublique démocratique du Viêt Nam.

Dès octobre, les premiers éléments du corps expéditionnnire sont à pied d'œuvre.

• Le contingent n'est pas e ngagé en Indochine et c'est donc la Légion qui supporte la part la plus importante de l'effort de guerre (35000 hommes, dont une majorit é d'Allemands) .

P our la Légion , qui y perd plus de 10 000 hommes, cette campag n e reste la plus meurtrière de son histoire.

LA GUERRE D' ALGtRIE 1954·1962 • En Algérie aussi la Légion se retrouve de tous les combats , mais la victoire sur l e terrain est inuti le .

La France doit abandonner l'Algérie e t la Légion quitte sa terre natale .

• Pour avoir participé au putsch du 21 mars 1962, le l" régiment étrange r parachutiste est dissous.

• Pour la première fois, des régime nts de Légion prennent garnison en métropole .

Ainsi, le 1" régiment étranger quitte Sidi Bel Abbes pour rejoindre Aubagne .

Les légionnai res son t stationnés en Corse et en Provence, mais également à Djibo uti, à Madagascar -par la suite en Guyane -et en P o lynésie .

• Les unités de la Légion participent à de gros chantiers de construction, notamment en Polynésie , pour le compte du Centre d'expérime ntations du Pacifiq ue, ou en Guyane , avec la réalisation de la route de l 'Est.

LA liGION AUJOURD'HUI • Composée de 50 'lb d'étrangers, la légion étrangère , entièrement professionnalisée , regroupe des formations relevant de différentes armes de l'armée de terre .

• Elle a vocation prioritaire à intervenir dans de brefs délais partout où les intérêts de la France et le respect des accords passés le commandent.

• Elle comprend dix formations endivisionnées ou non relevant de l'Infanterie , de l'arme blindée, de la cavalerie et du génie .

• le commandement de la légion étrangère est stationnée à Aubagne .

Quatre formations sont prépositionnées outre-mer : à Djibouti , à Mayotte , en Guyane et dans le Pacifique.

•les ""-'lolos • CM~~~« ou d'instruction stationnées en France font partie de la 14 • division légère blindée école , de la 6 • division légère blindée et de la 11' division parachutiste .

Il n 'existe donc pas de grande unité spécifique de la légion étrangère .

• Premier régiment à pénétrer en terre irakienne , le 2 ' REl aura l'honneur de représenter l'armée de terre f rançaise aux États-Unis à la fin du conflit.

La foule new-yorkaise fait un triomphe aux képis blancs .

·À partir de 1990 , l'armée fran çaise AFRIQUE ET LIBAN 1969·1983 entre dans une phase de missions et • Après une période non combattante , d 'opérations exté rieures, dont toutes la Légion reprend du service en Afriq ue font appe l à la Légion ; certaines 1 dans le cadre des accords de défense présentent un caractè re humanitaire ou avec p lusie urs États africai ns.

Elle est sont conduites dans le cadre de l 'ONU.

ainsi e ngagée au Tchad (1969·198 4} ~------------1 et au Zaïre (1978}, où elle se distingue j lors d'un assaut aéropo rté spectacu laire LES Ol'tiAnONS ElrtiiEUIES Ï 1!1 J sur la ville de Kolwezi e n mai 1978.

DEPUIS 1,..

* • Au Liban, la légion intervient dans le cadre de la Force multinationale • Tchad :opération Épervier d'interposition .

l'opération «épaulard » (1985-1997} 1 est destinée à protéger les Palestiniens • Gabon :opération Requin ; j!! e t à assurer leur départ de Beyrouth .

(mars-juin 1990) ~~~ • Rwanda : opération Noroît LA GUERRE DU GOLFE 1990·1991 (octobre 1990-mars 1992) • Trois régiments de la Légion • D jibouti : opération Godoria se retrouvent au sein de la division et lskoutir (mai 1991-mars 1992) • -8 Daguet que la France a déployé dans • Zaïre : opération Baumier ~~ le Golf e dans le cadre de la coalition (septembre-octobre 1991} ~ internationale chargée d'intervenir • Cambodge : APRONUC • contre le régime de Saddam Hussein (mars 1992-juin 1993) , l? dont les troupes ont envahi le Kowen.

• Somalie : opération Oryx ~ $ Les légionnaires subissent un (décembre 1992) ~ ~ entraînement intensif afin de les • Bosnie : FORPRONU (1992} ~ ~!!!i.

habituer aux conditions climatiques • Somalie : opération ONUSOM 2 _ mais aussi au combnt NBC- c'est- (été 1993} à-dire dans un environnement • Rwanda : opération Turquoise o « nucléaire , biologique et chimique ».

(été 1994} := • Comores : opération Azalée !1 (septembre-octobre 1995) • Bosnie : FORPAINU (1996} • Répub lique centrafricaine : opération Almandin 2 Ouin 1996) ; opération Bangui (décembre 1996-janvier 1997) • Congo : opération Pélican 2 (mai-juin 1997} • C6te d1voire : opération Licorne (depuis décembre 2000 }. »

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