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TPE: Plaisir, dépendance

Publié le 21/08/2012

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La Toxicomanie est un comportement consistant à consommer d'une façon habituelle ou périodique, un ou plusieurs produits psychotropes (drogues) pouvant engendrer une accoutumance ou un état de dépendance physique et/ou psychique.  Selon l'OMS, la définition stricte de la toxicomanie correspond à quatre éléments :  1. Une envie irrépressible de consommer le produit  2. Une tendance à augmenter les doses  3. Une dépendance psychologique et parfois physique ;  4. Des conséquences néfastes sur la vie quotidienne (qu’elles soient émotives, sociales, ou économiques).  Comme pour chaque dépendance, plus la tolérance s’installe dans l’organisme, plus le sujet se voit contraint d’augmenter sa consommation pour obtenir la même sensation de plaisir, ce qui entraîne une sensation de sevrage.  La toxicomanie se rencontre beaucoup dans la milieu sportif : avec la pratique compulsive d’un sport, certaines cellules du système nerveux central produisent les endorphines (hormone procurant une sensation de bien-être, allant même jusqu’à l’orgasme) . Justement, cette substance est destinée à combattre d’éventuelles douleurs apparaissant dans l’organisme au cours d’un effort. Ce serait l’équivalent d’une morphine naturelle car elle agit aussi sur les récepteurs membranaires des cellules nerveuses.  Exemple d’une dépendance « saine « : la dépendance affective

« En effet pour qu'une espèce survive, ces individus doivent en premier lieu assurer leurs fonctions vitales comme se nourrir, réagir à l'agression et se reproduire.L'évolution a donc mis en place dans notre cerveau des régions dont le rôle est de ‘'récompenser'' l'exécution de ces fonctions vitales par une sensation agréable.

Cesrégions forment le circuit de la récompense.C'est l'aire tegmentale ventrale (ATV) qui assure principalement le bon fonctionnement de ce circuit.

Elle est située en plein centre du cerveau et reçoit desinformations qui la renseignent sur l'état de satisfaction des besoins vitaux.Si celle-ci ‘'pense'' que le niveau de satisfaction est trop bas, et que l'un des besoins vitaux n'est pas correctement assouvit alors elle ‘'décide'' de provoquer le désirpour ce qui va répondre à ce besoin et, en retour, elle nous récompense par du plaisir.

Ce circuit s'est ensuite élargi pour nous inciter à répéter les expériencesplaisantes apprises au cours notre vie.Et toujours en quête de plus de plaisir, elle pousse l'homme à évoluer. B) La dépendance.1) Définition, exemples simples La dépendance est un état mental et parfois physique qui résulte de l'interaction entre un organisme vivant et un produit.

Il est caractérisé par des réponsescomportementales ou autres qui présentent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets et parfois éviter lemanque (sevrage).

Le sujet ne ressent pas toujours la tolérance qui le pousse à consommer toujours plus.En 1988, Gaetano Di Chiara et Assunta Imperato, de l'université de Cagliari, en Sardaigne, ont mesuré le taux de dopamine intra-cérébrale (nucleus accumbens etnoyau caudé) chez des rats, après injection de diverses substances psychoactives : amphétamine, cocaïne, morphine, méthadone , éthanol et nicotine.

Le taux dedopamine extracellulaire augmente dans les 2 structures, mais de manière plus importante dans le nucleus accumbens. [pic] Cas de la dépendance tabagique : Les recherches sur la dépendance au tabac ne sont pas encore très avancées, mais on sait que la nicotine est impliquée dans ce mécanisme, car elle peut se fixer à desprotéines se trouvant à la surface des cellules nerveuses : les récepteurs nicotiniques à l'acétylcholine.

En présence de nicotine, ces récepteurs(canaux), s'ouvrent,déclenchant plusieurs évènements aboutissant à la libération de dopamine (l'hormone du plaisir) dans une région précise du cerveau : le noyau acumens.

De mêmeque l'alcool ou encore le cannabis, la nicotine stimule le circuit de la récompense et procure ainsi une sensation de satisfaction.

Malgré tout, la dépendance au tabacconserve une grande partie de son mystère.Lors du sevrage tabagique, le corps réclame sa « dose » de nicotine pour satisfaire cette sensation de bien-être, c'est ce qu'on appelle le manque.Cependant, même si cette dépendance s'explique biologiquement, il ne faut pas négliger le rôle de l'environnement du fumeur.

En effet, notre cerveau perçoit lesgestes et les habitudes associés à la cigarette comme des signaux pouvant provoquer une envie irrépressible de fumer.

Il faut malgré tout savoir que nous ne sommespas tous égaux face au tabagisme : la première cigarette écœure la plupart des personnes et plait (dans des cas très rares) à d'autres, même si les chercheurs nepeuvent pas encore nommer les gènes impliqués. Cas de la cyber dépendance :A l'origine, la cyberdépendance désigne toute dépendance à l'univers informatique, cependant il désigne aujourd'hui principalement une addiction chez les personnesqui font un usage excessif des moyens de communication offerts par l'Internet.

La vie privée et sociale des personnes cyberdépendantes s'organise autour de laconnexion.

Elles cherchent à se connecter en permanence au réseau informatique afin de communiquer, de s'informer ou encore d'y trouver du sexe ou du jeu virtuel,et éprouvent de l'anxiété dans le cas où elles ne peuvent pas y accéder.

La cyberdépendance se caractérise, tout comme pour un toxicodépendant, par un manquelorsque l'individu ne peut se connecter, même s'il refuse souvent de le reconnaître.

La cyberdépendance s'exprime par différents signes spécifiques, montrant quel'individu a perdu le contrôle de sa consommation.

Cela rend progressivement ingérable la vie privée et la vie sociale du sujet.

Les signes les plus courants rapportéspar les patients ou par leur entourage correspondent à un usage compulsif de l'ordinateur ou de l'Internet, à un temps considérable passé derrière son clavier, à desmensonges sur la nature de son activité sur le réseau, au désinvestissement des relations familiales ou amicales et enfin à des changements d'humeur selon sapossibilité de connexion.Internet constitue, pour certains adolescents, une fuite d'un quotidien difficile.

A ce titre les adolescents qui sont timides, qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes,qui ne sont pas socialement à l'aise et les adolescents dont les parents rentrent tard à la maison sont les plus à risque.

La passion de certains adolescents pour Internetréside dans le fait que cette période est parfois accompagnée de questions identitaires, lesquelles peuvent facilement être contournées par la connexion au réseau.

Demême, les étudiants, notamment ceux qui vivent éloignés du contexte familial, se trouvent parfois piégés par la cyberdépendance.

Leur ordinateur peutprogressivement remplir leur espace ludique puis leur espace de socialisation.

De plus, on remarque que les hommes préfèreront les situations virtuelles danslesquelles ils ont une position dominante, tandis que les femmes voudront de l'anonymat et de la communication, feront des achats…Explication scientifique :Des travaux sur le système de récompense ont montré le rôle de la dopamine dans le développement d'une dépendance aux drogues.

Ainsi, cocaïne, ecstasy, tabac,alcool, héroïne, médicaments psychoactifs, tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l'homme ont en commun une propriété : ils augmentent laquantité de dopamine disponible dans une zone du cerveau, le circuit de récompense. 2) Cas de dépendances (différences), symptômes :L'individu est dépendant à une substance s'il présente 3 ou plus des critères suivants :1.

Tolérance manifestée par le besoin d'accroître les doses consommées pour obtenir une intoxication ou un effet désiré ou par une diminution des effets à doseconsommée constante.2.

Symptômes de sevrage (arrêt d'une substance ou d'un comportement ayant entraîné une dépendance, qui conduit à une modification comportementale inadaptéeavec des répercussions physiologiques et psychologiques appelé syndrome du sevrage) à la suite d'une période d'abstinence, évités ou améliorés par une nouvelleprise de la substance.3.

Prise de la substance en plus grande quantité ou pendant plus longtemps que prévu.4.

Un désir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler de la consommation.5.

Beaucoup de temps passé à utiliser ou à se procurer la substance.6.

Abandonner ou réduire ses activités sociales, professionnelles ou de loisir à cause de l'usage de la substance.7.

Continuer à utiliser malgré la connaissance des risques pour la santé.Spécifier s'il existe une dépendance physique (présence de l'item 1 ou de l'item 2).De plus, il existe des gens qui sont plus susceptibles de devenir dépendants à certaines substances que d'autres.

Cela viendrait de facteurs génétiques, même si pourl'instant, nous ne sommes pas capables pour autant d'en définir précisément l'origine.

Par exemple, cela pourrait concerner les gènes impliqués dans la destruction dela dopamine (et éventuellement d'autres substances).

Plus ces molécules sont dégradées rapidement après leur libération, plus vite on ressentirait le manque. Il existe plusieurs sortes de dépendances :. »

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