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TPE - Plaisir Et Dépendance

Publié le 13/07/2012

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D’autres plaisirs naturels comme une bonne nuit de sommeil ou un rapport sexuel n’engendreront pas de dépendance. Le même plaisir peut être ressenti à l’écoute d’une musique, différente selon les goûts, et certains trouveront autant de plaisir à écouter un opéra de Mozart ou une chanson de Led Zeppelin qu’à se prélasser sur une plage des Caraïbes. On peut également apprécier un ‘bon’ film, quand le jeu des acteurs nous bouleverse au point que nous ressentons les émotions comme s’il s’agissait de nous derrière l’écran, pourchassé à travers la ville par un psychopathe ou nous apprêtant à épouser l’amour de notre vie, et non notre acteur préféré. Un livre bien écrit procurera également du plaisir, souvent même plus qu’un film, car on peut croire être en train de suivre notre propre fil de pensées en lisant un roman à la première personne. Les émotions de joie que l’on ressent dans la vraie vie, par exemple à l’annonce d’une bonne nouvelle, ou quand l’on se trouve en présence de personnes que l’on apprécie, ne nous rendent pas dépendant pour autant.

« 1) Définition, exemples simples La dépendance est un état mental et parfois physique qui résulte de l'interaction entre un organisme vivant et un produit.

Il est caractérisé par des réponsescomportementales ou autres qui présentent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets et parfois éviter lemanque (sevrage).

Le sujet ne ressent pas toujours la tolérance qui le pousse à consommer toujours plus.En 1988, Gaetano Di Chiara et Assunta Imperato, de l'université de Cagliari, en Sardaigne, ont mesuré le taux de dopamine intra-cérébrale (nucleus accumbens etnoyau caudé) chez des rats, après injection de diverses substances psychoactives : amphétamine, cocaïne, morphine, méthadone , éthanol et nicotine.

Le taux dedopamine extracellulaire augmente dans les 2 structures, mais de manière plus importante dans le nucleus accumbens. [pic] Cas de la dépendance tabagique : Les recherches sur la dépendance au tabac ne sont pas encore très avancées, mais on sait que la nicotine est impliquée dans ce mécanisme, car elle peut se fixer à desprotéines se trouvant à la surface des cellules nerveuses : les récepteurs nicotiniques à l’acétylcholine.

En présence de nicotine, ces récepteurs(canaux), s’ouvrent,déclenchant plusieurs évènements aboutissant à la libération de dopamine (l’hormone du plaisir) dans une région précise du cerveau : le noyau acumens.

De mêmeque l’alcool ou encore le cannabis, la nicotine stimule le circuit de la récompense et procure ainsi une sensation de satisfaction.

Malgré tout, la dépendance au tabacconserve une grande partie de son mystère.Lors du sevrage tabagique, le corps réclame sa « dose » de nicotine pour satisfaire cette sensation de bien-être, c’est ce qu’on appelle le manque.Cependant, même si cette dépendance s’explique biologiquement, il ne faut pas négliger le rôle de l’environnement du fumeur.

En effet, notre cerveau perçoit lesgestes et les habitudes associés à la cigarette comme des signaux pouvant provoquer une envie irrépressible de fumer.

Il faut malgré tout savoir que nous ne sommespas tous égaux face au tabagisme : la première cigarette écœure la plupart des personnes et plait (dans des cas très rares) à d’autres, même si les chercheurs nepeuvent pas encore nommer les gènes impliqués. Cas de la cyber dépendance :A l’origine, la cyberdépendance désigne toute dépendance à l’univers informatique, cependant il désigne aujourd’hui principalement une addiction chez lespersonnes qui font un usage excessif des moyens de communication offerts par l’Internet.

La vie privée et sociale des personnes cyberdépendantes s'organise autourde la connexion.

Elles cherchent à se connecter en permanence au réseau informatique afin de communiquer, de s’informer ou encore d’y trouver du sexe ou du jeuvirtuel, et éprouvent de l’anxiété dans le cas où elles ne peuvent pas y accéder.

La cyberdépendance se caractérise, tout comme pour un toxicodépendant, par unmanque lorsque l’individu ne peut se connecter, même s'il refuse souvent de le reconnaître.

La cyberdépendance s’exprime par différents signes spécifiques,montrant que l’individu a perdu le contrôle de sa consommation.

Cela rend progressivement ingérable la vie privée et la vie sociale du sujet.

Les signes les pluscourants rapportés par les patients ou par leur entourage correspondent à un usage compulsif de l’ordinateur ou de l’Internet, à un temps considérable passé derrièreson clavier, à des mensonges sur la nature de son activité sur le réseau, au désinvestissement des relations familiales ou amicales et enfin à des changementsd’humeur selon sa possibilité de connexion.Internet constitue, pour certains adolescents, une fuite d'un quotidien difficile.

A ce titre les adolescents qui sont timides, qui ont une mauvaise image d'eux-mêmes,qui ne sont pas socialement à l'aise et les adolescents dont les parents rentrent tard à la maison sont les plus à risque.

La passion de certains adolescents pour Internetréside dans le fait que cette période est parfois accompagnée de questions identitaires, lesquelles peuvent facilement être contournées par la connexion au réseau.

Demême, les étudiants, notamment ceux qui vivent éloignés du contexte familial, se trouvent parfois piégés par la cyberdépendance.

Leur ordinateur peutprogressivement remplir leur espace ludique puis leur espace de socialisation.

De plus, on remarque que les hommes préfèreront les situations virtuelles danslesquelles ils ont une position dominante, tandis que les femmes voudront de l’anonymat et de la communication, feront des achats…Explication scientifique :Des travaux sur le système de récompense ont montré le rôle de la dopamine dans le développement d’une dépendance aux drogues.

Ainsi, cocaïne, ecstasy, tabac,alcool, héroïne, médicaments psychoactifs, tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent laquantité de dopamine disponible dans une zone du cerveau, le circuit de récompense. 2) Cas de dépendances (différences), symptômes :L’individu est dépendant à une substance s’il présente 3 ou plus des critères suivants :1.

Tolérance manifestée par le besoin d'accroître les doses consommées pour obtenir une intoxication ou un effet désiré ou par une diminution des effets à doseconsommée constante.2.

Symptômes de sevrage (arrêt d’une substance ou d’un comportement ayant entraîné une dépendance, qui conduit à une modification comportementale inadaptéeavec des répercussions physiologiques et psychologiques appelé syndrome du sevrage) à la suite d'une période d'abstinence, évités ou améliorés par une nouvelleprise de la substance.3.

Prise de la substance en plus grande quantité ou pendant plus longtemps que prévu.4.

Un désir persistant ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler de la consommation.5.

Beaucoup de temps passé à utiliser ou à se procurer la substance.6.

Abandonner ou réduire ses activités sociales, professionnelles ou de loisir à cause de l'usage de la substance.7.

Continuer à utiliser malgré la connaissance des risques pour la santé.Spécifier s'il existe une dépendance physique (présence de l'item 1 ou de l'item 2).De plus, il existe des gens qui sont plus susceptibles de devenir dépendants à certaines substances que d’autres.

Cela viendrait de facteurs génétiques, même si pourl’instant, nous ne sommes pas capables pour autant d’en définir précisément l’origine.

Par exemple, cela pourrait concerner les gènes impliqués dans la destruction dela dopamine (et éventuellement d’autres substances).

Plus ces molécules sont dégradées rapidement après leur libération, plus vite on ressentirait le manque. Il existe plusieurs sortes de dépendances :-Les dépendances physiques : On parle de dépendances physiques, par exemple à l’alcool, dans le cas où une personne alcoolique ne consomme pas ou peu d’alcoolpendant un certain temps et que se manifestent des symptômes de sevrage (symptômes de manque, par exemple: sueurs, tremblements).

A ce moment-là, le corps abesoin d'alcool pour supprimer les symptômes de manque.

Ce besoin disparaît après quelques jours de sevrage. -Les dépendances psychiques : Elles se caractérisent par une pulsion, une envie incontrôlable de consommer la substance, malgré la connaissance des effets négatifsde sa consommation, en particulier de sa consommation excessive.

L’absorption de la substance donne alors une sensation de plaisir ou évite un certain mal-être.Souvent, la dépendance psychique s’installe avant la dépendance physique.

On ne peut pourtant pas dissocier ces deux notions et la frontière est très floue.

Il fautvoir et traiter la dépendance en prenant en compte ces deux aspects. 3) Dépendances dangereuses, dépendances « saines » Exemple d’une dépendance dangereuse : la toxicomanie[pic]La Toxicomanie est un comportement consistant à consommer d'une façon habituelle ou périodique, un ou plusieurs produits psychotropes (drogues) pouvantengendrer une accoutumance ou un état de dépendance physique et/ou psychique.Selon l'OMS, la définition stricte de la toxicomanie correspond à quatre éléments :1.

Une envie irrépressible de consommer le produit2.

Une tendance à augmenter les doses. »

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