Cours histoire terminale

« H2A 1)​ LA FIN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ET LES DÉBUTS D’UN NOUVEL ORDRE MONDIAL En 1945, le monde est dévasté par la Seconde Guerre mondiale, avec un bilan humain tragique de 50 à 60 millions de morts, dont une majorité de civils.

Les États-Unis et l'URSS émergent comme les deux superpuissances dominantes, tandis que les anciennes puissances européennes sont affaiblies.

La fin de la guerre marque également le début d'une nouvelle ère, avec des tentatives de reconstruction et l'établissement d'un nouvel ordre mondial basé sur des principes de démocratie et de sécurité collective. 1945, « ANNEE ZERO » : LE LOURD BILAN DE LA GUERRE La sortie de la guerre en 1945 révèle un bilan humain catastrophique, avec des millions de morts et des destructions massives à travers l'Europe.

La violence de la guerre a particulièrement touché les populations civiles, exacerbée par l'occupation nazie et les crimes de guerre.

En plus des pertes humaines, l'Europe fait face à des millions de réfugiés et à une reconstruction économique et sociale nécessaire pour rétablir la paix. Un bilan humain catastrophique La Seconde Guerre mondiale est le conflit le plus meurtrier de l'Histoire, avec des pertes humaines estimées entre 60 et 70 millions.

Les civils ont subi une violence accrue, notamment en Europe de l'Est, où les nazis ont commis des atrocités.

En plus des morts, des millions de personnes sont déplacées, et la guerre laisse un traumatisme durable sur les sociétés touchées. Un monde en ruines : des destructions considérables Les destructions matérielles causées par la guerre sont immenses, avec des villes européennes ravagées et des infrastructures dévastées.

Les pays européens, lourdement endettés, peinent à se relever économiquement, tandis que les États-Unis, épargnés par le conflit, émergent comme la première puissance mondiale.

La reconstruction nécessite des efforts colossaux pour restaurer les économies et les sociétés dévastées. L'ampleur du traumatisme moral La découverte des horreurs des camps de concentration et l'utilisation de la bombe atomique par les États-Unis provoquent un choc moral à l'échelle mondiale.

Les valeurs humaines sont remises en question, et la barbarie du conflit laisse une empreinte indélébile sur la conscience collective.

Ce traumatisme moral incite à réfléchir sur la nature de l'humanité et sur les leçons à tirer pour l'avenir. 2) UN MONDE À RECONSTRUIRE : LES BASES D'UN NOUVEL ORDRE INTERNATIONAL La création de l'ONU en 1945 marque une étape cruciale dans la tentative de reconstruire le monde sur des bases de paix et de droits de l'homme.

L'ONU vise à éviter les erreurs du passé et à établir un cadre pour la coopération internationale.

Les principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée en 1948, soulignent l'importance de la dignité humaine et des libertés fondamentales. Reconstruire le monde autour de la paix et des droits de l'homme L'ONU, fondée en 1945, a pour mission de préserver la paix mondiale et de promouvoir les droits de l'homme.

Elle se dote de moyens d'action, y compris une force armée, pour intervenir en cas de conflit.

Les conférences de Yalta et de Potsdam ont également établi les bases d'un nouvel ordre international, avec des décisions sur la dénazification et la reconstruction de l'Allemagne. La dénazification de l'Allemagne La dénazification de l'Allemagne est une priorité pour les Alliés, visant à établir une démocratie durable après la guerre.

Ce processus, qui s'étend de 1945 à 1951, inclut des procès pour juger les criminels de guerre nazis, comme celui de Nuremberg.

Cependant, la dénazification reste incomplète, avec de nombreux responsables échappant à la justice. Le droit international contre la barbarie Le procès de Nuremberg, qui commence en 1945, établit des précédents en matière de droit international, en jugeant les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité.

Ce procès vise à faire justice et à prévenir de futures atrocités.

Les concepts de crime contre la paix et de crime contre l'humanité émergent, posant les bases d'un cadre juridique international. Punir les coupables : le procès de Nuremberg Le procès de Nuremberg, qui se déroule de 1945 à 1946, est un moment historique où les principaux responsables nazis sont jugés pour leurs crimes.

Ce tribunal d'exception établit des normes pour le droit international, en définissant des délits tels que le crime contre la paix et le crime contre l'humanité.

Les verdicts et les peines prononcés marquent une étape importante dans la lutte contre l'impunité. Punir les coupables : le procès de Tokyo Le procès de Tokyo, qui se tient entre 1946 et 1948, vise à juger les criminels de guerre japonais.

Ce tribunal, sous le contrôle des États-Unis, utilise des catégories similaires à celles de Nuremberg pour juger les responsables.

Bien que l'empereur Hirohito soit épargné, plusieurs hauts responsables sont condamnés, illustrant la volonté de justice après la guerre. La reconstruction économique La reconstruction économique après la guerre est essentielle pour relancer les échanges commerciaux et stabiliser les économies.

Les États-Unis mettent en place un nouveau système monétaire international lors de la conférence de Bretton Woods en 1944, établissant le dollar comme monnaie de référence.

Des institutions comme le FMI sont créées pour soutenir les pays en difficulté. Protéger les populations La reconstruction s'accompagne d'une redéfinition du rôle de l'État, qui doit intervenir pour protéger les populations contre les risques sociaux.

Le modèle de l'État-providence, inspiré par le rapport Beveridge, vise à garantir des droits sociaux universels.

Ce changement de paradigme se traduit par des politiques de sécurité sociale et des nationalisations dans plusieurs pays. Une nouvelle conception du rôle de l'État L'État joue un rôle central dans la reconstruction post-guerre, intervenant activement dans l'économie et le social.

Les idées keynésiennes, qui prônent l'intervention de l'État pour stimuler la croissance, deviennent dominantes.

Ce modèle se concrétise par la mise en place de systèmes de protection sociale et de nationalisations dans des secteurs clés. 3) DE NOUVELLES TENSIONS INTERNATIONALES : UNE PAIX PRECAIRE Les tensions entre les superpuissances émergent rapidement après la guerre, avec des divergences croissantes sur la réorganisation du monde.

Les conférences de Yalta et de Potsdam révèlent des intérêts divergents, et la guerre froide commence à se dessiner. L'Europe devient le principal terrain d'affrontement entre les États-Unis et l'URSS, avec des crises qui se multiplient. La montée des tensions entre les deux superpuissances La Seconde Guerre mondiale marque la fin de l'hégémonie européenne, avec les États-Unis et l'URSS comme nouvelles superpuissances.

Les États-Unis, épargnés par le conflit, émergent comme la première puissance mondiale, tandis que l'URSS, bien que meurtrie, bénéficie d'un prestige militaire.

Les tensions commencent à se cristalliser autour de l'Europe, avec des crises qui se multiplient. De Yalta à Potsdam : les conférences de 1945 Les conférences de Yalta et de Potsdam en 1945 sont cruciales pour la réorganisation du monde après la guerre.

À Yalta, les Alliés décident de la division de l'Allemagne et de la création de l'ONU.

Potsdam confirme ces décisions, mais les relations entre les puissances se détériorent, notamment à cause des actions soviétiques en Europe de l'Est. Le basculement dans la guerre froide La fin de la guerre marque le début d'une nouvelle ère de tensions, avec la division de l'Europe en zones d'influence.

Les États-Unis et l'URSS s'opposent sur des questions idéologiques et géopolitiques, et la guerre froide commence à se dessiner.

Les événements en Europe, comme le coup de Prague, illustrent cette montée des tensions. 1947 : l'année de la rupture officielle En 1947, la rupture entre les États-Unis et l'URSS devient officielle avec la doctrine Truman, qui prône l'endiguement du communisme.

Cette année marque un tournant dans la guerre froide, avec la création de la CIA et des tensions croissantes.

Les deux superpuissances se présentent comme les défenseurs de leurs idéologies respectives, exacerbant les rivalités. L'Europe, premier enjeu de la guerre froide L'Europe devient le principal champ de bataille de la guerre froide, avec les États-Unis et l'URSS cherchant à étendre leur influence.

Le plan Marshall est lancé pour soutenir la reconstruction de l'Europe occidentale, tandis que l'URSS impose des régimes communistes en Europe de l'Est.

Cette division marque le début d'une ère de tensions durables. De nouveaux conflits au Proche-Orient Le Proche-Orient, une région historiquement conflictuelle, devient un nouvel enjeu dans le contexte de la guerre froide.

Les tensions entre les puissances occidentales et les mouvements nationalistes arabes s'intensifient, exacerbées par la question palestinienne.

La rivalité entre les États-Unis et l'URSS se reflète également dans les conflits régionaux. Une région conflictuelle depuis plusieurs décennies Le Proche-Orient est marqué par des rivalités historiques, notamment entre les puissances coloniales et les mouvements nationalistes.

La décolonisation et la découverte de ressources pétrolières intensifient l'intérêt des grandes puissances pour la région.

Les tensions entre les communautés juives et arabes en Palestine s'aggravent, posant les bases de futurs conflits. Une situation très tendue en Palestine La Palestine, sous mandat britannique, est le théâtre de tensions croissantes entre Juifs et Arabes.

Le sionisme et l'immigration juive exacerbent les rivalités, tandis que les tentatives de partage de la région échouent.

La situation devient explosive, avec des conséquences durables pour les deux communautés. La création.... »