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Amérique latine: Démocratie, guérillas, communisme ?

Publié le 27/02/2008

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I. — Mouvements et pouvoirs d'extrême gauche

1. La force des sentiments antiyankees

• Depuis le début du siècle, la gauche dénonce l'impérialisme américain, son influence militaire, économique, culturelle, et ses soutiens locaux (classes dirigeantes et militaires de droite).

• La lutte armée, qui triompha à Cuba en 1959 de la dictature de Batista, apparut vers 1960-65 à beaucoup (action du Cubain Che Guevara) comme le meilleur moyen d'abattre les pouvoirs de droite. Mais, qu'elles soient rurales ou urbaines (Tupamaros en Uruguay), ces guérillas, qui touchèrent plus de 10 pays, échouèrent toutes ; la plupart furent anéanties ou cessèrent le combat.

2. Les guérillas actuelles

Les guérillas d'extrême gauche restent fortes au Salvador, où le FMLN affronte les troupes gouvernementales, au Guatemala (83 000 morts entre 1954 et 1988), au Pérou, où un régime démocratique fragile subit les assauts de la guérilla maoïste ( = se référant aux thèses de Mao Zedong) du Sentier Lumineux, implantée surtout dans les Andes. En Colombie agissent des guérillas de gauche, et les hommes de main de la mafia de la drogue.

3. Deux États révolutionnaires

• Cuba : au pouvoir depuis 1959, Fidel Castro a installé un « communisme tropical » structuré comme celui d'Europe (parti unique, strict encadrement de la population), qui a entraîné de nombreux exils aux États-Unis, mais qui, grâce à d'incontestables progrès sociaux, jouit du soutien de la majorité de la population. Les relations avec Moscou (4 milliards de dollars d'aide annuelle) sont étroites mais, plutôt fraîches depuis les débuts de la perestroïka. Le prestige de Cuba reste grand dans la région.

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