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ART, CULTURE ET RELIGION DE 1850 A 1939 (Histoire)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Représentation : qu’entend-on par culture ?

* des arts

* des traditions

* une langue

* une religion…

Une culture n’est pas figée dans le temps : elle évolue en même temps que les populations, les techniques, les idéologies… Or tous ces éléments sont bouleversés à l’âge industriel. D’où la problématique :

Comment les transformations sociales de l’âge industriel ont-elles influencé les pratiques culturelles et artistiques de l’époque ?

I – De nouvelles pratiques culturelles et religieuses.

A – De nouveaux publics apparaissent.

La société a beaucoup changé lors de la RI : croissance démographique, apparition de nouvelles classes sociales (bourgeoisie, ouvriers…), forte urbanisation, meilleures liaisons et communications (chemins de fer, navires, téléphone, télégraphe…). L’accès à l’information et à la culture se trouve donc modifié.

A – 1 : de nouveaux médias.

Ex : doc.6 p.52 : Apparition de postes de radio qui sont de plus en plus accessibles au grand public (? des prix et meilleur niveau de vie pour les couches sociales les + basses – voir tableau des dépenses des familles ouvrières : un peu + d’argent disponible pour les loisirs et l’équipement ménager). C’est surtout la TSF inventée par Marconi en 1896, qui marque le début de l’ère de la radio qui devient un objet de consommation de masse, comme le prouve l’affiche publicitaire du document, pendant l’Entre-2-Guerres.On compte déjà 30 stations de radio aux USA en 1912 ; en 1927 il y en a 700.

« accès de + en + facile et généralisé à l'information grâce aux nouvelles technologies et à leurgénéralisation dans les sociétés industrielles.

Une culture populaire naît à travers ces médias demasse. A – 2 : de nouveaux loisirs Un autre aspect de cette culture populaire est liée à la ville qui ne cesse de s'affirmer comme le centre de la vieculturelle.

Les citadins se retrouvent de + en + souvent autour d' événements de masse .

Ils le font d'autant + volontiers que la progressive du temps de travail permet de dégager des temps de loisirs (ex : le dimanche).

Cestemps de loisirs sont occupés d'une part au cinéma , mais aussi dans de grands rassemblements populaires ( bals, cirque, expositions – Expo Universelles, Expo Coloniale..

-, café-concerts…). Parmi ces rassemb lements, les rassemblements sportifs deviennent de + en + populaires.

C'est la naissance du Tour de France en 1903, les matchs de boxe qui drainent des foules et érigent les boxeurs au rang de super-stars (ex : Carpentier), le rugby qui se déve loppe surtout sur les Iles Britanniques et dans les colonies (et qui permet dans une certaine mesure d'affirmer ou de renforcer les nationalismes), et surtout le football qui devient le sport n°1 et un sport de + en + universel.

La 1 ère Coupe du monde se déroule en Uruguay en 1930 et est appelée à devenir un des événements les + suivis au monde ; es matchs des championnats drainent des foulesautour des équipes de club, dans des stades de + en + grands.

La fin du XIX° siècle voit la consécration du sportcomme élément de la culture populaire avec la renaissance de l' olympisme , sur une idée du Français P.

de Coubertin : les 1ers JO ont lieu en 1896.

Au départ ces compétitions ont un caractère un peu élitiste, maisdeviennent très vite très populaires dans tous les sens du terme.

C'est aussi l'occasion du déchaînement des nationalismes ; le plus grand exemple est les JO de Berlin en 1936 qui sont une propagande formidable pour Hitler (sauf les résultats…). Ajoutons aussi à ces loisirs qui sont autant d'éléments d'une culture populaire urbaine commune le développementdu tourisme .

Il dépend évidemment beaucoup des revenus de chaque famille : les familles bourgeoises partent en vacances sur les littoraux ensoleillés dès la fin du XIX° car le réseau ferré le permet et l'automobile se répand peu à peu (guide Michelin en 1905).

Ce type de tourisme se « démocratise » néanmoins à la fin de la période (été 1936 en France).

Quant aux bourgeois, ils partent alors vers des destinations + exotiques… Mais les loisirs invitent à un autre type de tourisme qui se développe avec le scoutisme (crée par Baden-¨Powell en 1908), les auberges de jeunesse, les clubs de vacances, les campings qui mettent els beautés de la nature à laportée de tous… A – 3 : la culture de l'écrit. La scolarisation croissante fait reculer l'analphabétisme.

Les habitants des pays industriels savent de + en lire, et ont donc accès à la culture écrite . fi qu'est-ce que la culture écrite ?-livres, mais aussi magazines, journaux, BD ( éveil politique chez les + pauvres ? du communisme dans ces classes sociales.) – La presse s'adapte au public naissant en proposant des titres «ciblés », faciles d'accès (voir doc.1 p.78) et richement illustrés, avec des articles courts. Doc.

3 p.52 : Public ? Les + jeunes ne sont pas oubliés, avec l'éclat de la BD (qui ne leur est pas réservée cependant) ; les héros de BD du début du XX° sont amenés à être durables : Tarzan (qui s'inscrit dans l'intérêt pourl'exploration de l'époque) et Superman aux USA, et surtout Tintin en Belgique (Tintin chez les Soviets en 1929, puisTintin au Congo…). Une littérature populaire se développe également, avec un public très large : Jules Verne en France , Agatha Christie, Arsène Lupin, Rouletabille, Fantomas… Des populations mieux informées, qui vivent en ville : les modes de vie ont nettement changé en l'espace dequelques décennies.

Qu'en est-il des modes de représentation du monde, des modes de pensée ? B – Modernité, science et religion. B – 1 : positivisme et scientisme. »

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