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EVOLUTION DE L’AZERBAIDJAN DE 1991 A 2010 (HISTOIRE)

Publié le 31/08/2012

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Les relations sont globalement bonnes avec la Turquie du fait des affinités existant entre les deux pays (proximité linguistique et culturelle) et de la solidarité d’Ankara à propos du conflit du Karabakh. En visite à Bakou, le 13 mai 2009, le Premier Ministre Erdogan a rassuré l’allié azerbaïdjanais en établissant un lien direct entre la normalisation des relations de son pays avec l’Arménie et la restitution du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan.. La Géorgie et la Turquie fournissent à l’Azerbaïdjan ses principales voies d’évacuation vers l’Occident : évacuation des hydrocarbures de la Caspienne par la voie de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) et du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum (BTE), ligne de chemin de fer reliant Bakou, Tbilissi et Kars en construction (qui doit être opérationnelle d’ici 2011). La Géorgie reste un partenaire essentiel de l’Azerbaïdjan dans la région, au-delà de l’évacuation des hydrocarbures, Tbilissi est le 3ème partenaire commercial de Bakou dans l’espace post-soviétique. L’Azerbaïdjan apporte un soutien discret à la Géorgie(renforcement de l’approvisionnement en gaz à Tbilissi suite à l’annonce par Gazprom de sa volonté de doubler les tarifs de ses livraisons à la Géorgie au 1er janvier 2007, aides diverses pendant le conflit d’août 2008) et Tbilissi, dont Bakou soutient l’intégrité territoriale, constitue un allié dans les enceintes internationale. Bakou perçoit néanmoins Tbilissi comme un voisin difficile et juge inutilement provocatrices certaines initiatives du Président Saakachvili vis-à-vis de la Russie. Après des années de relations fondées sur la défiance, les relations entre l’Azerbaïdjan et le Turkménistan se sont améliorées depuis 2008 et les signes de rapprochement se sont multipliés, ranimant la perspective du projet de gazoduc transcaspien entre les deux pays

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« significative des relations bilatérales avec plusieurs rencontres des chefs d'Etat : conscient de son isolement, le régime iranien s'est ainsi attaché à se rapprocher deBakou (cf.

signature en août 2007, lors de la visite à Bakou du Président Ahmadinejad, de 4 documents se fondant sur le traité d'amitié et de coopération de 2002 ;visite du ministre azerbaïdjanais de la défense en Iran en février 2008 ; visite du Ministre iranien des Affaires étrangères, M.Mottaki à Bakou et du Président Alieven Iran en février 2009). 3- De bonnes relations avec les voisins turc, géorgien et turkmène Malgré 150 ans d'histoire commune et des intérêts économiques entremêlés (avec un volume d'échanges de 2,4Mds de dollars en 2008), les relations entrel'Azerbaïdjan et laRussie restent empreintes de méfiance, renforcée par le conflit russo-géorgien de l'été 2008.

Bakou accorde peu de crédit à la médiation de laRussie (qui assume aux cotés des Etats-Unis et de la France la co-présidence du groupe de Minsk) sur le Haut-Karabakh, considérant qu'une absence de règlementpermet à Moscou de garder la main sur la zone.

Bakou a décliné l'offre d'achat de la totalité de son gaz par le géant russe Gazprom ; un accord gazier a cependant étésigné en juin 2009, portant sur la vente à la Russie de 500 millions de m3 de gaz par an, avec possibilité d'accroissement des volumes.

Les deux pays partagentnéanmoins des préoccupations communes de sécurité, ce qui leur a permis notamment d'aboutir à un accord sur le statut de la base radar de Gabalaet à un accordbilatéral sur la délimitation de la mer Caspienne.

Les Russes font preuve d'un intérêt croissant à l'égard de l'Azerbaïdjan, révélateur de leur volonté de conserver leurinfluence dans leur « étranger proche ».

Les capacités de déstabilisation, réelles ou supposées de Moscou (cf.

insinuations de Bakou sur une éventuelle implicationrusse dans l'assassinat du commandant en chef des forces aériennes azerbaïdjanaises survenu en février 2009, influence sur les minorités, lezgue notamment..)., ainsique la coopération militaire entre l'Arménie et la Russie suscitent de vives inquiétudes à Bakou.

La multiplication des rencontres à haut niveau depuis 2000 (visitesde V.Poutine à Bakou en 2001 et 2006, du Président Aliev à Moscou en 2004, 2006, 2008 et 2009, du Président Medevdev en juillet 2008 et juin 2009 et deS.Lavrov en mars 2009) témoigne de la volonté de Bakou d'éviter une opposition frontale et de préserver des bonnes dispositions, au moins de façade, avec le voisinrusse.Les relations avec l'Iran sont compliquées par la présence dans ce pays d'une trèsforte minorité azérie (18 à 23 M d'habitants) et l'opposition des deux pays sur lestatut de la mer Caspienne(désaccord relatif à la définition des eaux territoriales).

Si les relations économiques et commerciales entre Téhéran et Bakou (dominéesparl'énergie et les projets d'infrastructures de transport) sont en plein essor, lesrelations bilatérales restent néanmoins méfiantes voire hostiles, du fait notamment deschoix géostratégiques opposés et potentiellement conflictuels opérés par les deux pays (relation stratégique de Bakou avec les Etats-Unis, relation de confiance avecIsraël et rapprochement graduel avec l'Union européenne, autant de points sensibles dans le contexte de la crise du programme nucléaire iranien et crainte persistantecoté azerbaïdjanais d'un certain prosélytisme religieux de l'Iran).

L'arrivée au pouvoir du Président Ilham Aliev en 2003 a néanmoins permis une améliorationsignificative des relations bilatérales avec plusieurs rencontres des chefs d'Etat : conscient de son isolement, le régime iranien s'est ainsi attaché à se rapprocher deBakou (cf.

signature en août 2007, lors de la visite à Bakou du Président Ahmadinejad, de 4 documents se fondant sur le traité d'amitié et de coopération de 2002 ;visite du ministre azerbaïdjanais de la défense en Iran en février 2008 ; visite du Ministre iranien des Affaires étrangères, M.Mottaki à Bakou et du Président Alieven Iran en février 2009).De bonnes relations avec les voisins turc, géorgien et turkmèneLes relations sont globalement bonnes avec la Turquie du fait des affinités existant entre les deux pays (proximité linguistique et culturelle) et de la solidaritéd'Ankara à propos du conflit du Karabakh.

En visite à Bakou, le 13 mai 2009, le Premier Ministre Erdogan a rassuré l'allié azerbaïdjanais en établissant un lien directentre la normalisation des relations de son pays avec l'Arménie et la restitution du Haut-Karabakh à l'Azerbaïdjan..La Géorgie et la Turquie fournissent à l'Azerbaïdjan ses principales voies d'évacuation vers l'Occident : évacuation des hydrocarbures de la Caspienne par la voie del'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) et du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum (BTE), ligne de chemin de fer reliant Bakou, Tbilissi et Kars en construction (quidoit être opérationnelle d'ici 2011).La Géorgie reste un partenaire essentiel de l'Azerbaïdjan dans la région, au-delà de l'évacuation des hydrocarbures, Tbilissi est le 3ème partenaire commercial deBakou dans l'espace post-soviétique.

L'Azerbaïdjan apporte un soutien discret à la Géorgie(renforcement de l'approvisionnement en gaz à Tbilissi suite à l'annoncepar Gazprom de sa volonté de doubler les tarifs de ses livraisons à la Géorgie au 1er janvier 2007, aides diverses pendant le conflit d'août 2008) et Tbilissi, dontBakou soutient l'intégrité territoriale, constitue un allié dans les enceintes internationale.

Bakou perçoit néanmoins Tbilissi comme un voisin difficile et jugeinutilement provocatrices certaines initiatives du Président Saakachvili vis-à-vis de la Russie.

Après des années de relations fondées sur la défiance, les relationsentre l'Azerbaïdjan et le Turkménistan se sont améliorées depuis 2008 et les signes de rapprochement se sont multipliés, ranimant la perspective du projet de gazoductranscaspien entre les deux pays 4- Une implication accrue de l'OccidentDans cet environnement, la politique étrangère azerbaïdjanaise vise à une implication accrue de l'Occident dans la région.

Ce choix participe de la volonté de Bakoude contrebalancer l'influence de ses puissant voisins (Turquie, Russie, Iran).

Le Président Heydar Aliev avait ainsi assuré une diversification des partenaireséconomiques du pays (constitution de plusieurs consortiums dans la Caspienne, conclusion en 1994 du « contrat du siècle »).Dans son rapprochement avec l'Occident, l'Azerbaïdjan accorde une place prééminente à son partenariat avec les Etats-Unis, qui s'est renforcé depuis les attentats du11 septembre 2001 et s'illustre notamment dans les domaines de l'énergie, de la sécurité (protection des frontières, lutte contre les réseaux criminels) et de la luttecontre le terrorisme.

Les interventions gouvernementales américaines se sont accrues avec la suspension en octobre 2001 de la section 907 (votée par le Congrès en1992 dans le cadre du « Freedom Support Act ») qui prohibait toute intervention financière publique directe des Etats-Unis.

L'effacement relatif des Américainspendant la crise géorgienne a néanmoins créé des doutes à Bakou sur les garanties de sécurité offertes par Washington.L'Azerbaïdjan est par ailleurs membre du Partenariat pour la Paix et souhaite une implication accrue de l'OTAN dans la région.

Depuis 2005, ce partenariat sedéveloppe dans le cadre de l'IPAP (plan d'action individuel du partenariat).

Bakou, qui était favorable au désarmement de l'Irak sur la base des résolutions de l'ONU,a marqué son soutien aux Etats-Unis dès le début de leur opération militaire en déployant en Irak 150 militaires azerbaïdjanais (retirés depuis).

Enfin, l'Azerbaïdjanparticipe à la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan (FIAS).L'Union Européenne a inclus l'Azerbaïdjan, comme les deux autres Etats du Caucase méridional, dans sa politique de voisinage.

Le plan d'action UE-Azerbaïdjan,conclu en novembre 2006, prévoit notamment un renforcement des coopérations en matière d'Etat de droit, de démocratisation et de gouvernance économique.

Enoutre, un mémorandum d'entente entre l'UE et l'Azerbaïdjan en matière énergétique a été signé le 7 novembre 2006, visant à encourager l'harmonisation de lalégislation azerbaïdjanaise avec le droit communautaire ainsi qu'à établir un partenariat stratégique dans le domaine de la sécurité énergétique.

L'Azerbaïdjan est l'undes 6 pays concernés par l'initiative du « Partenariat oriental » que l'Union européenne a lancé à Prague en mai 2009.

La question des droits de l'homme et deslibertés fondamentales constitue un point de friction entre Bakou et les institutions européennes (refus de Bakou de mettre en place avec l'UE un dialogue sur lesdroits de l'homme). LA PRESSION DE LA RUSSIE SUR L'AZERBAIDJAN APRES L'INDEPENDANCEApres la chute de l'URSS, la nouvelle Russie n'entend pas renoncer a l'organisation, sinon au controle des anciennes republiques sovietiques qu'elle considere etantdans sa zone d'influence.

Cette pression va prendre ses formes a travers la creation de la CEI (Communaute des Etats Independants).

En effet, le 8 decembre 1991, larussie, la bielorussie et l'ukraine creent la CEI qui va englober ensuite 11 pays ex-sovietiques en decembre 91 (a l'exception des pays baltiques).

Cette meme annee, leConseil National azerbaidjanais ( groupe de 10 membres du parlement) annonce que cette union met fin a l'existence de l'URSS.

Cependant, l'azerbaidjan ne rejointpas la CEI sans doute causee par une opposition de la population a ce projet.

La Russie , au vue de cette resistance, n'hesite pas a utiliser la force pour contraindrel'azerbaidjan.

Le 26 fevrier 1992, la coalition militaire russo-armenienne (366eme regiment d'infanterie motorise russe) attaque la ville de Khodjali massacrant desmilliers de personnes.

Malgre cela, le president Ayaz Mutallibov signa le traite d'adhesion a la CEI en justifiant que l'azerbaidjan ne pouvait se defendre des attaquesmilitaires armeniennes et qu'il avait besoin du soutien des russes.

Mais c'est sous la presidence Haydar Aliev (qui clamait que la Russie ne soutiendrait pas l'Armeniesi l'Azerbaidjan rejoinait la CEI) que le parlement va ratifier en 93 le traite d'adhesion a la CEI, puis ensuite du traite de defense collective.

En 1994, apres leslegislatives russes, le gouvernement prend des mesures plus chauvinistes et cela en militarisant l'Armenie.

Face a cela et au plan du ministre de la defense russe PavelGrachov qui entend reinstaler les troupes russes en Azerbaidjan, le seul espoir de l'Azerbaidjan se dirige vers l'ouest.. »

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