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Gengis Khan

Publié le 22/02/2012

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Temüjin vit le jour en Mongolie dans la tribu nomade des Kiyat (“ Torrents ”), dont il devint le chef à quinze ans, succédant à son défunt père Yesugei Ba'atur (“ le brave ”). Adolescent, il hérita d'un pouvoir qui s'étendait alors sur les territoires allant de la rivière Amour, dans les steppes de l'Asie centrale, à la Grande Muraille de Chine. Après une longue lutte de pouvoir, il obtint des victoires décisives sur des tribus voisines (Merkits, Naïmans, Tatars), s'imposant peu à peu comme le seul chef mongol. En 1206, lors d'une grande assemblée de peuplades, il se fit reconnaître comme le Gengis Khan ou “ souverain universel ”. A partir de 1211, il lança ses hordes de cavaliers disciplinés à la conquête des territoires à l'ouest et à l'est de la Mongolie, vainquant ses adversaires par le règne de la terreur et le massacre systématique des peuples et des cités traversées. En 1227, l'empire de Gengis Khan s'étendait de la mer Noire au Pacifique, englobant la Corée, la Perse, l'Arménie, le Sud-Est de la Russie, le Turkestan et plusieurs régions de Sibérie et de Chine. L'empire mongol ouvrit la voie aux cultures turques et orientales en direction de l'Europe, et de l'empire moghol en Inde. En Mongolie, Gengis Khan remplaça un système clanique incohérent par un nouvel état féodal et gouverna au moyen d'une législation codifiée (Yasak). A sa mort, l'empire mongol fut divisé entre ses quatre fils. Quatre de ses petits-fils, dont le célèbre Qoubilaï Khan, deviendront à leur tour des chefs mongols.      

« Gengis Khan 'Le fléau de Dieu' Gengis Khan (1167-1227), le conqu~rant mongol .

En 1167, une femme mongole d'origine princière donna le jour à un fils qui reçut le nom de Témudjin.

Suivant une légende, le nouveau-né tenait dans sa main droite un caillot de sang en forme de noeud, signe que cet enfant serait un jour un assassin.

En 1206, Témudjin avait scellé une union entre nomades mongols et non mongols à l'est de l'Asie centrale.

Sous le titre de Gengis Khan (roi du monde), ce guerrier prit la tête de hordes barbares et attaqua les pays limitrophes.

Il voulait fonder un empire, qui s'étendrait de l'Arménie à la Corée, en se servant de la terreur comme arme.

La Chine du Nord fut la première région agricole qui eOt à souffrir de ses ravages.

L'empereur de Chine chercha à acheter les Mongols par des dons, tels que cinq cents en­ fants et cinq cents femmes esclaves.

Gengis Khan fit ce­ pendant assassiner sans pitié tous ses prisonniers.

En 1215, ses hordes s'emparèrent de Pékin, capitale de la Chine du Nord.

Tous les palais furent pillés et les habitants passés au fil de l'épée.

Gengis Khan arrêta alors son expédition en Chine pour se tourner contre ses ennemis d'Asie Centrale.

Il battit d'abord la population de Kara Khitai au sud du.

lac Balkhach.

Cette victoire porta les frontières ouest jusqu'à Khârezm, une royauté musulmane au sud de la mer d'Aral.

Elle englobait l'Afghanistan actuel ainsi que certains territoires de l'Iran et de la Russie.

Gengis Khan enrôla deux cent mille hommes de troupe et expédia ses fils Chagatai et Ogadei à Utrar pour y atta­ quer la ville.

Ils y vengèrent immédiatement le meurtre de l'ambassadeur mongol, en versant de l'or fondu dans la gorge du gouverneur local.

Suivant un récit différent, c'est de l'argent fondu qu'ils auraient fait couler goutte à goutte dans ses oreilles et ses yeux.

Pendant ce temps, Gengis Khan attaquait personnelle­ ment Boukhara.

C'était la ville la plus importante et la plus riche de la région.

La garnison fut vaincue alors qu'elle tentait de s'échapper, et les civils se rendirent à leurs attaquants.

Lorsque, en février 1220, Gengis Khan pénétra dans la principale mosquée de la ville, il s'intitula lui-même 'la vengeance et le fléau de Dieu'.

Les mahométans qui l'a­ vaient entendu, le crurent aisément lorsque les troupes mongoles se mirent à piller Boukhara.

Les riches bourgeois furent martyrisés pour indiquer les cachettes de leurs richesses, et les bâtiments de la ville furent incendiés.

Les Mongols forcèrent des milliers d'habitants de Bou­ khara à marcher devant eux en formation militaire.

Ainsi l'armée de Gengis Khan paraissait plus importante qu'el­ le ne l'était en réalité.

Bien que la garnison de Samarcan­ de fOt plus importante que l'armée mongole, cette ville magnifique, fut néanmoins conquise et ses habitants as­ sassinés, sans discrimination.

Trente mille artisans furent emmenés en Mongolie.

Au sud du fleuve Oxus, de nouveaux désastres atten­ daient la riche province du Khorassan.

A Tirmidh, une femme tenta de sauver son existence en prétendant qu'el­ le avait avalé une perle, mais les Mongols, la découpèrent. »

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