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Géographie BERLIN

Publié le 04/02/2019

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fut ainsi confiée à Hans von Bülow, qui créa à Berlin un modèle d’interprétation symphonique. Le compositeur Richard Strauss mania la baguette pendant la saison 1894 - 1895. Vint ensuite Artur Nikisch, qui fit inscrire au répertoire les œuvres d’Anton Bruckner et de Gustav Mahler. En 1922, Wilhelm Furtwângler reprit le flambeau. Enfin, de 1954 à 1989, l’orchestre berlinois fut dirigé par le célèbre Herbert von Karajan, auquel a succédé le chef d’orchestre italien Claudio Abbado.

 

Les transports

 

Outre le métro (Untergrundbahn ou U-Bahri) et le chemin de fer aérien (Stadtbahn ou S-Bahri), Berlin est desservie par plus de 150 lignes d’autobus et, notamment dans les quartiers est, de tramway Son réseau de canaux est actuellement plutôt délaissé, quoique certains voudraient l’exploiter pour résoudre les problèmes croissants de la circulation. L’infrastructure routière comprend plusieurs voies rapides, dont l’Avus, qui traverse la ville, et l’autoroute de ceinture ou Berliner Ring. Les trois aéroports - Tegel et Tempelhof, à l’ouest, et Schônefeld, à l’est - sont tous ouverts au trafic international.

 

Les monuments

 

La porte de Brandebourg, sur laquelle débouche l’avenue ombragée Unter den Linden, est un des plus beaux monuments de Berlin. Dessinée par l’architecte néoclassique Cari Gotthard Langhans, elle fut construite entre 1788 et 1789. Son imposante colonnade, flanquée de deux pavillons symétriques, est couronnée d’un groupe sculpté en bronze de Johann Gottfried Schadow représentant le quadrige de la déesse de la Victoire. Non loin de là s’élève le Reichtag, bâtiment du Parlement construit en 1894 et ravagé par un incendie criminel en février 1933. Les nazis profitèrent de cet incendie (prétendument perpétré par un dissident communiste hollandais, Van der Lubbe) pour imposer leur dictature. Cet édifice magnifique a été partiellement restauré en 1968.

 

L’histoire de Berlin peut se lire sur plus d’un monument. Ainsi, la carcasse bombardée de l’église du Souvenir Empereur-Guillaume qui, conservée en l’état comme un mémorial des années noires de la Seconde Guerre mondiale, se

Les quartiers berlinois sont typiques.

 

Au nord, Pankow a abrité les privilégiés du régime, au sud de la porte de Brandebourg, le quartier ouvrier de Kreuzberg s’étend jusqu'à l'aéroport de Tempelhof. Prenzlauer Berg est l’un des quartiers les plus peuplés de Berlin, et les plus chics se trouvent aux alentours du lac de Wannsee ou à Charlottenburg.

 

Des quartiers de l’ancienne partie est, l’Alexanderplatz a gardé son air animé, communiqué à toute la partie comprise entre Pankow et Neukôlln.

« Berlin capitale s'est développée en conséquence.

Lorsque le pays a été partagé entre vainqueurs, la ville a subi le même sort.

On trouve la première mention de Berlin, ainsi que de la bourgade voisine de Kèiln, dans des documents qui remontent au XIII" siècle.

Lessor de la ville, tout d'abord à l'échelle régionale, est lié à l'étoile montante des Hohenzollern, illustre famil­ le noble de Souabe qui reçut de l'empereur Sigis­ mond, en 1415, la marche de Brandebourg et le titre d'électeur.

Leur puissance ne cessant dès lors de croître, la position de Berlin comme capitale du Brandebourg se trouva consolidée au J5VII' siècle.

Frédéric-Guillaume, dit le Grand Electeur , qui régna de 1640 à 1688, sut attirer dans la ville de nombreux colons, artisans et commerçants.

Son règne fut pour Berlin une période de croissance rapide.

Il fit construire de nouveaux quartiers et aménagea le centre, élaboran t notamment le tracé de la très célèbre avenue Unter den Lin­ den (Sous les Tilleuls).

Grâce à lui, la ville devint le refuge d'émigrés fuyant les persé cutions religieuses.

Cette politique d'accueil conduisit, en 1671, à l'établissement d'une importante commu­ nauté juive qui prospéra jusqu'au xx• siècle, époque à laquelle elle fut exterminée par les nazis.

Parmi les nouveaux venus se trouvaient aussi des protestants chassés de France par la révo­ cation de l'É dit de Nantes; en 1720, un cinquième de la population était d'origine française.

i Le Reichtag est le siège du Parlement a allemand.

Presque entièrement détruit dans les derniers jours de la guerre, cet impressionnant monument est loin d'avoir retrouvé sa splendeur de jadis.

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Un avion britannique, ayant livré de la nourriture aux Berlinois isolés par le blocus soviétique de 1948, charge des sacs postaux avant de regagner Hanovre.

Le développement de la ville se poursuivit durant tout le XVII' et le XVIII' siècle.

En 1701, sous le règne de Frédéric 1", Berlin engloba Kèiln et trois autres communes, et devint la capitale du nouveau royaume de Prusse.

C'est à ce même Fré­ déric l" que l'on doit par ailleurs l'édification de l'élégant château baroque de Charlottenburg.

«Athènes de la Spreen À la fin du XVIII' siècle, plus particulièrement sous le règne de Frédéric II (1712-1786), Berlin prit rang parmi les principales villes d'Europe.

Elle comptait, en 1781, 147000 habitants.

Important pôle culturel et intellectuel, elle reçut le surnom d'«Athènes de la Spree».

En 1871, le princ .:: Otto von Bismarck réussit à imposer l'unité des Etats allemands du Nord et du Sud, et Berlin fut proclamée capitale de l'Empire allemand par Guillaume 1".

La prospérité de la ville ne se démentit pas, même après la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale et l'abdication de l'empereur Guillaume II en 1918.

De 1919 à 1933, sous la république de Wei­ mar, Berlin accueillit de nombreuses personnali­ tés marquantes du monde des sciences, parmi lesquelles Max Planck et Albert Einstein.

En 1920, l'agglomération, qui comptait déjà 2 millions d'habitants, absorba ses faubourgs et des dizaines de communes rurales des environs pour former le «Grand Berlin».

Ses théâtres, qui jouissaient.d'une renommée internationale, acceuillaient la créa­ tion des œuvres nouvelles de Gerhart Haupt­ mann, Max Reinhardt et Bertolt Brecht.

Dans le domaine des arts plastiques, elle était la patrie de plusieurs des principaux protagonistes du mouve­ ment Dada.

La tour de la télévision domine � I'Aiexanderplatz dans l'Est berlinois.

On aperçoit à l'arrière-plan la Marienkirche (église Sainte-Marie), l'un des rares monuments du Berlin médiéval épargnés par les combats.

La division Berlin demeura la capitale de l'Allemagne jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, mais l'une des clauses de la capitulation alleman­ de face aux Alliés prévoyait le partage de la ville et de l'ensemble du pays entre les puissances vic­ t_orieuses -la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'Union soviétique.

Découpée en quatre secteurs d'occupation sous un commandement commun, la ville fut durant les premières années de l'après-guerre comme un microcosme de l'Allemagne divisée.

Cependant, la tension entre Russes et Américains ne cessait de croître.

C'est à Berlin, où les forces soviétiques et occidentales se côtoyaient de près, que se produisit enfin l'événement que beaucoup considèrent comme le début de la guerre froide.

L'étincelle qui mit le feu aux poudres fut la réforme monétaire décidée par les Occidentaux avec l'introduction du deutsche Mark en juin 1948.

Les Russes voulaient que leur propre Ost­ mark ait cours à Berlin, mais cette exigence fut rejetée par le parlement de la ville.

Lépreuve de force qui s'ensuivit fit craindre dans le monde entier une guerre nucléaire entre les deux super­ puissances.

La ville constituant une enclave au milieu de la zone d'occupation russe, les Sovié­ tiques mirent en place un blocus de Berlin-Ouest.

Toutes les voies d'accès, routières et ferroviaires, furent coupées, ainsi que l'électricité fournie par les centrales des quartiers est.

Les habitants des secteurs d'occupation occidentaux se retrou­ vaient isolés, avec des réserves d'environ un mois de nourriture et de dix jours de charbon.

Le pont aérien Les Américains, .qui craignaient un affrontement militaire avec les Soviétiques, ne ripostèrent pas moins vigoureusement à cette provocation, déjouant le blocus au moyen d'un pont aérien mis en place le 26 juin 1948.

Pendant près d'un an, les avions-cargos militaires des puissances occidentales atterrirent ou décollèrent toutes les trente secondes sur l'aéroport de Berlin, amenant aux habitants assiégés 8000 tonnes de ravitaille­ ment par jour.

Les Russes auraient pu intercepter ces appareils mais, comme les Américains, ils ne tenaient pas à déclencher un conflit armé.

Le blo­ cus de Berlin fut finalement levé en mai 1949.

Tout danger imminent de guerre entre les États­ Unis et l'Union soviétique était ainsi conjuré, mais la crise eut pour effet d'accentuer la division de l'Allemagne.

Lannée 1949 vit la création à la fois de la République fédérale d'Allemagne (RFA) à. »

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