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Grand oral du bac : Histoire dES DICTATURES

Publié le 02/02/2019

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histoire

les opposants au régime (socialistes, communistes, libéraux). Dès 1933, des camps de concentration pour les ennemis du régime sont ouverts.

 

Comme le fascisme italien, qu’Adolf Hitler admire, le nazisme exalte la grandeur de la nation, le culte du chef (le Fürher, « guide » en allemand), la force armée et les conquêtes, et pratique l’embrigadement de la population au service du parti. Mais pour les nazis, les Allemands constituent, plus qu’une nation, une «race

supérieure » appelée à dominer le monde. D’autres peuples sont classés parmi les « races inférieures» et en premier lieu les Juifs. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Hitler organise l’extermination des juifs d’Europe dans des camps de la mort. En 1945, le monde découvre l’atroce réalité des camps nazis, dans lesquels ont péri plus de six millions de Juifs, mais aussi des centaines de milliers de tsiganes, d’opposants ou de résistants.

 

Dictatures ibériques et démocraties populaires

 

L’après-guerre amène le retour à la démocratie en Europe occidentale, excepté dans la péninsule Ibérique. En Espagne, le général Franco a instauré une dictature ultraconservatrice à la suite de sa victoire militaire sur les Républicains en 1939. Au Portugal, i’Estado novo («Nouvel État ») du docteur Salazar, régit le pays depuis 1932. Ces régimes perdurent jusqu’au milieu des années 1970. En Espagne la mort de Franco en 1975 ouvre une période de transition vers la démocratie menée par le roi Juan Carlos Ier. Au Portugal la dictature s’effondre en 1974, à la suite d’une révolte de l’armée enlisée depuis des années dans les conflits coloniaux d’Afrique. En Europe centrale et balkanique, après 1945, les nations

Hitler et Mussolini.

 

Adolf Hitler établit une dictature personnelle et autoritaire par étapes successives entre 1933 et 1934. L’Allemagne ratifia - avec 90% de oui -en 1934 le plébiscite qui le nommait à la fois président et chancelier du Reich. Devenu officiellement le Führer, il était le maître absolu.

▼ Les «folles de mai« à Buenos Aires. Sous la dictature militaire argentine, ces femmes venaient chaque semaine sur la place del 1” de Mayo pour réclamer leurs disparus.

▼ Le communiste Nicolas Ceaucescu instaura une dictature de fer sur la Roumanie de 1965 à son exécution après la chute du mur en 1989.

Christian Poveda - Sipa Press

occupées par l’armée soviétique se voient imposer des régimes communistes calqués sur celui de Moscou, les «démocraties populaires».

 

Les tentatives des peuples d’Europe de l’Est pour s’affranchir de la tutelle de Moscou se soldent toutes par des interventions armées du pacte de Varsovie (Hongrie, 1956, Tchécoslovaquie, 1968) ou des reprises en main brutales des partis communistes locaux (Pologne, 1981).

 

Entre 1945 et 1965, les peuples colonisés par les puissances européennes accèdent à l’indépendance, pacifiquement où à la suite de guerres de libération nationale. La plupart de ces nouveaux États d’Afrique et d’Asie n’ont pas hérité de traditions parlementaires de leur passé précolonial. Le pouvoir y est presque partout autoritaire.

 

Décolonisation et dictature

 

Aux Indes britanniques, l’indépendance de 1947 consacre la division du pays en deux États : l’Union indienne et le Pakistan musulman. L’Inde se dote d’une démocratie parlementaire solide fondée sur le modèle anglais, mais le Pakistan connaît une instabilité politique qui favorise la prise de pouvoir des militaires.

 

En Chine, le parti communiste de Mao Zedong accède au pouvoir en 1949 et rétablit l’indépendance politique totale du pays, jamais colonisé mais sous forte influence occidentale depuis la fin du xixe siècle. Mao instaure une dictature communiste aux traits originaux, qui rompt avec l’URSS en 1960. En Indochine, le Viêt-minh communiste « arrache » l’indépendance aux Français en 1954 et établit sur la moitié nord du Viêtnam

 

un régime marxiste-léniniste de type soviétique.

 

En Algérie, le Front de libération nationale (FLN) établit en 1962 un régime autoritaire d’inspiration à la fois marxiste et islamique. En Egypte, le général Nasser instaure en 1954 une dictature populiste et socialisante. Il réveille la fierté nationale arabe en obtenant le retrait des troupes franco-britanniques lors de l’affaire de Suez, en 1956.

 

En Afrique noire, l’indépendance est octroyée aux colonies françaises, britanniques et belges au début des années 1960. Dans les nouveaux états, patchworks ethniques sans véritable unité nationale, le pouvoir s’assimile fréquemment à la la dictature d’un chef charismatique, héros de l’indépendance, appuyé sur un parti unique. L’instabilité politique permanente de nombre de ces pays favorise d’innombrables coups d’État militaires instaurant des régimes autoritaires conservateurs ou marxisants. Ces différentes étiquettes politiques recouvrent le plus souvent des pratiques de pouvoir claniques traditionnelles, fondées sur la loyauté d’un groupe à un chef.

 

Depuis les années 1980, les dictatures ont reculé sur la carte politique mondiale. La plupart des pays d’Amérique latine ont renoué avec la démocratie, qui a fait également des progrès dans certains pays d’Afrique. L’effondrement du bloc soviétique, en 1989-1990, a entraîné la quasi disparition des régimes dictatoriaux en Europe.

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« Les dictatures sente qu'une phase transitoire et nécessaire, en attendant que la République sauvée et consoli­ dée puisse revenir à un fonctionnement institu­ tionnel normal.

Le bonapartisme À partir de 1799, la République française est diri­ gée de façon autoritaire par Napoléon Bonapar­ te, général de 30 ans que ses victoires en Italie et en Egypte ont rendu très popul�ire.

Bonaparte a pris le pouvoir par un coup d'Etat, de manière illégale, c'est-à-dire en dehors du cadre des insti­ tutions de 1795.

Il se fait nommer consul à vie après avoir reçu l'approbation massive du peuple lors d'un plébiscite, le 2 août 1802.

En mai 1804, il devient empereur des Français; il met alors en place un régime original, autoritaire, mais fondé sur le principe révolutionnaire de souveraineté de la nation.

La loi organique du 18 mai 1804 pré­ cise que. »

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