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HISTOIRE DE LA MÉSOPOTAMIE

Publié le 29/01/2019

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histoire
L’Empire assyrien
 
Réduite à la région d’Assur et de Ninive, ses principales villes, l’Assyrie reprend l’offensive sous Adad-Nirari II (911-891 av. J.-C.). Ce roi repousse les Araméens à l’ouest de l’Euphrate et reconquiert la totalité de la haute Mésopotamie. Désireux d’assurer l’accès de leur royaume à la mer, ambitieux et avides de richesse, ses successeurs Tukulti-Ninurta II (888-884 av J.-C.) et Assurnazir-pal (883-859 av J.-C.) inaugurent la politique de terreur qui fera craindre les Assyriens dans tout le Moyen-Orient. Leurs campagnes militaires contre les Araméens de Syrie et les petits royaumes du pourtour mésopotamien sont marquées de cruautés innombrables. Les vaincus sont réduits en esclavage, leurs soldats et leurs chefs torturés, mutilés, voire brûlés ou écorchés vifs. Terrorisés, la plupart des petits royaumes voisins des Assyriens se soumettent et payent tribut. Salma-nasar III (859-824 av. J.-C.) conduit ses armées contre le royaume d’Urartu (Factuelle Arménie) et les Araméens de Syrie.
 
Après le règne d’Adad-Nirari III (810-781 av J.-C.), l’Assyrie traverse une période de troubles internes aggravés par la montée en puissance de l’Urartu. Teglath-Phalasar III (746-727 av. J.-C.) rétablit l’autorité royale et lance une politique de conquêtes qui fait de lui le fondateur de l’Empire assyrien. Sous son règne et celui de Sargon II (721-705 av. J.-C.), l’armée assyrienne défait l’Urartu et les Mèdes, peuple indoeuropéen établi vers l’an 1000 en Iran. La Syrie est conquise avec les cités phéniciennes de la côte. Le royaume d’Israël est annexé après la prise de sa capitale, Samarie (721). En 710, Sargon bat le roi de Babylone, Merodach-Baladan, et s’empare de la
 
vieille capitale, que son fils Sennachérib (705-681 av. J.-C.) dévaste après une révolte. Assarhaddon (681-669 av. J.-C.) parvient même à soumettre l’Egypte, divisée alors en principautés rivales. Sous Assurbanipal (669-627 av J.-C.), l’Empire assyrien est à son apogée. Depuis sa capitale, Ninive, le roi administre un territoire qui s’étend de la Méditerranée au golfe Persique. Assurbanipal est un fin lettré qui possède une grande bibliothèque à Ninive. Celle-ci a livré aux chercheurs près de 30000 tablettes d’argile, véritable compilation de la culture mésopotamienne dans des domaines aussi divers que les mathématiques, la médecine ou l’astronomie. Mais Assurbanipal doit affronter plusieurs séditions. Le pharaon Psammétique Ier, son vassal, se révolte et chasse les Assyriens de la vallée du Nil en 653. En 648, le roi doit reprendre Babylone, que son propre frère Shamash-Shuma-Ukîn, qui la gouverne depuis vingt ans, a poussé à une nouvelle révolte. Assurbanipal inflige peu après une défaite écrasante aux Elamites, vieux rivaux des Mésopotamiens.


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« La Mésopotamie MER • HITTITES • • • • Yamhade •• • • •• • • • PH[NICIENS • M[DITERRANtE •• e • • • PH ILISTINS Apogée du premier empire babylonien Royaumes rivaux d'Hammourabi Empire assyrien sous Assowt>anipal e Capitales assyriennes successives Apogée du nouvel empire babylonien • Principaux sites archéologiques 260 km natum, roi de Lagash, parvient à établir pour quelques décennies l'hégémonie de sa cité sur le pays de Sumer.

Vers 2360, un roi d'Umma, Lugal­ zaggisi, prend Lagash et établit, pour la première fois, l'unité des cités de Sumer sous son autorité.

Lugalzaggisi conquiert ensuite le nord de la Mésopotamie au cours d'une campagne militaire qui le mène jusqu'à la Méditerranée.

L'empire de Lugalzaggisi ne dure que vingt ans: le roi sumérien est vaincu vers 2340 par un conquérant sémite originaire de Kish, Sargon.

Aventurier de modeste origine, Sargon fonde le royaume de Sumer et d'Akkad, qui unit la Méso­ potamie entière en une seule entité politique.

Sargon règne plus de cinquante ans et laisse un souvenir brillant dans l'histoire mésopotamienne.

Ses successeurs maintiennent son empire un peu plus d'un siècle.

Vers 2200, le royaume akkadien est détruit par des nomades pillards, les Guti.

Après un siècle de domination des rois guti, les Sumériens retrouvent leur indépendance et connaissent un nouvel âge d'or sous la Ill• dynas­ tie d'Ur (2112-2004 av.

J.-C.).

_Les rois d'Ur impo­ sent cependant aux cités un Etat centralisé sur le modèle akkadien .

É branlé par les incursions des Amorites (ou Amorrhéens), un peuple sémitique originaire des franges occidentales de la Mésopotamie, le royaume d'Ur d�sparaît lorsque la ville est prise et pillée par les Elamites, voisins orientaux des i Sumérienne, a akkadienne, bab ylonienne, kassite puis assyrienne, nulle autre civilisation de l'Antiquité -à part l'égyptienne -ne peut se prévaloir d'un tel ra yonnement que celle de Mésopotamie.

La ville de .....

Babylone était réputée pour ses jardins suspendus.

Sa splendeur était vantée par tous les peuples de l'Antiquité et fut décrite par Hérodote.

Sa double enceinte en briques crues est percée de huit portes.

La porte d'Ishtar est ornée de dragons et de taureaux, en relief, émaillés en jaune et blanc sur fond bleu.

La ziggourat, achevée par Alexandre le grand, se dressait à côté du palais Sud.

MER CASPIENNE Mt DES PERSES � Procession de dieux armés (art hittite).

Peuple expansionniste, les Hittites agrandirent leurs royaumes par des guerres successives avant de se heurter aux armées de Ramsès Il, à Qadesh en 1278 av.

J .

.C.

Sumériens.

Cet assaut marque la disparition de la civilisation sumérienne, ce peuple abandonnant probablement sa langue pour l'akkadien, devenu la langue dominante .

La première splendeur de Babylone Après la chute d'Ur, la Mésopotamie se morcelle en petits royaumes dirigés par des souverains amorites, qui se sont sédentarisés et ont adopté la langue akkadienne, très proche de la leur.

C'est l'un de ces rois, Hammourabi de Babylone (1792-1750 av.

J.-C.), qui refait l'unité du pays à la tête de son armée.

Au sud, il réduit à sa merci le royaume de Larsa, qui régente l'ancien pays ge Sumer.

À l'est, il mène campagne contre les Elamites.

Au nord, il prend la ville de Mari et affr�nte victorieusement le royaume d'Assyrie, un Etat de culture akkadienne récemment fondé sur le Tigre par l'Amorite Shamshi-Adad l" (1813-1781av.

J.-C.).

Le fils de ce derni er, lshme­ Dagan (1780-1741 av.

J.-C.) devient vassal de Babylone.

Hammourabi prend en 1 761 le titre de «roi de Sumer et d'Akkad».

Babylone, petite cité akkadienne des bords de l'Euphrate, est devenue grâce à son monarque la principale puissance de la région.

Après la mort du grand roi, ses descendants doivent faire face aux attaques répétées des Kassites, une tribu de mon­ tagnards venus d'Iran qui s'infiltrent en Mésopota­ mie, et aux révoltes des provinces de l'Empire.

En quelques décennies, le royaume d'Hammourabi est réduit à la Babylonie, l'ancien pays d'Akkad.

En 1595, Babylone, affaiblie, est prise et pillée par les Hittites, un peuple indo-européen qui a fondé en Anatolie un puissant royaume, un demi-siècle auparavant.

Les Hittites ne restent pas en Mésopotamie: c'est un chef kassite,. »

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