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Histoire de la presse égyptienne (2)

Publié le 18/12/2014

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histoire

équipes de rédaction, car la plupart des journaux sont pro­priété de l'État. Les journalis­tes contestataires ne sont plus emprisonnés, mais seulement interdits de publication. « Si la liberté d'expression est sa­crée, affirme le chef de l'État, l'Égypte est encore plus sa­crée, et je ne renoncerai pas à défendre ses droits. « Depuis l'assassinat de Sadate en oc­tobre 1981, l'état d'urgence est en vigueur en Égypte, et la liberté de la presse est limitée par le contrôle direct de l'État et par les sanctions qui frap­pent les journalistes quand ils osent s'attaquer au président ou à sa famille, à l'armée ou à la religion. Les différentes tendances politiques de la so­ciété égyptienne sont néan­moins représentées dans les journaux, et la critique du gouvernement est admise dans une certaine mesure.

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« articles des journaux anglo­ philes, comme Al-Ray al-Amm (« L'Opinion publique »), qui le traite de kalb ou himar al­ Muayyad, « chien » ou « âne d'Af-Muayyad ».

La tendance nationaliste moderniste est re­ présentée par Al-Liwa (« La Bannière»), fondé en 1900 par Mustafa Kamil qui créera en 1907 le hizb al-Watani (parti de la Nation) .

Le hizb ai­ ls/ah al-Dusturi, le parti de la Réforme constitutionnelle, voit le jour la même année au­ tour d'Af-Muayyad par Ali Yu­ suf.

Entre 1900 et 1914, près de 250 journaux apparaissent, avec des noms aussi évocateurs que Al-Nahda (« La Renais­ sance »), Al-Hurriyya (« La Li­ berté »), Ali-Jihad (« La Guer­ re sainte »), Al-Istiqlal (« L'in­ dépendance ») ou encore Al­ Ahrar (« L'Homme libre »).

L'Égypte indépendante L a no~velle Constitution de l'Egypt e indépendan­ te, proclamée en 1923, ga­ rantit la liberté de la presse.

Jusqu'en 1952, les grands dé­ bats culturels et politiques se dérouleront surtout par le biais des journaux.

Le parti nationaliste Wafd, qui partage le pouvoir avec le roi Fouad, s'exprime surtout dans Al-Ba­ lagh (« L e Message»), créé en 1923 .

L es conflits entre le roi et son gouvernement provo­ quent souvent l'interdiction du journal, qui sera suspendu quatorze fois entre 1920 et 1930.

Le grand rival d'Af -Ba ­ lagh est l'hebd omadai re Al -Si­ saya (« La Politique »),organe du parti libéral constitution­ naliste, créé en 1922 par le célèbre écrivain Mohammad Haykal, admirateur de Jean- Jacques Rousseau, qui jouera un rôle important dans la presse jusque dans les années 1970.

Le roi Fouad, puis le roi Farouk (à partir de 1937) sont souvent contestés par les par­ tis et dans les journaux, et fe­ ront de plus en plus usage de la censure : la Constitution protège la liberté d'expres­ sion, « sauf quand la préser­ vation de l'ordre social est mise en cause », c'est-à-dire quand le monarque ou le gou­ vernement est attaqué.

En 1952, avec l'arrivée au pouvoir de Nasser , tous les or­ ganes de presse sont nationa­ lisés par décret et tombent dans le giron du parti unique, l'Union socialiste arabe.

La cri­ tique du pouvoir n'est plus possible, et le journaux n'ont plus d'autre choix que de van­ ter et d'expliquer à la popula­ tion la politique du c h ef de l'État.

Cette pression s'assouplira avec la mort de Nasser et l'avènement d'Anouar el-Sa­ date en 1970 .

Le gouverne­ ment rétablit légalement la li­ berté de la presse en 1974, tout en gardant la main sur les équi pes de rédaction, car la plupart des journaux sont pro­ priété de l'Etat.

Les journalis­ tes contestataires ne sont plus emprisonnés, mais seulement interdits de publication.

« Si la liberté d'expressio n est sa­ crée, affirme le chef de l'État, l'Égypte est encore plus sa­ crée, et je ne renoncerai pas à défendre ses droits.

» Depuis l 'assassinat de Sadate en oc­ tobre 1981, l'état d'urgence est en vigueur en Égypte, et la liberté de la presse est limitée par le contrôle direct de l'État et par les sanctions qui frap­ pent les journalistes quand ils osent s'attaquer au président ou à sa famille, à l'armée ou à la religion.

Les différentes tendances politiques de la so­ ciété égyptienne sont néan­ moins représentées dans les journaux, et la critique du gouvernement est admise dans une certaine mesure.. »

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