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Histoire des idées politiques

Publié le 11/12/2014

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Faire de l'histoire du Droit c'est cherché à comprendre l'évolution du Droit, pour mieux comprendre ce qu'est le Droit actuel, l'esprit des Lois. Se tourner vers l'histoire permet de mieux comprendre le Droit car il évolue sans cesse, il n'est jamais le même. Contrairement aux mathématiques ou médecine, la complexification des techniques n'est pas forcément synonyme de progrès, la nouvelle règle de Droit n'est pas forcément meilleure que la précédente, car c'est juste qu'un groupe de personne a jugé bon de modifier une règle. Partout où il y'a une société, il y'a nécessairement du droit : "Ubi societas ibi jus" mais il y'a également du politique, car dès lors que des Hommes vivent en groupe, il faut des règles de vie en communauté, mais aussi savoir qui est en droit pour édicter ces règles : une personne, plusieurs personnes, tout le monde ? Comment va-t-on ces personnes ? Qui va les choisir ? Lorsque l'on va choisir ses dirigeants, il faudra savoir quels sont ses pouvoirs exacts. A quel moment doit-on y procéder ? Quelle procédure ? Quel est le temps ? Quelque soit l'époque ce sont les mêmes questions qui se posent, et c'est seulement la manière d'y répondre qui va changer. Au niveau des grands penseurs politiques, nous ne sommes pas plus intelligents. Politique de polis qui signifient la cité, la ville : ce sont des personnes qui doivent veiller au bien être de la ville, de la cité. Politeia : ensemble des organes qui assurent la vie de la cité. A chaque fois c'est l'Etat qui sera au c?ur de la réflexion : concevoir la manière de gouverner, à travers différents auteurs. L'Histoire commence quand s'achève la préhistoire, quand on invente l'écriture en 3500 avant J.C (Quatrième millénaire), cunéiforme, du latin cuneus ( clou), et donc le début de l'Antiquité qui s'achève en 476 après J.C : la chute de l'Empire Romain d'Occident. Par la même, le début du Moyen Age, qui va s'achever en 1453 : chute de l'Empire Romain d'Orient, mais également la fin de la Guerre de Cent Ans ( victoire de Charles VII), victoire de Castillons, et sort de ce conflit plus fort que jamais, source de toute justice, et il dispose d'une armée royale permanente et a le droit de prélever des impôts. C'est la période médiévale. Va y succéder les Temps modernes qui s'achève à la Révolution Française, et où va débuter l'histoire contemporaine. Phillipe Baraud, Burdeau Histoire des Idées politiques à partir de la Révolution, Edition Montchrétien Lescuyer , Histoire des idées politiques, Précis Dalloz JC Ricci Histoire des idées politiques, Cours Dalloz P Némo Histoire des idées politiques dans l'Antiquité et au Moyen Age, T1 et T2 Jean Touchard Histoire des idées politiques, PUF T1 des origines au XVIIIème T2 du XVIIIème siècle à nos jours. Michel Villey, La formation de la pensér juridique moderne, PUF Dictionnaire de Francois Chatelet, Olivier Duhamel et Evelyne Piser, Dictionnaire des oeuvres politiques. Malet, Isac, en 4 tomes Titre 1 : L'Antiquité La Grèce Antique est le berceau de la politique, on y trouve le fameux animal politique : être vivant fait pour vivre dans une cité, et donc toute la vie va s'organiser autour de cette cité. La pensée Grecque est essentielle, car elle a rendu possible la philosophie occidentale en matière de politique, et ce qui est essentiel est qu'elle a été reprise par les Romains, qu'elle a cherché l'universalité, et donc des concepts qui soient susceptible de s'appliquer indépendamment des lieux, des temps. Une pensée qui va influencer la pensée romaine en matière politique, qui sera beaucoup moins riche que la pensée Grecque : en matière de Droit privé, Rome a beaucoup plus apporté que la Grèce contrairement en Droit Public. C'est à Rome que nait le christianisme, qui connait des persécutions sporadiques, qui va devenir licite, et obligatoire : cela va avoir une influence sur la manière de concevoir le pouvoir, sur la légitimité du pouvoir : séparer le temporel du spirituel. Chapitre 1 : La Grèce La réflexion sur le politique début entre le VIIème et VIème siècle avant J.C car c'est à ce moment là que va émerger ce mode de vie en communauté, qui est la vie dans une cité qui va rassembler les individus, dans une structure de faible dimension : puissante par rapport à agresseurs éventuel, pour un niveau économique mais cependant pas trop grande car plus difficile d'assurer l'ordre. Une réflexion qui va porter sur la cité et donner lieu à des doctrines différentes. Section 1 : La cité Entièrement pensée, conditionnée par l'existence de la cité, l'idée chez les Grecs qu'il n'y a de civilisations que dans la cité qui permet de distinguer les différents groupes d'individus qui ont des spécificités. Ce qui les distingue des autres peuples ( les barbares) : leur mode de vie en société est le plus adapté à la vie en société. § 1 : La naissance des cités Grecques Les premières formes de cités remontent à l'époque mycélienne (XVIème siècle avant J.C) Il existe au XVIème siècle avant J.C, une civilisation qui aurait disparu au XVIIIème siècle avant J.C, Guerre de Troie était un des épisodes de cette disparition. Cette civilisation disparait aux alentours de l'an 1200 avec des sites mycéliens qui ont disparu, avec l'arrivée des Doriens. IXème siècle avant J.C, il va y'avoir création de nouveaux sites (Spartes). C'est à partir de cette époque que l'on va avoir une constante, qui est l'existence des cités-Etat, un Etat qui se limite à l'échelle d'une cité : constante à partir du IXème siècle, et l'idée que les Grecs ne peuvent imaginer d'autres cadres politiques que celui de la cité, considérée comme un don des Dieux : les penseurs ne vont pas pensée à d'autres modes d'organisations que dans le cadre d'une cité. Parmi celle-ci, certaines vont avoir plus d'influence que d'autres, et l'idée qu'il y'a environ trois cents cités : société parfaite, qu'elle doit être autonome, c'est à dire que la cité doit créer ses propres lois : dans le cadre d'un Empire. Cité qui doit créer son propre droit, dans laquelle il doit avoir autarcie de la cité ( la cité doit pouvoir se suffire à elle même) : cette cité ne doit pas dépendre économiquement d'une autre cité. Le territoire ne doit pas être trop grand pour ne pas perdre son autonomie. Si on veut des intérêts identiques, cela est plus facile à l'échelle d'une cité, plutôt qu'un Empire.( Athènes va avoir trente, quarante milles citoyens). Doit être suffisamment vaste pour nourrir ses habitants. Cité qui comprend une seule ville, mais également les alentours de la ville, Athènes est trois fois plus grande que les autres cités, et va englober un grand nombre d'agglomération distincte ( Le Piré). Des cités qui vont favoriser l'émergence de système politique différents, et cela va faire que l'on va bénéficier d'exemple multiple d'organisation : il y'a des modes de gouvernement différents, ce qui fait la possibilité de comparer les avantages et inconvénients des types d'organisations. Chaque cité va disposer de son propre droit, va y'avoir des coutumes particulières, une législation particulière, des institutions particulières (magistrats, assemblés du peuple etc.) Egalement justifié par des raisons commerciales. Cela va permettre plus facilement de faire participer l'ensemble des citoyens : démocratie direct et également pour les citoyens qui s'intéressent au plus près à l'exercice du pouvoir, il y'a également plus de facilité. Le pouvoir va s'organiser par plusieurs systèmes politiques : à l'origine la forme la plus générale est celle de la monarchie avec un Roi investi de nombreux pouvoirs, mais il n'est en général pas tout seul car il va devoir composer avec un Conseil d'Anciens. Il est très difficile de rencontrer une forme d'Etat à l'état pur, que ce soit pour la monarchie ou la démocratie. Très difficile d'imaginer qu'un homme puisse tout faire. Des personnes vont forcément avoir un pouvoir de décision. Selon le système que l'on va considérer, ce Conseil aura plus ou moins de pouvoirs. Un Conseil d'Anciens qui sont les chefs de grandes familles, mais le problème est que, si l'on a un Roi et un Conseil, on peut avoir des personnes qui souhaitent acquérir davantage de pouvoirs. Dans tous les cas on va avoir un mouvement classique qui ne se produira pas au même moment, mais on va avoir ce mouvement classique d'un Roi qui va être remplacé par cette Aristocratie : mouvement qui va devenir une Aristocratie. Ce sont certaines grandes familles qui accaparent le pouvoir, qui vont être bien souvent parmi les plus riches, auquel cas on peut parler de ploutocratie. L'Aristocratie va éliminer la royauté, chose que l'on retrouvera à Rome, dans l'histoire de France... Le plus souvent, on va garder les mêmes fonctions que celle qu'avaient le roi ( militaire, religieuse) et pour limiter les abus, ce ne doit plus être à titre viager, mais par plusieurs personnes, durant plus périodes : le pouvoir doit être exercé pour une durée limitée, et exercer au moins par deux personnes pour que l'un empêche l'autre d'agir à des fins personnelles, et donc, ces charges vont être exercée par des magistrats. Ce que l'on appelle des magistrats en se fondant sur le latin Magistri qui s'oppose à Ministre : ceux qui sont plus que les autres, en dessous des autres. Ces magistrats vont être investis de mêmes pouvoirs qui étaient attribués au Roi mais cette fois, à plusieurs personnes pour limiter les abus. On peut dissocier l'Etat de la personne qui en ont la charge, et dire que les magistrats sont les titulaires viager de pouvoirs, au sommet de l'Etat, mais ne sont pas l'Etat. Le pouvoir n'appartient en propre, aux magistrats. Ils vont être responsables de l'exercice du pouvoir, et l'idée est, que si ils l'exercent mal, on désignera quelqu'un d'autre à leur place. Certaines évolueront vers l'aristocratie, d'autres vers la démocratie. Ces magistrats sont généralement élus pour des durées variables, et vont être désignés par le biais d'un Conseil d'Anciens. Un Conseil qui est composé de personnes les plus riches, les plus âgées, donc réputées être les plus sages, donc des membres de l'Aristocratie. Dans ce système est donc aux mains des plus riches, un monopole du pouvoir qui va entrainer des tensions entre les personnes qui sont au pouvoir, et des personnes nouvellement enrichies, et qui souhaitent désormais jouer un rôle politique. Assemblée censée rassembler l'ensemble des citoyens, du peuple, qui ,va participer à l'élaboration des lois, même si ce n'est pas forcément elle qui va les préparer en amont. Des tensions au sein du Conseil des Anciens, au sein des classes moyennes, des classes supérieures qui vont être amené à voyager, et dire que ce n'est pas parce qu'ils sont dans les classes les plus basses de la société, qu'ils n'ont pas à jouer de rôle. Dans tous les cas, des conflits classiques : rivalités entre les partis. A la fin du VIIème siècle pour tenter de résoudre ses crises, on va rencontrer certains hommes, qui vont parvenir au pouvoir pour tenter de résoudre des crises politiques, certains vont faire cela dans leur propre intérêt, d'autres dans l'intérêt de la cité, et en l'occurrence, pour Athènes, Solon ( 640-548) qui va se faire le porte parole d'une pensée particulière qu'il a forgé par la confrontation des idées qui, à son époque, avait lieu à Dèffe), appartient à la démocratie d'Athènes, aux classes supérieurs et va agir dans l'intérêt de la base de la société ( moyenne et inférieures), qui ne s'est pas contenté de rester à Athènes, qui a cherché à voyager, à côtoyer d'autres personnes. Il va devenir Arcompte, et va chercher à mettre fin à cette crise politique et sociale, et entre donc en charge en 594 , et certains sont menacés d'être esclaves car ne peuvent plus payer leurs dettes. Solon qui voit bien que la crise est grave et qu'il y'a un risque d'évolution vers une Tyrannie, il va chercher à résoudre ce problème avec une véritable réflexion sur les causes de la crise, et une des solutions vont être proposées : trouver une Eunomia, en somme, un ordre juste que les hommes doivent s'efforcer de mettre en place, conforme à la volonté de Zeus, que cela doit se réaliser dans le cadre de la cité, et que c'est cet ordre juste garanti par le comportement de tous, qui protègera chacun de ses membres par la violence. Il s'agit là d'une approche théologique de la politique qui fait de l'ordre juste un ordre prédéterminé par les dieux, en conformité avec leur volonté. Si l'ordre est déterminé par les dieux, il est censé être immuable car une homme ne peut défaire ce qu'un dieu a fait. Un ordre parfait dans son essence, et donc l'idée que les hommes doivent chercher à rétablir cet ordre juste voulu par les dieux. L'homme a conscience de sa faiblesse, mais également, l'homme a la certitude qu'il est partie prenante de sa destinée et cela a une conséquence très importante. Responsable d'éventuel désordre dans la cité. C'est au citoyen de chercher à comprendre les causes de ce désordre. Concrètement, Solon va mettre en place toute une série de lois qui vont être publiée, ce qui va permettre de créer un droit Athénien. D'abord, comme mesure d'urgence, la suppression des dettes, en plus de libérer de leurs dettes les personnes, il interdit pour l'avenir la contrainte par corps, et il fait revenir à Athènes les débiteurs qui avaient été réduit en esclavage et vendu en dehors d'Athènes; puis sur le plan politique, il va mettre en place un nouveau conseil de 400 membres : la Boulé. Les citoyens sont répartis aux quatre classes censitaires : les deux premières où on y répartira les magistrats. L'idée était de mieux contrôler le pouvoir militaire. C'est quelque chose de nouveau d'être réparti en fonction de sa richesse au lieu de sa naissance Ces mesures de Solon ont pu régler certains problèmes dans l'immédiat mais elles ne mettront pas fin à la crise Athénienne. La crise va être résolue par un recours à la tyrannie avec un tyran qui va se hisser au pouvoir en s'appuyant sur la base de la société, les paysans pauvres, les artisans et les commerçants, ceux qui souffrent de la crise. L'idée va être de flatter le peuple, de prétendre être le défendeur des faibles face aux puissants, on abuse de la démagogie, on offre des fêtes au peuple. Il y a une apparente générosité mais cela n'évite pas que le tyran agisse dans son propre intérêt ; il y a de la corruption, hausse des impôts. Ça ne peut pas être vivable à terme. Le tyran va être chassé du pouvoir. C'est une étape transitoire entre différents régimes politiques, entre les défauts de l'aristocratie. Clisthène parvient au pouvoir à Athènes en 510 pour mettre fin à la tyrannie, il va redécouper les tributs de la société athénienne (on passe de 4 à 10). L'idée de ce redécoupage est de diminuer la classe qui constituait l'aristocratie. L'idée de remodeler l'espace de la cité, de créer l'isonomie il s'agit d'un concept d'équité, d'égalité devant la loi. Un cherche à créer une véritable unité, une cité nation capable d'affronter les différents périls extérieurs comme les guerres médiques des Perses. Cela a des conséquences sur l'organisation militaire et politique toujours dans l'idée d'affaiblir l'aristocratie. Clisthène va restaurer l'Ecclésia : l'assemblée du peuple. Il a créé les conditions qui vont permettre à la démocratie de se mettre en place dans les années suivantes. Désormais tous les citoyens sont semblables devant la loi, une loi qui va être désormais la volonté du peuple. Au Ve siècle on peut commencer à parler de démocratie. N'existe pas partout, ce n'est pas une évolution obligatoire ou linéaire. Les grecs vont élaborer le triptyque des régimes politiques. §2 : La place du citoyen dans la cité La Cité constitue donc un groupe plus vaste que les tribus, va caractériser une alliance permanente entre les différents membres de la cité, qui sont de diverses natures. Une solidarité sentimentale entre les habitants d'une même Cité. Les habitants de telle ou telle cité vont se distinguer très nettement des autres communautés, de ceux qui sont considérés comme étrangers à la Cité : les métèques et au-delà le barbare est celui qui n'est pas de culture grecque. Solidarité religieuse, chaque cité poliade : divinité de la cité. A.Les prérogatives du citoyen Qui est né de 2 parents athéniens. Individu libre et autonome ; l'idée que cette liberté n'existe que grâce à la cité et à la liberté de celle-ci. il faut que la Cité soit libre, elle pratique l'esclavage, lorsque des personnes vont être battues contre une autre Cité elles vont pouvoir être réduites en esclavage. Cette idée de liberté n'est pas une liberté individuelle, il faut la considérer comme une liberté collective, politique, la liberté du citoyen c'est d'être libre, de vivre dans une cité libre et participer à la vie politique de cette cité. On a contribué à l'élaboration de la loi donc il accepte de s'y soumettre. On a l'idée d'une liberté qui est un privilège. S'impliquer dans la vie publique n'est pas seulement un droit, c'est aussi un devoir, une obligation morale. Thucydide nous rapporte les propos de Périclès « nous regardons celui qui se désintéresse des affaires de l'Etat non pas comme un citoyen de tout repos mais comme un être nuisible ». Cette importance du citoyen s'explique par le fait qu'il n'y a pas d'organisation étatique, il n'y a pas d'administration etc or on doit prélever des impôts, lever une armée, instruire la justice, édicter des lois etc. Le plus souvent les magistrats sont élus par tirage au sort afin d'éviter certains abus. Chaque citoyen va exercer le pouvoir, il faut qu'ils aient un attachement profond à ce service de la cité afin de garantir son bon fonctionnement. Être citoyen est une charge lourde qui suppose une présence fréquente aux assemblées et de rendre des comptes à l'issue de la charge (fin du mandat). B.La soumission du citoyen à la loi Le citoyen doit reconnaitre la toute puissance de la loi parce que c'est la loi qui assure la liberté et l'égalité entre les citoyens. L'idée essentielle est que la nomos (la loi) est une règle qui doit émaner du peuple, cette règle n'est donc pas imposée par l'extérieur ou un pouvoir central éloigné ou par une divinité. La loi se laïcise, elle est plus inspirée par les Dieux mais par la volonté des citoyens auxquelles elle va s'appliquer. Cette loi ne sera plus immuable. On va s'interroger sur la soumission du citoyen à la loi ; elle est la seule garante d'une vie en société. La liberté c'est l'adhésion volontaire à un ordre. Idée que le citoyen est libre par la loi mais est assujetti à la loi. Amène la question : la loi peut-elle être injuste ? On peut parler de règne de la loi, une loi qui s'impose comme norme suprême. Le respect de la loi est essentiel car c'est elle qui garanti l'indépendance de la Cité et donc la liberté des citoyens. Conclusion la démocratie grecque peut se résumer en 3 principes : liberté politique, égalité de droit entre citoyens, souveraineté de la loi. §3. L'organisation des pouvoirs dans les cités démocratiques L'assemblée est ouverte à tous les citoyens, il s'agit de l'Ecclésia. C'est un organe de gouvernement et c'est une démocratie directe. Les citoyens participent librement et directement à aux débats qui ont lieu sur l'Agora. On vote a main levée et par tête. L'assemblée va intervenir dans des domaines très variés : elle va décider de la guerre et de la paix ; ordonne les levées d'impôts ; décide des constructions publiques ; contrôle la gestion des magistrats ; révoque les magistrats ; rôle législatif, c'est elle qui vote la loi = décrets qui doivent respecter les lois fondamentales édictées par Solon ou Clisthène Il y a deux conseils : l'aréopage est un conseil qui se tient sur la colline d'Arès, une haute assemblée qui va être, de manière générale, considérée comme gardienne des lois. Attributions politiques et judiciaires, composition aristocratique, anciens magistrats la boulée qui a différentes attributions, évolue en fonction du temps. Participe à l'élaboration des décrets Les magistrats sont en charge de l'administration générale ; globalement ils sont tirés au sort, certains sont élus comme les stratèges qui peuvent également être réélus immédiatement après la fin de leur mandat contrairement aux autres magistrats. Les archontes sont au nombre de 9. Section 2 : L'évolution De La Pensée Politique D'Hérodote A Xénophon §1. Hérodote Vécu de 480 av JC à 425 (5e siècle av JC). Son ?uvre essentielle s'intitule Histoires. Il a beaucoup voyagé, c'est la première fois que l'on va trouver exposées aussi clairement les différentes formes de gouvernement. Débat politique entre différents personnages qui vont chacun défendre un type de régime politique : Otanès ; Megabyse et Darius. D'après Otanès il faut un gouvernement démocratique, mon avis est que nul de nous n'exerce la fonction de roi, le pouvoir doit être confié à la multitude de tous ; il critique la monarchie. Pour lui il ne faut pas de régime monarchique car on a déjà essayé et l'expérience est malheureuse, c'est un régime qui créé nécessairement des abus de la part du monarque. Le roi peut mettre à mort les hommes sans jugement, commet des violences notamment envers les femmes : il agit dans son intérêt et plus souvent pour le malheur et non l'intérêt de tous. Même un homme bon et vertueux va mal se comporter. Il propose donc la démocratie, il faut que la multitude soit souveraine, c'est seulement dans ce régime populaire que l'on pourra avoir l'isonomie. Megabyse argumente en faveur de l'aristocratie. Il va dire qu'il est d'accord avec tout ce qu'a dit Otanes concernant la monarchie, cependant on ne peut donner le pouvoir à la multitude souveraine car cela est source de problèmes. Pour lui c'est un problème de confier le pouvoir au peuple qui est impulsif, ignorant, il ne sait pas ce qu'il fait contrairement au tyran. Le peuple n'est pas instruit et n'a pas les moyens d'accéder à l'instruction. Il faut donc une oligarchie qu'il qualifie comme l'aristocratie, le gouvernement des meilleurs : élisons une assemblée souveraine des meilleurs. Darius utilise la même technique d'argumentation : il est d'accord avec tout ce qu'à dit Megabyse contre la démocratie cependant pour lui un régime aristocratique n'est pas idéal, il en conclu que le régime à mettre en place est un régime monarchique. Il explique que parmi ces 3 formes de gouvernement, en soit si le peuple était excellent on pourrait appliquer n'importe lequel des régimes politiques. Cependant selon lui c'est un idéal. Même lorsque le peuple serait idéal, pour lui demeurerait certains défauts que l'on ne retrouvera pas dans la monarchie. Pour lui, il faut un seul homme excellent ; pour lui c'est la meilleure façon de diriger les affaires (si une seule personne détient des secrets notamment militaires alors il y a moins de risques pour l'ensemble de la communauté). Selon Darius, dans une oligarchie même si les personnes arrivant au pouvoir sont bonnes et agissent au départ dans l'intérêt de tous alors nécessairement il va y avoir des rivalités, les uns vont chercher à avoir l'ascendant sur les autres, cela créera des compétitions qui mettront en péril l'intérêt général. L'ensemble du peuple ne peut pas être bons, dans une démocratie les hommes mauvais vont s'allier pour contrôler l'ensemble de la société. Là encore ce ne sont pas les bons qui vont avoir gain de cause mais les mauvais. Les quatre autres mages viennent d'écouter Darius et estiment qu'il faut mettre en place une monarchie. Otanès intervient et approuve car c'est un démocrate, il propose toutefois des systèmes d'élection du nouveau roi, précisant qu'il n'est pas candidat pour être roi et demande à pouvoir vivre à l'écart de cette communauté mais en souhaitant vivre à l'écart car il ne souhaite pas être soumis au roi. §2. Périclès Homme politique du Ve siècle, il est né autour de l'année 495 et mort en 429 (av JC). Il fait l'éloge de la démocratie athénienne, alors en place à Athènes. C'est un système pérenne, qui n'est pas menacé, il est comme une évidence. Il faut retenir que c'est Thucydide (Ve-IVe av JC) qui va nous relater un discours de Périclès prononcé en l'honneur de guerriers athéniens morts au combat. Périclès est « premier en tout et pour la parole et pour l'action », il a été 15 fois stratège. Sous prétexte de célébrer les morts il va en réalité faire l'éloge de la démocratie athénienne. Il va vanter l'originalité de la Cité et la fraternité entre citoyens. Pour lui le modèle en place à Athènes est unique surtout Athènes n'a pas cherché à prendre exemple sur ses voisines, elle réussi à élaborer elle-même ce système parfait. Celui lui c'est Athènes qui va servir d'exemple pour les cités voisines. Le pouvoir est donc entre les mains d'un grand nombre, il s'agit de la souveraineté de la multitude. Il y a l'isonomie et l'iségorie (liberté d'expression), tous peuvent participer aux affaires publiques même les travailleurs manuels, il n'a pas de rapport de force entre gouvernants et gouvernés car ils alternent les rôles, ce qui fait la démocratie. Chacun pourra donner son avis à l'ecclésia, pourra donner son avis sur la vie de la cité. A Athènes la parole est éloquente contrairement à Spartes et à son laconisme. La fraternité entre les citoyens ou philanthropie (amitié pour l'homme) : on est dans une cité bienveillante : « aucune loi n'écarte les étrangers ne les prive de nos institutions ou de nos spectacles » les métèques jouent un rôle considérable, on aide les plus faibles. On chasse la pauvreté par le travail, la ville prospère, les Dieux sont favorables à Athènes. Tout s'oppose à Spartes « En un mot j'ose le dire, notre République est l'école de la Grèce). La réalité est plus nuancée? sur les 42000 citoyens, seulement 3000 personnes viennent aux réunions de l'ecclésia d'où la création d'une « indemnité parlementaire » que l'on appelle le misthoï. Il faut souligner que le système fonctionne grâce à certaines mesures. En outre on peut souligner que Périclès avait lui-même fait limiter la condition juridique des citoyens aux seuls enfants de 2 parents citoyens athéniens : éloigne les métèques. Lorsque Périclès va défendre la démocratie, ce sera uniquement en la comparant à l'oligarchie. §3. Xénophon Né autour de l'année 430 av JC et mort en 355. A retenir : son ouvrage les mémorables, et la République des macédoniens. Il est à l'exact opposé de Périclès. Xénophon, élève de Socrate, appartenant à l'aristocratie est contre la démocratie même modérée. Il est fasciné par Spartes et son héro fondateur Lycurgue. Il est contre l'idée que tout le monde puisse s'exprimer, ait le droit de tout faire, il est contre la multitude souveraine et l'égalité. Pour lui confier le pouvoir à tous fait courir de graves périls à l'état et à la morale publique. Il est partisan de la discipline et de l'ordre. Il faut hisser au pouvoir un homme supérieur, un chef ou un héro. Il faut quelqu'un au dessus des autres, qui quelqu'un exercera le pouvoir absolu. Extrait des Mémorables : dialogue entre Périclès et Alcibiade « le scepticisme d'Alcibiade ». Si une règle est imposée il y a nécessairement violence. La violence est habituelle chez un tyran et chez les oligarques mais peut aussi se trouver dans une démocratie, c'est ce qu'Alcibiade arrive à faire admettre à Périclès. Est-ce que la loi ne vaut que si ceux qu'elle oblige l'acceptent par persuasion s'opposent au positivisme juridique. La légitimité d'une règle de droit ne peut découler du simple fait qu'elle ait été adoptée par plusieurs, il faut qu'elle soit bonne. Dès que la maitrise de l'art politique est la plus brillante qualité qu'un homme puisse avoir, tandis que le désintérêt de l'art politique fait au contraire de l'homme un esclave. A.Idée du culte du chef S'illustre par une citation de Xénophon : pour toute affaire les hommes consentent à obéir à ceux qu'ils jugent supérieur (chef au dessus de la multitude) cependant l'idée que le pouvoir ne leur est pas imposé, il est accepté. A la tête de l'Etat doit se trouver un capitaine, ce chef a la supériorité car c'est lui qui sait par rapport aux autres qui ignorent. Le chef doit savoir convaincre par la parole parce que la politique passe par l'adhésion pas par la violence. Il faudra cependant qu'il a toutes les qualités qui lui permettent d'agir. Le Chef ne commande pas dans son intérêt propre, il doit commander dans l'intérêt général. C'est l'idée d'autorité-service. Egalement un chef quoi doit être doté de qualité morale, de vertu, qui doit être résistant, aimé le travail et renoncer finalement aux privilèges. Ce qui fait le chef n'est pas telle ou telle investiture régulière, mais ce sont les qualités personnelles, les circonstances qui font que tel chef se légitime. C'est l'idée que le pouvoir se conquiert et se mérite. Ainsi que l'idée du culte du succès, et que le chef est comme tel car c'est la volonté des dieux. Il n'y a pas d'hérédité de droit, et un fils médiocre n'a aucune prétention à devenir Chef après son père. Si on ne veut pas d'hérédité, comment fait-on pour choisir le Chef unique ? Il n'y a pas une manière de devenir chef, mais des multiples manières. Ces idées seront à la base du Bonapartisme. B. La défense de la monarchie Il s'agit d'une monarchie d'essence militaire. Guider et le salut de tous va passer par l'unité du commandement. Si cette monarchie est d'ordre militaire, il faut mieux avoir un centre de décision plutôt qu'une multitude de personne. On recherche l'efficacité directe, immédiate. Ce qui compte est avant tout la personne du Monarque. Ce Monarque, peut importe la désignation, ses pouvoir, doit être la bonne personne. Encore une fois, il sera possible qu'un Chef ai du pouvoir, que son successeur en ai plus, l'autres moins. L'idée est de ne pas avoir de texte figé pour que le Chef a tous les moyens d'agir. Xénophon distingue la monarchie de la tyrannie. Idée qu'un tyran ne connaitra pas l'amour, car pourra l'imposer, ne connaitra pas l'amitié car il n'aura que des flatteurs, il doit aussi se méfier de sa famille. Ses membres peuvent essayer d'évincer le tyran. Il peut néanmoins être heureux, en cherchant à faire le bonheur de ses sujets. C'est à lui d'annoncer les mesures populaires, d'annoncer les récompenses, d'avoir le soin de réprimer ou de lever les impôts. Il sera respecté si son pouvoir est bien employé, si on prend en compte l'intérêt général. On repasse d'une tyrannie à une monarchie, dans ce cas là. Section 3 : Platon Aristoclès, surnommé Platon (427-347), est un disciple de Socrate, un aristocrate par son père qui descend des anciens rois d'Athènes, par sa mère qui descend du frère de Solon. Il va suivre pendant huit ans l'enseignement de Socrate, et Platon va publier de nombreuses ?uvres philosophiques qui vont prendre la forme de dialogue, dans lesquels, Socrate sera le principal protagoniste. Pourtant, il a très souvent des préoccupations politiques et en particulier dans certains ouvrages : La République (375), Le Politique (365-360) et Les Lois. §1 : La République Dans La République, Platon veut présenter la Constitution parfaite, et veut montrer une cité basée sur la Justice, ce que serait une cité parfaite dirigée selon la justice. C'est donc un thème central dans cette ?uvre, qu'il va faire discuter avec Socrate, Adimante, Glaucon, Thrasimeacque. Roussera dira de La République : "Le plus beau vivre sur l'éducation et non un livre sur la Science Politique". Cette ?uvre n'est pas un traité sur l'art du gouvernement, et le souci principal va être l'éducation de l'âme. Mais pour éduquer cette âme, l'Etat va jouer un rôle essentiel, il sera un instrument privilégié : il conseillera ce qu'est la justice au citoyen. Platon va dessiner l'utopie d'un Etat au service de l'âme, et la réflexion de Platon va tourner autour de quatre grandes théories : proposer une définition de la justice, expliquer, définir ce qu'il entend par l'éducation du bon citoyen, préciser la communauté des citoyens puis il évoque différentes formes de gouvernements. A) La Justice Pour définir ce qu'est une cité juste, Platon va chercher à imaginer de quelle manière peut se former une cité, et comment va apparaitre la justice, comment naisse au gré de cette évolution la justice et l'injustice. Platon pense que la naissance de la cité est finalement une donnée économique qui est liée à la nécessité humaine de survivre car l'homme à l'état de nature ne peut pas se suffire à lui même, et des cités, des groupes bien organisés peuvent se suffire à eux même. Une économie qui va évoluer et qui va faire produire des biens de plus en plus variés : la cité va pouvoir se renforcé, cependant le problème c'est que, si une cité prospère, cela peut attirer des convoitises, cette production de biens variés, cette évolution économique va avoir des conséquences politiques, va être nécessaire de construire une armée, ce que Platon appelle un Corps de Gardien. Des gardiens chargés de protéger les habitants de la cité de l'entreprise extérieure. Ces gardiens peuvent recevoir leurs ordres des gardiens parfaits et des sages. Organisation tripartique en fonction des groupes d'individus (Gardiens parfaits, gardiens guerriers, et producteurs. Pour Platon, la justice est le respect de la part de chacun de cette hiérarchie des individus. Pour être dans une cité idéale, il faut respect ce cercle traditionnel. L'injustice sera la violation de la spécialisation des fonctions des individus. Cette répartition, est liée à sa réflexion sur l'âme humaine formée de trois parties : la raison, la force et l'instinct. L'ordre dans l'âme va correspondre à la justice, le désordre à l'injustice, et que pour par parvenir à un Etat parfait, il faut appliquer à cette cité l'organisation de l'âme. Cette harmonie dans la cité suppose une éducation des citoyens, une théorie de l'éducation qui va être dominé par l'idée d'utilité sociale, en fonction des intérêts communs. B) L'éducation du bon citoyen Une éducation qui ne va avoir lieu que chez les deux classes, car l'idée est de mettre dans l'âme qui peut la recevoir. Education puis particulièrement aux sages. Jusqu'à l'âge de 20 ans : pour les guerriers : esprit par activité culte, musique etc pour donner au guerrier le gout du beau, ne pas faire acte de violence. Le futur guerrier doit apprendre à renfrogner ses désirs, ne devra pas tout montrer. Pour l'éducation physique : régime stricte, activité physique. Après 20 ans commence la formation des gardiens parfaits, des sages : on sélectionne certains guerriers et on estime que formation achevée à 50 ans. Tous ceux qui vont être sélectionnés ne parviendront pas tous au bout car des sélections vigoureuses et nombreuses étaient reconnu comme bien. Platon estime que les femmes peuvent accéder à ce rôle. Pour perpétuer les générations, il faut procréer, Pas de différences plus grande entre l'homme et la femme, ainsi que les traitements. C) Communisme platonicien Idée d'un régime communautaire nécessaire pour écarter la tension de la classe supérieure, plus, et un communisme, pour les deux premières classes : communauté des biens, et communauté des femmes et des enfants. Seul l'absence de bien propres peut provoquer le désintéressement : moins tenté de s'enrichir et interdiction de posté de l'Or. Platon est persuadé que l'intéressement est incompatible avec les vertus d'une cité : il prône une haine de la richesse. Platon refuse la famille car pour lui il ne doit avoir de famille. Communauté des femmes et pour éviter problème, procréation encadré pour le femme de ( 20 à 40 et pour l'homme de 20 à 50), et mariage collectif. Les enfants vont être reconnus difformes ou autre sera éliminé. La maternité est interdite. Cité comme patrie des enfants : c'est une cité totalitaire basée sur l'eugénisme (Etat passe avant tout et avant la famille, une idée que l'on retrouve avant la Révolution Française D) Les différentes formes de gouvernement La cité idéal pour Platon est une cité monarchique ou Aristocratique, avec dans le premier cas, un Sage ou une autorité que se partage plusieurs gardiens parfaits. Quelque soit sa forme, la cité idéale est amener à se corrompre, et il va chercher à envisager les différentes formes de gouvernements qui peuvent émaner de la corruption. Platon considère que l'on va passer de l'Aristocratie des Sages à une Timocratie ou Timarchie : un gouvernement dans lequel on recherche le prestige de la fonction, on recherche l'honneur, et donc l'idée que dans un tel régime on a la passion de la guerre sans la sagesse. C'est un gouvernement où domine l'ambition. Pour lui, un tel régime va conserver cependant une qualité, celui de la discipline. Cette recherche des honneurs, des prestiges va entrainer l'amour de la richesse, et pour lui cette Timocratie va nécessairement dégénérer en Oligarchie : ceux qui gouvernent auront l'amour de la richesse : refus de reconnaitre l'autorité au moins riches, une Ploutocratie (gouvernement par les plus riches). Sera mis en place un système censitaire, idée que cette oligarchie va diviser les citoyens en deux clans : les riches et les pauvres. Cela briserait l'unité de la cité. Une Oligarchie qui évoluera vers la démocratie, cependant, dans ce régime, c'est surtout la multitude des pauvres qui va chasser les riches du pouvoir. Ce régime, ce gouvernement du peuple est une sorte de foire en constitution, ce qui est synonyme pour lui de désordre. L'ordre ne peut pas se maintenir dès que c'est la multitude des plus pauvres qui gouvernent car ces personnes n'ont pas eu une éducation. Les personnes qui accèdent au pouvoir, vont chercher à faire des promesses sans être en mesure de les tenir. Pour lui, un tel gouvernement est dangereux, car pas conséquent, et sa seule ambition est d'obtenir le pouvoir par un discours démagogique. Ainsi, ce régime n'est pas fait pour durer, et il est donc dans la logique des choses qu'à un moment donné, le petit peuple pour protéger sa liberté se cherche un protecteur à qui cette masse va conférer des pouvoirs exorbitants, car elle prétendra agir dans l'intérêt du peuple, et là, on basculera vers la tyrannie, qui est pour Platon la déchéance suprême. §2 : Le Politique Dans Le Politique, Platon va modérer les idées qu'il a développé dans La République notamment le fait que dans La République, Platon refusait l'idée de nomos, de loi, dans l'idée qu'aucune loi ne devait entraver l'action du Sage. Dans la mesure où le chef avait la connaissance de ce qui est juste, et bien son autorité ne peut jamais être abusive, et donc les lois sont inutiles, voire néfastes. Dans La République, on avait donc l'id...
histoire

« Titre 1 : L'Antiquité La Grèce Antique est le berceau de la politique, on y trouve le fameux animal politique : être vivant fait pour vivre dans une cité, et donc toute la vie va s'organiser autour de cette cité.

La pensée Grecque est essentielle, car elle a rendu possible la philosophie occidentale en matière de politique, et ce qui est essentiel est qu'elle a été reprise par les Romains, qu'elle a cherché l'universalité, et donc des concepts qui soient susceptible de s'appliquer indépendamment des lieux, des temps.

Une pensée qui va influencer la pensée romaine en matière politique, qui sera beaucoup moins riche que la pensée Grecque : en matière de Droit privé, Rome a beaucoup plus apporté que la Grèce contrairement en Droit Public. C'est à Rome que nait le christianisme, qui connait des persécutions sporadiques, qui va devenir licite, et obligatoire : cela va avoir une influence sur la manière de concevoir le pouvoir, sur la légitimité du pouvoir : séparer le temporel du spirituel. Chapitre 1 : La Grèce La réflexion sur le politique début entre le VIIème et VIème siècle avant J.C car c'est à ce moment là que va émerger ce mode de vie en communauté, qui est la vie dans une cité qui va rassembler les individus, dans une structure de faible dimension : puissante par rapport à agresseurs éventuel, pour un niveau économique mais cependant pas trop grande car plus difficile d'assurer l'ordre.

Une réflexion qui va porter sur la cité et donner lieu à des doctrines différentes. Section 1 : La cité Entièrement pensée, conditionnée par l'existence de la cité, l'idée chez les Grecs qu'il n'y a de civilisations que dans la cité qui permet de distinguer les différents groupes d'individus qui ont des spécificités.

Ce qui les distingue des autres peuples ( les barbares) : leur mode de vie en société est le plus adapté à la vie en société. § 1 : La naissance des cités Grecques Les premières formes de cités remontent à l'époque mycélienne (XVIème siècle avant J.C) Il existe au XVIème siècle avant J.C, une civilisation qui aurait disparu au XVIIIème siècle avant J.C, Guerre de Troie était un des épisodes de cette disparition.

Cette civilisation disparait aux alentours de l'an 1200 avec des sites mycéliens qui ont disparu, avec l'arrivée des Doriens. IXème siècle avant J.C, il va y'avoir création de nouveaux sites (Spartes).

C'est à 2. »

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