La crise de SUEZ (devoir d'histoire)

L'expédition franco-britannique. C'est à ce moment que Londres et Paris, suivant un plan préparé secrètement avec le gouvernement d'Israël, décident d'intervenir. Prétextant l'état de guerre qui met en danger la sécurité du Canal de Suez, vital pour le commerce international, les deux gouvernements lancent un ultimatum aux deux belligérants leur enjoignant de cesser le feu. Comme prévu, Israël, qui a déjà atteint l'essentiel de ses objectifs, accepte l'ultimatum. Nasser, grand vaincu des opérations des premiers jours, ne peut évidemment se résigner à geler une situation militaire qui le désavantage et souligne sa défaite. C'est ce qu'avaient prévu les comploteurs qui peuvent ainsi, au nom de la liberté de circulation du canal, lancer à l'assaut les troupes du corps expéditionnaire préalablement regroupées à Chypre. Assez aisément, elles se rendent maîtresses de la zone du Canal non sans avoir copieusement bombardé (de manière << barbare >> affirme Boulganine) les villes de Suez et de PortSaïd.