La fin des camps
Publié le 22/02/2012
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Si l'une des priorités absolues d'Hitler est la « Solution finale de la question juive », termes pudiques et bureaucratiques désignant l'extermination de tous les Juifs d'Europe, sa réalisation est l'une des monstruosités les mieux gardées jusqu'à l'effondrement du Reich. Les nazis entendent ainsi cacher aux victimes déportées leur ultime destination : les camps d'extermination ou de concentration. Mais le génocide par gazage de près de 4 millions de juifs -deux autres millions périssent autrement- et des autres martyres doit également être ignoré du reste du monde. Tout comme doit rester secret l'existence des camps de concentration ou de travail, dans lesquelles les conditions de détention sont inhumaines. C'est pourquoi Himmler, qui, en tant que chef suprême de la SS, est responsable de tous ces lieux de mort, décide de les faire progressivement disparaître. Les premiers camps à être tout simplement rasés sont les camps d'extermination de Chelmno, Belzec et Treblinka, entre le printemps et l'automne 1943 : la quasi-totalité des communautés juives « affectées » à ces lieux y ont été gazée.
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