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LA FRANCE AU XVIe SIÈCLE (1515-1610) - HISTOIRE

Publié le 01/10/2011

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histoire

Première leçon: L'absolutisme sous François Ier et Henri II.

Cette première leçon doit :

• Faire comprendre les causes profondes de l'évolution de la monarchie vers la centralisation et l'absolutisme. La monarchie a de plus en plus besoin d'argent par suite des progrès de l'armement et de la création d'une diplomatie permanente. Elle se trouve par conséquent inéluctablement entraînée à rechercher les moyens d'augmenter ses ressources financières. Dans leurs domaines les grands féodaux sont les concurrents du roi pour la perception des impôts. Leur élimination ou tout au moins la réduction de leurs pouvoirs souverains s'inscrivent donc parmi les objectifs de la politique royale. De même la lutte contre les privilèges financiers et administratifs de certaines provinces.

histoire

« Première leçon: L'absolutisme sous François 1er et Henri Il.

Cette première leçon doit : • Faire comprendre les causes profondes de l'évolution de la monarchie vers la centralisation et l'absolutisme.

La monarchie a de plus en plus besoin d'argent par suite des progrès de l'armement et de la création d'une diplomatie permanente .

Elle se trouve par conséquent inéluctablement entraînée à rechercher les moyens d'augmenter ses ressources financières.

Dans leurs domaines les grands féodaux sont les concurrents du roi pour la perception des impôts.

Leur élimi­ nation ou tout au moins la réduction de leurs pouvoirs souverains s'inscrivent donc parmi les objectifs de la poli­ tique royale.

De même la lutte contre les privilèges financiers et administratifs de certaines provinces.

e Expliquer quelles étaient les forces susceptibles de limiter l'autorité du roi (grands féodaux.

haut clergé.

parlement.

états généraux) et montrer comment le roi en a triomphé.

• Montrer la signification profonde de la cour et de l'attri­ bution des bénéfices ecclésiastiques.

Il s'agit d'une compen­ sation offerte à une partie de la noblesse pour la perte de ses pouvoirs politiques.

Certes les goûts personnels du souverain expliquent certains aspects de la vie de cour mais ils ne sont pas à l'origine du développement de l'ins­ titution .

• Montrer les conséquences de certaines pratiques finan­ cières : emprunts et ventes d'offices.

Souligner que le roi n'a pas de politique financière ; il ne pense qu'au profit immédiat puisque la vente des offices complétée par l'hérédité diminue le nombre des contribuables et réduit son autorité.

• Exposer les rouages du gouvernement central et de l'admi­ nistration locale.

Noter l'apparition des quatre secrétaires d'Ëtat qui.

avec le chancelier.

vont devenir les ministres de la monarchie.

Noter aussi l'emploi «des commissaires dépar­ tis pour l'exécution des ordres du roi».

Ces commissaires.

nommés et révoqués par le roi.

et chargés d'une mission temporaire avec des pouvoirs exceptionnels.

compensent en partie la vénalité des offices.

Deuxième leçon : La crise des guerres de religion.

On pourra souligner les points suivants : e Les nobles ont adhéré au protestantisme pour des motifs divers mais le ralliement de certains d'entre eux au calvi­ nisme traduit une protestation plus ou moins consciente contre l'absolutisme monarch ique .

En effet.

une minorité seulement de la noblesse profite de la cour et des bénéfices ecclésiastiques.

Le jurisconsulte nivernais Guy Coquille ( 1 523-1603) expose que dans les reg1ons ou subsiste le servage .

l'impôt royal réduit de plus en plus la taille servile levée par les seigneurs : « les rois prennent tant qu'il n'y a rien de reste pour les seigneurs .

». »

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