Le Tibet : « rééducation » d'un peuple rebelle
Publié le 03/12/2018
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un mécontentement souvent empreint de résignation. Le tibétain n'est enseigné que dans les classes primaires et, pour faire carrière au Tibet, ou même avoir quelque chance d'avancement, il faut parfaitement maîtriser la langue chinoise et, si possible, avoir fait des études en Chine. En outre, aucune éducation religieuse approfondie n’est possible. C'est la raison pour laquelle certaines familles envoient leurs enfants, au prix de sacrifices extrêmes, dans les écoles fondées par le gouvernement tibétain en exil afin qu'ils reçoivent une éducation tibétaine. Cet exode a conduit Pékin à prendre des mesures et à menacer de représailles les Tibétains, en particulier les officiels et les cadres, dont les enfants ne reviendraient pas au Tibet. Par ailleurs, depuis le début des années quatre-vingt-dix, des « colons » chinois se sont massivement installés au Tibet, une immigration encouragée par les autorités. Ils sont essentiellement
Depuis 1951,
date de la fin de la « libération pacifique » du Tibet par l'armée populaire chinoise,
le sort du Tibet a été étroitement lié aux soubresauts et convulsions de la Chine : réforme agraire, révolution culturelle, ouverture économique et religieuse, et, plus récemment, durcissement de la politique des droits de l'homme.
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