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Les enjeux des espaces maritimes.

Publié le 23/05/2013

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Les enjeux des espaces maritimes     L’intitulé: «Les enjeux des espaces maritimes« se décompose sous plusieurs formes et termes. Dans un premier temps l’importance des espaces maritimes vient à impliquer une législation de ses espaces pour éviter que cet enjeu déboute sur des conflits armées à l’international. Deuxièmement les enjeux des routes maritimes comme espace de circulation a pour définition l’augmentation de l’importance du trafic maritime, notamment sur le plan économique, avec le trafic commercial. Et finalement la hausse du trafic commercial a pour résultat, une augmentation de l’importance des ressources maritimes, et insite les pays à empiéter et conquérir des espaces maritimes au détriment de pays de moins grandes envergures.     Les espaces maritimes ont été définis par la conférence de Genève de 1958-1960. Cette conférence a instauré des droits de la mer. Premièrement la mer territoriale, l’Etat dispose de droits souverains, identique à son propre territoire et ses eaux intérieurs, il y exerce l’ensemble de ses lois et y exploite toutes les ressources s’y trouvant, il doit en outre laisser un droit de passage pour les navires de guerres et marchands. Deuxièmement la haute mer ou eaux internationales : Le principe de la liberté y prévaut. Liberté de navigation, de survol, de pêche, de recherche scientifique, aucun état à l’autorité pour y placer sa souveraineté. Et dernièrement la Zone économique exclusive, cette espace de 200 miles au large du littoral d’un état dans lequel celui-ci est le seul à pouvoir procéder à des activités économiques. Chaque état côtier peut décider de créer ou non une ZEE, il peut alors en fixer arbitrairement la largeur, mais la ZEE ne peut toutefois s’étendre au delà de 200 miles comptés à partir de la ligne de borne. La plus part des états ont opté pour une limi...

« ZEE ne peut toutefois s'étendre au delà de 200 miles comptés à partir de la ligne de borne.

La plus part des états ont opté pour une limite extérieure fixée à 200 miles.

Lorsque les lignes de bases de deux états sont distants de moins de 400 miles, la limité séparant leurs ZEE doit être fixée d'un commun accord.  Malgré ces règles de partage, il existe des zones de tensions pour la domination des espaces maritimes.

En effet, l'attribution de 200 milles nautiques peut poser problème en cas de proximité d'états concurrents.

C'est le cas en Asie du Sud-Est. Dans la mer de Chine méridionale, la Chine revendique des espaces maritimes également réclamés par d'autres états voisins.

Il s'agit de contrôler des îles pouvant servir de point d'appui, comme les Spratley ou les Paracels, mais aussi d'importants gisements offshore d'hydrocarbures. Dans l'Arctique, il existe des contestations entre la Norvège et la Russie et entre le Danemark (qui possède le Groenland) et le Canada.

Là encore, l'enjeu réside dans la maitrise des ressources réel ou supposées des fonds marins. Outre les rivalités déjà évoquées, il existe également des tensions pour l'exploitation des ressources.

Ainsi, les concurrences sont nombreuses en matière de zone de pêche, comme entre la France et l'Espagne.

Malgré ces concertations et ses convoitises, les espaces maritimes ne sont pas totalement sous le contrôle des états. C'est le cas des zones d'action de la piraterie.

Il s'agit des espaces au large de la Somalie et du Yémen, du Détroit de Malacca et du golfe de Guinée.

Les attaques de piraterie sont un phénomène de plus en plus important du à l'importance des flux maritimes et des bateaux de marchandises qui y transitent.     La majorité des flux transcontinentaux de marchandises (88%) transitent par les espaces maritimes.

Ce trafic s'effectue pour l'essentiel sous la forme de conteneurs disposés sur des navires porte conteneurs.

Les hydrocarbures sont transportés par des supertankers (pour le pétrole) et des méthaniers (pour le gaz).

Les flux humains sont également considérables.

Dans les pays du sud, notamment en Indonésie ou dans le Golfe de Guinée, le transport maritime de passagers reste important.

A cela s'ajoute les flux de migrants légaux et illégaux en Méditerranée ainsi que les transports touristiques, avec le développement des croisières,. »

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